Chapitre 2 :
Gédéon
«… Mon jeune, qui n’a pas abandonné la partie, frappe à nouveau sur le carreau et encore amusé, je le regarde, il sourit en coin, comme s’il savait quelque chose que j’ignorais.
Heureux d’avoir à nouveau capté mon attention, il fouille la poche de son blouson en cuir rouge, tire un stylo et griffonne sur un dessous de verre en carton un message. Curieux, j’essaie de voir à travers la vitre, mais un reflet et la position de son corps m’en empêchent. Un coup d’œil vers Rick et je comprends qu’il en a encore pour un moment et le jeu de l’homme au bonnet noir m’intrigue de plus en plus. Il finit par se redresser triomphalement et plaque devant mon nez le dessous de verre sur lequel il a écrit :
Vous savez ce qu’il a de spécial ce bar ?
En souriant et lui aussi, j’articule un « non » silencieux et fier de lui, il retourne le morceau de carton sur lequel il avait déjà inscrit sa réponse suivante :
C’est celui où nous nous sommes rencontrés.
Cette fois-ci, je me mets à rire doucement. Il le voit et son sourire s’agrandit et cette fois-ci, c’est moi qui le mange des yeux. …»
Chapitre 2 :
Red
«… — Maintenant, venons-en à la question qui fâche, dis-je avec malice.
— Je t’écoute, sourit-il avec une simplicité déconcertante.
— Qui est le type qui te fait signe de l’intérieur depuis cinq bonnes minutes ?
J’avoue que je n’ai pas très envie d’apprendre que le mec sur qui je viens de flasher a déjà un rencard.
Gédéon se retourne vivement et salue un rouquin qui soulève deux verres de bière recouverts de buée.
— Oh, c’est Rick, un ami. Nous sommes venus ici ensemble…
— Ah… ça veut dire que tu vas quitter ma compagnie ?
Il se retourne vers moi et je comprends qu’il ne sait pas quoi répondre et moi je n’ai clairement pas envie de le laisser filer, non, pas un homme comme lui, pas aussi facilement. …»
Il est là. Son cœur bat pour moi et moi… moi j’ai oublié de respirer depuis que nos yeux se sont croisés. Je suis comme dans une chute libre depuis notre premier baiser. Je tombe, je tombe encore et toujours pour lui.
Très élégant et chic, jamais on ne se douterait que sous cette chemise, ce cardigan noir et ce pantalon sobre se cache un mec ultra baraqué. J’adore, ça fait comme un Kinder surprise.
Je suis comme les petits biscuits secs après une journée passée au fond d’un cartable : en miettes.
Boston, tu crains, mais tu payes bien alors, je ferme ma gueule et je vais bosser.
Il est comme un bol de fraises en plein été, sucré, juteux, appétissant…
- Pancakes, dit-il en souriant, arrivant dans la cuisine les yeux encore gorgés de sommeil, ses cheveux froissés de s’être endormi la tête mouillée.
Cheyenne, en se tournant vers lui, sentit son cœur tomber dans sa poitrine avant de remonter dans sa gorge. Blake était d’une beauté foudroyante et chaque jour qui passait, il prenait de plus en plus en compte l’ampleur de son charisme.
De tout cela, je ne suis ni le maître ni le décideur, mais nous pourrions nous accommoder l'un de l'autre, nous pourrions avoir une belle vie à deux, même si je n'étais pas celui qui devait être le tien. J'essayerai d'être à la hauteur de Darras.
Chapitre 1 :
Wyatt
«… — Vous n’êtes pas Luke, dis-je d’une voix troublée.
Devant moi se tient sans doute l’homme le plus sexy, désirable et magnifique que j’ai jamais vu !
Il possède des cheveux noirs coiffés vers l’arrière, une peau dorée comme du miel, des yeux en amande d’une couleur incroyablement bleue, un corps svelte, musclé finement, des biceps qui attirent mon regard et une bouche… une bouche à se damner !
Je suis pétrifié.
Respire, bordel ! Respire !
L’inconnu qui me fait face me sourit et celui-ci m’achève. Je reste silencieux, jusqu’à ce qu’il me dise d’une voix qui fait contracter mes bourses :
— Non, en effet, je ne suis pas Luke. Je suis Jessy, le nouveau masseur-kinésithérapeute du club.
Jessy…
Sur ce, il s’avance vers moi et me tend sa main. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de comprendre qu’il veut me saluer.
La proximité m’arrache à ma contemplation et je prends sa paume contre la mienne.
Sa main est chaude, douce, ferme…
— Enchanté, moi, c’est Wyatt, rétorqué-je après avoir relâché à contrecœur sa main.
Jessy rit doucement et le son qu’il produit me retourne de l’intérieur... »