Nationalité : États-Unis
Né(e) à : États-Unis
Né(e) à : États-Unis
Biographie :
Katy Hays is a writer and adjunct art history professor in California, where she teaches rural students from Truckee to Tecopa. She holds an MA in art history from Williams College and pursued her PhD at UC Berkeley. Having previously worked at major art institutions, including The Clark Art Institute and SF MoMA, she now lives with her husband and their dog, Queso, in Olympic Valley, California.
Her fiction explores how far humans are willing to go to believe the unbelievable, strange-but-real worlds, and complex female friendships. She also runs a substack called June Gloom where she writes (sporadically) about creativity, culture, and California. You can subscribe here.
When not writing (or eating cake) Katy is a skier, cyclist, trail runner, eastern Sierra enthusiast, and—well, reader.
+ Voir plusKaty Hays is a writer and adjunct art history professor in California, where she teaches rural students from Truckee to Tecopa. She holds an MA in art history from Williams College and pursued her PhD at UC Berkeley. Having previously worked at major art institutions, including The Clark Art Institute and SF MoMA, she now lives with her husband and their dog, Queso, in Olympic Valley, California.
Her fiction explores how far humans are willing to go to believe the unbelievable, strange-but-real worlds, and complex female friendships. She also runs a substack called June Gloom where she writes (sporadically) about creativity, culture, and California. You can subscribe here.
When not writing (or eating cake) Katy is a skier, cyclist, trail runner, eastern Sierra enthusiast, and—well, reader.
Source : https://www.goodreads.com/author/show/21851153.Katy_Hays
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En fait, c'est ce que nous faisons tous les jours : nous tissons notre propre vie. Et nous cherchons où les différents fils nous mènent.
Je préfère ne pas savoir comment l'histoire se terminera.
C'était comme si, en laissant les choses en l'état, elle pouvait ralentir le temps, le contenir. Mais c'est ce qu'il y a de plus difficile dans la mort : la marche inexorable du temps qui continue, vous éloignant de la personne décédée.
J'avais déjà appris que personne ne voulait écouter ce que représentait vraiment la perte d'un être cher.
Les gens me demandent toujours des détails, mais notre mémoire nous protège de nos pires souvenirs.
- Je crois que certaines personnes sont capables de prédire l’avenir, murmurai-je.
- Je ne sais pas pourquoi quelqu’un voudrait savoir comment son histoire se termine, répondit Rachel.
- Je ne sais pas pourquoi quelqu’un voudrait savoir comment son histoire se termine, répondit Rachel.
C'était la raison pour laquelle j'étais arrivée tôt. Pour ne pas avoir à m'immiscer dans une conversation en cours. Quand on arrive en premier, les gens sont obligés de vous adresser la parole. Le temps qu'un groupe se forme, j'en aurais fait partie.
-Oui. Mais, c'est une fiction. C'est du passé. Tout est mort. Telle est la vraie mission d'un chercheur, devenir un nécromancien.
- On peut essayer celles-ci ?
Rachel montra du doigt deux anneaux en argent martelé, chacun orné d’une tête de bélier orientée dans la direction opposée, de sorte que, portés ensemble, les bijoux créaient une symétrie. Chaque anneau avait la forme du corps de l’animal.
Ils étaient d’une étonnante délicatesse. Rachel en glissa un à son doigt.
- Tiens, dit-elle en me tendant l’autre.
Il m’allait à merveille Rachel s’approcha et tendit la main à côté de la mienne de façon que les têtes de bélier se répondent.
Rachel montra du doigt deux anneaux en argent martelé, chacun orné d’une tête de bélier orientée dans la direction opposée, de sorte que, portés ensemble, les bijoux créaient une symétrie. Chaque anneau avait la forme du corps de l’animal.
Ils étaient d’une étonnante délicatesse. Rachel en glissa un à son doigt.
- Tiens, dit-elle en me tendant l’autre.
Il m’allait à merveille Rachel s’approcha et tendit la main à côté de la mienne de façon que les têtes de bélier se répondent.
La route menant au Cloître montait en pente douce et, à travers le défilé des arbres, on apercevait un mur de pierre grise recouvert de mousse et de lierre. Au-delà de ces remparts, un campanile aux hautes fenêtres romanes perçait la frondaison. Je n’étais jamais allée en Europe, mais j’imaginais que le Vieux Continent devait ressembler à quelque chose de ce genre : ombragé, pavé et gothique. Le genre de lieu qui vous rappelle combien le corps humain est éphémère, combien la pierre est pérenne.
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