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3,79

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dix ans se sont passés depuis la reconnaissance des Emachs à l'ONU et la création de Microland. La vie a poursuivi son cours : David et Aurore se sont éloignés, les technologies mondiales ont évolué mais la méfiance envers les Micro-Humains perdure. Mais un astéroïde de très grande taille menace l'humanité, l'occasion pour les Emachs de prouver une nouvelle fois leur utilité. A moins que... D'autant plus que sur l'échiquier mondial heptagonal, un huitième joueur inattendu apparait en la personne de Gaïa...
Ce nouveau roman de Bernard Werber clôt la trilogie Troisième Humanité en nous présentant un avenir possible assez pessimiste.
Je dois dire que je suis un peu déçue.
J'ai malheureusement trouvé le personnage de Gaïa agaçant et égoïste (alors que je le trouvais plutôt attrayant jusqu'à présent). Les Emachs prennent une certaine indépendance par rapport aux "Grands" mais je n'ai pas aimé la façon dont elles évoluent.
Par contre, je suis toujours aussi fan des lois de Murphy et j'ai trouvé intéressant les réflexions sur le pouvoir, la religion, l'évolution de la science et de l'humanité.
Un avis mitigé donc où je ne regrette pas ma lecture mais où je crois tout simplement que je m'étais imaginée une autre fin pour cette trilogie...
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C'est bien la première fois qu'en lisant Bernard Werber je remarque que le style de l'écriture est vraiment simple, par exemple dans les descriptions des personnages. Peut-être faudrait-il dire pauvre.
Et pourtant, il s'agit ici du troisième tome de « Troisième humanité », j'ai lu le précédent il y a moins de deux ans. Faut-il alors penser qu'il écrit moins bien qu'avant ? Ou qu'à force de lire à assez haute dose comme je le fais, j'ai progressé dans l'appréciation des livres ?

C'est donc ce qui m'a retenu de mettre une quatrième étoile ici. Et pourtant j'ai été frustrée de me contenter de trois étoiles. Décidément, les notes, mieux vaut ne pas s'y fier…


Parce que la qualité de « Troisième humanité » réside sans conteste dans l'histoire. Je suis admirative d'une imagination si bien ordonnée. Et en effet, l'organisation même du récit lui donne de la fluidité et tient en haleine alors que le suspense est loin d'être intense.

Avant de commencer ce livre, je n'aurais pas été capable de raconter le tome 2, mais à peine lues deux ou trois dizaines de pages, on est replongé dans l'histoire, sans avoir eu l'impression de lire un résumé de l'épisode précédent.
C'était un très bon choix comme dernière lecture de vacances.


Même si ce n'est pas pour ça qu'on choisit de lire ces livres, j'aime les digressions scientifiques, historiques, sociologiques…, présentées sous forme d'extrait d'encyclopédies, qui viennent ponctuer l'histoire.
Et puis les sujets abordés donnent tout de même à réfléchir, au regard de l'actualité : pouvoir économique, pouvoir religieux, pouvoir scientifique, problèmes d'écologie, problèmes géopolitiques… de quoi vous agiter un peu les neurones sans en avoir l'air.


Un bémol cependant pour la fin, pas très satisfaisante pour moi non plus.





En ce début d'année, scolaire, je me dis qu'il n'y a pas besoin d'avoir foi en l'humanité pour garder foi en l'humain.

« This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
[…]”

Extrait de “The end”, The Doors :
https://www.youtube.com/watch?v=JSUIQgEVDM4

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Troisième et dernier tome de la trilogie des "micro humains", c'est à dire la version longue, plus travaillée et approfondie de la nouvelle "demain les femmes" qui était présente dans un autre des livres de l'auteur (Paradis sur mesure, que je conseille par ailleurs).
Nous sommes projetés 10 ans après les évènements des deux premiers tomes. Englués dans le quotidien et les suites de leur succès, les protagonistes sont partagés entre nostalgie de leur jour de gloire (quand ils étaient "le centre de l'actualité"), postes à hautes responsabilités (direction de l'ONU) ou... complaisance dans les activités banales du quotidien (élever ses enfants, partir en voyages, faire un travail qu'on apprécie).
Puisque ces différents rapports au monde ne sont pas compatibles, des tensions apparaissent dès le début du livre, entre Aurore et David, ce dernier étant mis à la porte de manière un peu impulsive par sa femme...

Les scènes d'action s'enchainent rapidement tout le long du livre, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas.

La terre pensante (Gaïa) est plus égocentrique et superficielle que jamais (ce qui, bien qu'original, est quand même un peu agaçant). En essayant de décrire le fonctionnement globale de la société et de l'espèce humaine, il propose une vision simpliste et caricaturale, mais personnellement j'ai senti une certaine forme de "frustration désespérée" devant la complexité du monde, de la part de l'auteur.

Les homo sapiens sont avant tout des animaux, et même si la civilisation permet de grands progrès, on reste des bêtes apprivoisées, qui refait les mêmes erreurs à chaque nouvelle génération (vu qu'on a les mêmes gènes que nos ancêtres). C'est ce constat amère qui, d'après moi, ressort dans le livre plusieurs fois.

