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sur 14881 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
ce conte philosophique est un vrai trésor pleins d'ironie. En effet Voltaire critique et condamne plus sévèrement que dans les autres livres dans Candide ou L'optimisme dont même le titre est lui même ironique. Voltaire tourne au ridicule la théorie du philosophe Allemand Leibniz avec le célèbre " tout est au mieux dans le meilleure des mondes possible" dont Pangloss en devient le porte parole. Pangloss est la caricature des faux savants philosophe qui ne parlent pour rien dire, en fait il y a une satyre de son personnage. a la fin de ce conte on apprend donc qu'il faut se satisfaire d'un bonheur a l'échelle humain, ne jamais se mêler des affaires publiques mais aussi que "le travail eloigne de nous trois grands maux : l'ennuie, le vice et le besoin' ( il faut cultiver son jardin).
je crois que je n'ai mis que trois étoiles non pas parce que je n'ai pas aimé mais parce que je venais de lire Zadig que j'ai largement préféré, je suis un peu passé a coté parce que je devais me presser pour le lire et qu'il était bien plus pessimiste et moins merveilleux que ce que j'avais lu de Voltaire auparavant. certains détails sont sordides comme les viols, la vieille qui n'a qu'une fesse et les ressuscités par poignée même si je sais que ça a été mis exprès pour faire une critique de la ( pardonnez mon esprit émétique parfois). Une oeuvre de Voltaire a lire sans hésiter !
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Je suis contente de l'avoir lu, pour savoir que je si j'avais su je ne l'aurais pas lu.

Candide était un des nombreux petits cailloux dans ma chaussure. L'année du bac de Français, c'est l'ingénu qui était dans notre liste de textes pour l'oral.

Bien sûr, il était fortement conseillé de lire Candide. J'étais absente le samedi matin où une de mes camarades faisait un exposé sur le l'oeuvre. On m'a conté que c'était hilarant. Devant la prof médusée qui lui a demandé quel livre avait-elle donc lu? Elle a répondu: le profil de l'oeuvre.

J'en avais donc déduit que c'était largement insuffisant pourtant je me suis contentée d'une fiche de lecture, occupée que j'étais par mon premier chagrin d'amour. Je n'étais sensible qu'au poètes maudits, et je me sentais comme le Pierrot 2 de Verlaine. La culpabilité de cette lacune s'est enkystée en moi durant vingt-deux ans. Il y a un peu moins d'un an, j'ai donc consacré une partie de mon samedi à vider ma chaussure. Je croyais que ce serait court et ça m'a bien pris quatre ou cinq heures qui m'ont paru interminables.

De tous les livres que les personnes cultivées prétendent avoir lu, je rangerais par exemple le Prince de Machiavel et le Discours de la servitude volontaire, dans les "utiles à lire" et Candide et le mythe de Sysiphe dans "je lis une fiche de lecture et je profite du temps épargné pour faire ce qui me rend heureux ou qui est productif"

On a compris, hein, ça va de Charybde en Scylla et de Scylla en Charybde pendant des heures (ces trois mots sont à chanter comme sur la fièvre de de NTM) pour démontrer que Pangloss/Leibniz et leurs "tout va pour le mieux" c'est quand même des conneries comme tout dogme...le procédé du regard naïf (roh mais c'est pas bien que le monde soit comme ça) et il faut cultiver son jardin... Pffff....

Evidemment il ne se résume pas qu'à ça mais le reste (les luttes de pouvoirs, l'illusion de l'amour, la critique sociale...) n'est pas d'une grande richesse et d'une grande originalité qui méritent tant de longueurs. Quelle lourdeur!

C'est fascinant qu'il ait acquis en creux une telle place dans mon imaginaire et procuré un tel sentiment de culpabilité pendant vint-deux ans!
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Candide ! le personnage éponyme dont le nom fut bien choisit par son célèbre auteur, Voltaire, est un héros frivole même naïf. En effet ce jeune homme à un point de vue optimiste sur le monde qui l'entoure, sur la vie, malgré qu'il se soit fait renvoyer de son royaume natal après avoir embrassé Cunégonde. Pangloss lui ayant enseigné, et convaincu de la beauté de la nature humaine ou environnementale, sera présent physiquement et moralement dans ce récit plein de fantaisie. C'est du point de vue de Candide que Voltaire nous livre ses critiques envers la société, afin de ne pas en subir les conséquences ( censures...). Ce conte philosophique nous transporte avec Candide dans son épopée, où d'étranges événements se produisent... Je laisserai planer le suspens afin de ne pas révéler le contenu et la fin de ce récit !

Pour ma part j'ai trouver l'histoire intéressante et entraînante. Cependant, je n'ai pas réussi à en devenir une fan. Peut-être devrais-je y accorder une seconde lecture afin de retenir et de comprendre plus de détails ? Il y a pour moi trop d'information afin de comprendre cette histoire. Mais, il s'agit seulement de mon opinion !

