Le nouveau roman d'Isabelle Lagarrigue, "Nos racines invisibles", sera disponible en librairie et en ebook dès le 21 février.
Plus d'informations https://bit.ly/nosracinesinvisibles
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Je viens rarement ici parce que je n'ai pas envie de créer de nouveaux souvenirs sans elle, qui engloutiraient les autres. Chaque fois que je pénètre dans cette maison, des moments du passé surgissent et me font autant de mal que de bien.
Ne permettez pas à vos blessures de vous transformer en quelqu’un que vous n’êtes pas.
Dylan poursuit : — La vraie question, c’est : qu’est-ce qui vous rend riche ? C’est le succès qui te rend riche, Norma ? Et toi, Martine, ce sera l’argent ? Dit comme ça, forcément… — Tu es riche de quoi, toi ? réplique Martine. — Des autres. Pour moi, c’est la seule richesse valable. On est riches des relations qu’on a avec les autres.
Les phrases blessantes s’infiltrent en nous comme des échardes sous la peau. Parfois elles s’en vont seules, le corps s’en débarrasse, réaction immunitaire salvatrice, mais souvent elles s’accrochent, s’enfoncent un peu plus profondément chaque jour, deviennent douloureuses. Alors, on s’échine à les déloger quitte à garder des cicatrices et à en laisser un bout à l’intérieur. Un tout petit bout de rien du tout dont on se dit qu’il finira bien par se dissoudre si on n’y pense plus. Mais ça ne fonctionne pas toujours… On se croit guéri, pendant des jours, des mois, des années, et puis soudain la douleur revient, lancinante, impossible à ignorer.
Never explain, never complain. « Ne jamais s’expliquer, ne jamais se plaindre. » C’était la devise de la reine d’Angleterre que j’ai faite mienne depuis que mon ex m’a martelé que c’était la première règle à respecter quand je suis arrivée de ma Marne natale à Paris. Faire semblant en toutes circonstances, c’est la base pour ne pas commettre d’impair. Ne pas se dévoiler, ni montrer ses faiblesses, est le secret des gens qui réussissent.
Au final, personne ne m'a choisi. Enfin si, moi. Et je m'en sors pas mal.
C’est bizarre quand même qu’on mise pas plus sur la justice ou la santé.
Les phrases blessantes s'infiltrent en nous comme des échardes sous la peau. Parfois elles s'en vont seules, le corps s'en débarrasse, réaction immunitaire salvatrice, mais souvent elles s'accrochent, s'enfoncent un peu plus profondément chaque jour, deviennent douloureuses.
Alors, on s'échine à les déloger quitte à garder des cicatrices et à en laisser un bout à l'intérieur. Un tout petit bout de rien du tout dont on se dit qu'il finira bien par se dissoudre si on n'y pense plus. Mais ça ne fonctionne pas toujours... On se croit guéri, pendant des jours, des mois, des années, et puis soudain la douleur revient, lancinante, impossible à ignorer.
Je veux revenir en arrière, quand il était 10h09 et que ma vie était normale.
Je veux revenir en arrière et enlever ce passage-là.
Je veux revenir en arrière. Je promets que je serai sage tout le reste de ma vie.
Quand une fille obèse mange une glace ou un hamburger, on la juge. - Page 35