Mais le but de Werber est avant tout de nous faire rêver à travers ses livres. Rêver l'avenir pour le rendre possible. Ce n'est donc pas un ouvrage fataliste, mais plutôt tragique: Oui, le monde est complexe, non, on ne peut pas le changer d'un coup de baguette magique. Mais si chacun y met du sien et se sent concerné par l'avenir, alors on peut aller vers un mieux.

On ne peut pas compter uniquement sur un Dieu mythologique, ou uniquement sur la technologie, sur la fuite dans l'espace ou sur les progrès de la science réparatrice pour bâtir l'avenir. Tous ces "joueurs" doivent trouver un terrain d'entente pour agir ensemble, et pas les uns contre les autres.

Même si le message de Werber est simpliste et caricatural, qu'un expert un peu rigide sera facilement agacé par les raccourcis qu'il fait sur les liens de causalité, c'est un message pertinent qu'il faut considérer à sa juste valeur.
Comme le dit lui même l'auteur, on ne devrait pas juger une idée en fonction de la personne qui l' a proposée, ni en fonction de sa forme imparfaite. On doit juger une idée sur sa qualité et sa pertinence.
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Les aventures du professeur Wells et des micro-humains continuent dans ce troisième tome. Ne voulant rien dévoiler de l'intrigue je donnerais juste mon ressenti sur ce livre.

Si l'histoire reste plausible dans un futur plus ou moins proche, Weber s'éparpille. Beaucoup d'idées sont développées , sans doute trop.
J'ai un grand reproche à faire à l'auteur, c'est de reprendre des idées ou "images" qu'il a pu développer dans d'autres de ses livres. A tel point, qu'il reprend même l'histoire des homards et du titanic qu'il a écrit dans la nouvelle pour les restau du coeur.
Au final, le lecteur tourne un peu en rond et a l'impression de relire des choses déjà lues.

Néanmoins sa trilogie a un côté écolo que j'aime assez. Il est grand temps que nous, humain, prenions conscience que la terre n'est pas une vache à lait aux ressources inépuisables.

Weber se sert également beaucoup des actualités : séismes, attentats, maladies ravageuses etc... ce qui rapproche sans doute un peu plus le lecteur de son histoire.

Je sors mitigée de la lecture de ce livre car même si l'histoire générale nous montre un futur possible, il n'en reste pas moins qu'il y a un côté un peu trop moralisateur à mon goût.
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J'ai terminé la trilogie Troisième Humanité et j'ai probablement été contaminée par le pessimisme de ce 3ème volet, encore plus centré sur les guerres et les conflits entre peuples de la Terre. L'ironie des personnages et le second degré des messages sauve l'ensemble mais ces conflits me semblent bien trop actuels malheureusement.
Je garde ma préférence pour le 1er tome qui proposait une vraie rupture avec le réel, c'est ce que j'apprécie dans le SFFF.
Néanmoins j'ai compris les signaux d'alerte et j'essaierai de toujours être comme le colibri de l'histoire et de faire ma part pour changer les choses, même à mon petit niveau.
Merci
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3ème bouquin de la trilogie.
Alors pour t'éviter de te faire un noeud au cerveau, je vais te donner direct la solution => C'est donc le dernier (ne me remercie pas).

Et ce n'est pas le meilleur pour moi.
Après j'avoue je n'aime pas trop les fins (ouais je sais je consulte).
Je préfère quand les intrigues se construisent, pas quand elles se résolvent.

Il n'en reste pas moins un Weber de bonne facture où on retrouve tout de son style d'écriture.
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un peu déçue par la fin de cette trilogie qui démarrait si bien. Mais sympa à lire quand même. Une idée du futur proche que l'humanité pourrait avoir. Espoir et fin du monde?
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Je trouve amusant de constater que les fins de trilogies de Bernard Werber me déçoivent presque systématiquement … Je suis enthousiasmée par le premier tome, je mets beaucoup d'espoir dans le second tout en restant sur ma faim et le troisième fait un flop (pour moi, bien sûr) … Ce qui ne m'empêche pas de retourner voir si la série suivante ne me plaira pas plus !

Bref, j'aime les idées abordées par M.Werber dans ses romans mais l'aspect plus "fantastique" vers lequel il plonge me laisse perplexe. Pas grave, je me lance quand même dans la lecture du "Sixième sommeil" bientôt, même pas peur ^^
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Toujours plein de rebondissements et une trame romanesque originale.
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Troisième tome qui m'a donné du mal ! Déjà pour le finir ; j'ai mis plus longtemps que d'habitude à le lire alors qu'en général je "dévore" les livres de Bernard Werber. Ensuite, et comme dit dans mon commentaire du tome précédent, je n'aime toujours pas Aurore. Son comportement est vraiment inexplicable et je n'ai pas réussi à savoir où voulait en venir l'auteur avec ce personnage. David lui-même m'a aussi quelque peu déboussolée ; je l'ai souvent trouvé trop mou et passif. Heureusement qu'Hypatie l'entraîne dans une autre aventure et le secoue un peu ! Sinon, j'aime toujours autant la "voix" de la Terre et la débrouillardise des Emachs. La fin m'a toutefois laissée perplexe quant à la véritable conclusion des trois tomes...
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