Bonne lecture à tous !
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Voltaire a voulu faire passer dans cet ouvrage et à travers le personnage de Candide l'idée que l'optimisme pouvait sauver le monde. Au fil des pages, on découvre Candide aux prises avec des ennuis multiples mais à chaque fois il se relève et continue, persistant a croire, malgré tout, que dans ce qui lui arrive tout devrait aller bien dans le meilleur des mondes et que s'il lui arrive un malheur, ça n'est jamais qu'on ne pouvait pas y échapper car c'est le destin. Malgré sa rencontre avec des personnages beaucoup plus terre à terre et beaucoup plus pessimistes, Candide garde immanquablement le sourire, cheminant au milieu des adversités tout en conservant la certitude que l'optimisme pourra sauver le monde. Quelques anecdotes croustillantes et, à défaut de sagesse, beaucoup de candeur !
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Candide est le tour du monde épouvanté et drôlatique d'un personnage naïf et de ses compagnons, qui échappent aux plus affreux dangers pour tomber dans d'autres, d'où ils se tirent toujours miraculeusement, et sans le moindre souci de vraisemblance de la part de l'auteur, qui s'amuse, accumule les malheurs et fait rire par ces accumulations mêmes, selon un principe bien connu et exploité dans les films muets. "Candide" est donc un chef-d'oeuvre d'absurde et d'humour noir, qui se termine sur une morale bourgeoise, celle du fameux jardin à cultiver, dont on se demande si elle est à prendre au sérieux, quand on sait que le petit groupe de Candide est installé à quelques lieues de Constantinople, capitale d'une tyrannie parfaitement atroce et arbitraire. Tout Voltaire est là, dans ce rire grinçant et ces ambigüités.
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Un grand classique que j'ai enfin pu lire, je m'attendais à un livre compliqué et pompeux d'après les quelques critiques orales que j'ai pu entendre.
Les courts chapitres donnent un bon rythme au livre, je me suis laissé entraîner par ce récit, par ce voyage complexe d'un homme simple. Candide l'optimiste est immédiatement attachant, malgré les menaces qui l'entoure son seul but et de retrouver sa douce Cunégonde, ils croisent différents protagonistes par coïncidences dans ses escales ce qui ajoute une note d'humour au roman.
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Je suppose que l'on étudie encore "Candide" à l'école, ou tout du moins des extraits.

Suite à un commentaire récent paru sur babelio, je me suis penchée sur la fin. Non pas la dernière phrase "il nous faut cultiver notre jardin", mais sur celle plus ambigüe quelques lignes plus haut " : "Tout est bien dans le meilleurs des mondes POSSIBLES". C'est sans nul doute ce qui fait de Candide, ou l'Optimisme, un des contes les plus noirs que l'on connaisse, même s'il est souvent comique façon Voltaire. Il n'y a qu'un meilleur des monde et il nous faut bien accepter nos malheurs. Personnellement, j'ai été terriblement affectée quand dans ma prime enfance je découvris que Cunnégonde était devenue non seulement hideuse mais acariâtre.

M'étant intéressée à la place qu'il occupe dans la littérature je vous livre ce que j'ai trouvé, que je trouve assez remarquable quand on pense au côté je dirais "Lagarde et Michard" de cette oeuvre.

"Postérité et influence"

Candide est l'oeuvre la plus lue De Voltaire, en plus d'être considérée comme l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature occidentale, ce qui ne signifie pas nécessairement qu'il est pour autant un « classique ». Selon William F. Bottiglia, « The physical size of Candide, as well as Voltaire's attitude toward his fiction, precludes the achievement of artistic dimension through plenitude, autonomous '3D' vitality, emotional resonance, or poetic exaltation. Candide, then, cannot in quantity or quality, measure up to the supreme classics ». Selon lui, il s'agirait plutôt d'une littérature mineure, bien que d'autres pardonnent sa longueur.

Pour d'autres, en étant la principale oeuvre De Voltaire encore populaire aujourd'hui, Candide, par ses méthodes parodiques et picaresques, a influencé plusieurs auteurs d'humour noir tels que Céline, Joseph Heller, John Barth, Thomas Pynchon, Kurt Vonnegut et Terry Southern.

Mark Kamrath décrit le lien entre Candide et Edgar Huntly (Memoirs of a Sleep-Walker) : « An unusually large number of parallels...crop up in the two novels, particularly in terms of characters and plot ». Par exemple, les protagonistes des deux nouvelles entretiennent une relation amoureuse avec une femme depuis récemment orpheline dont le frère est jésuite et se fait assassiner, bien que les circonstances du meurtre soient différentes entre les deux livres. Quelques oeuvres de science-fiction dystopiques du vingtième siècle peuvent également avoir été influencées par Candide.

