La quatrième de couverture m'a donné envie de me lancer dans l'histoire de Elio Leone , jeune ténor napolitain vouant une admiration sans borne à Guiseppe Verdi.
Des lendemains qui chantent d'
Alexia Stresi va nous faire découvrir Elio Stresi quand il reçoit une ovation monumentale à Paris , à l'Opéra-Comique, lors de la première de Rigoletto de Verdi.
Il n'est pas le ténor vedette , mais il va lui voler la vedette.
A l'origine de cette ovation , sa voix bien évidemment , mais aussi Mademoiselle Renoult qui le couve depuis trois ans.
Rien ne prédestinait Elio Leone à cette gloire.
Elio est né avant la Première Guerre mondiale et devint orphelin dès la naissance.
L'histoire est belle : Orphelin et l'un des plus grands ténors du siècle. Cela ressemble au feel-good et à la voie royale.
Ce ne se sera pas le cas.
La vie d'Elio Leone est plus complexe que cela.
Alexia Stresi va s'employer avec une puissance romanesque à faire vivre un certain nombre de personnages au tour d'Elio. Mademoisselle Renoult ou avant elle Guiseppe Troppeano auront été des accompagnateurs. Fernande lui signifiera ce qu'est l'amour et son corollaire : la maladie d'amour. Clairvius sorcier vaudou d'Haïti énergisera sa torpeur.
Ce n'est pas toujours égal et certains moments du roman manquent de souffle et de réalisme. ( entre autre en Haiti ou lors des retrouvailles entre Elio et Fernande )
Néanmoins les scènes de jeunesse d'Elio, sa situation pendant la guerre , ou encore ses jours à la Casa Verdi sont pleine d'émotion .
Quand à Verdi et la musique classique, ils irriguent ce roman de la Force du Destin.
En synthèse , un roman qui se lit avec plaisir malgré quelques passages manquant du peps de la musique de Verdi.
Lien :
http://auxventsdesmots.fr