Ainsi, Armand Mattelart, critique belge, voit des influences de l'oeuvre De Voltaire dans le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, Nineteen Eighty-Four de George Orwell et WE de Yevgeny Zamyatin (en). Mattelart note principalement la présence de variation de la phrase « le meilleur des mondes possibles, » en citant pour preuve la traduction française du titre du roman de Huxley.
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Les lecteurs de Candide comparent souvent l'oeuvre au genre moderne du théâtre de l'absurde, notamment Haydn Mason, qui étudie Voltaire. Ce dernier présente plusieurs similarités entre Candide et En attendant Godot (1952), par exemple la façon semblable dont l'amitié offre un support émotionnel aux personnages lorsqu'ils sont confrontés aux difficultés de l'existence. Par ailleurs, Mason affirme que « le conte ne doit pas être compris comme précurseur de l'absurde dans la fiction moderne. le monde de Candide présente plusieurs éléments ridicules et insignifiants, mais les êtres humains ne sont pas totalement dépourvus de la capacité d'en faire sens. »

Le biographe de Samuel Beckett, John Pilling, écrit que Candide a effectivement, une forte influence très tôt sur la pensée de Beckett. Rosa Luxemburg, après la Première Guerre mondiale, remarque en re-lisant Candide: « Avant la guerre, j'aurais pris cette étrange compilation des misères humaines pour une caricature. Maintenant elle me semble dans l'ensemble réaliste ».

Intéressant, donc, mais comme ce conte est ennuyeux au regard des chefs d'oeuvres de la littérature. En effet, 19 ans avant a paru "Pamela, ou la vertu récompensée" de Richardson, inspirateur de Rousseau entre autres, mais surtout "Shamela" de Fielding ( 1741), réponse satirique de Fielding à Pamela (sham : singer), histoire d'une prostituée.

Enfin en 1765, soit seulement 6 ans après Candide, paraissent Les Confessions de J.J Rousseau.


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Candide où l'oeuvre la plus célèbre de Voltaire.
Voltaire y dresse l'inventaire des maux humains : guerres, catastrophes naturelles avec le tremblement de terre de Lisbonne qui l'avait tant touché, esclavage, viol et vols, déchéances....
Mais Candide, c'est surtout une pensée philosophique qui critique les tenants d'une vision optimiste sur l'homme et la Providence. Car c'est d'abord, la religion qui semble s'attirer les foudres du célèbre philosophe. L'inquisition avec ses procès et ses exécutions expéditives, la superstition à l'origine de tant d'erreurs de jugement mais aussi l'évangélisation qui a favorisé et soutenu la colonisation d'Amérique du Sud sont ici dénoncés. Et Voltaire de manier l'humour caustique et la critique incisive pour mieux l'attaquer.
L'écart entre la théorie et la pratique se trouvent aussi mis à mal comme si Candide, au fur et à mesure de ses pérégrinations, ne pouvait que constater le fossé qui se creuse entre elles. Reste à mes yeux qu'il est toujours plus facile de critiquer que de construire une pensée qui nous porte vers le haut. Car le maigre mot de la fin, le fameux "Il faut cultiver son jardin", me paraît ni attirant ni intéressant. C'est un précepte un peu court...
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Une petite nouvelle mais une longue lecture.
Je dois avouer que j'ai eu du mal à terminer les quelques pages de l'oeuvre de Voltaire, surtout dû au fait de cette longue répétition qu'on retrouve dans chaque chapitre où on découvre toujours un nouveau malheur dont il en découle une bonne chose.
Je pense que si mon professeur de littérature française ne m'aurait pas appris que l'intérêt de cette nouvelle philosophique était plus profond qu'une idée de tout est au mieux dans le meilleur des mondes, je crois que je n'aurais pu en faire qu'une mauvaise critique. Mais il est vrai que ce conte porte en son sein certaines richesses chères au siècle des lumières : critique de la religion, de l'autorité en place, de la société. Une oeuvre qui sent le soufre pour le XVIII siècle ! Mais là est son seul point positif à mon avis personnel. Car sans cela, la plume de Voltaire pour Candide n'est pas sa plus réussite et suivre l'intrigue en devient assez vite ennuyeux. Malheureusement...
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Certainement comme beaucoup d'autres de mon âge, j'ai lu Candide de Voltaire dans le cadre du baccalauréat.

En toute honnêteté, cela n'a pas été ma lecture favorite de cette année-là.
Les explications apportées par ma professeure de l'époque m'ont permis de l'apprécié un minimum ou plutôt d'en comprendre l'intérêt mais, ce n'est pas le genre littéraire que j'affectionne le plus.

Toutefois, mon oral du baccalauréat ne s'est pas si mal déroulé et portait sur l'incipit de cet ouvrage donc, j'en garde finalement un souvenir agréable ;-)
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