AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Lightfall tome 2 sur 3

Fanny Soubiran (Traducteur)
EAN : 9782075156318
256 pages
Gallimard BD (17/08/2022)
4.46/5   394 notes
Résumé :
À l'issue d'une bataille épique, qui a failli leur coûter la vie, Béa et Cad se réveillent sur les terres des Arsaïs, de mystérieux petits êtres sachant lire l'avenir.
Leur vision est loin d'être réjouissante, d'autant que l'Oiseau Kest menace de détruire toutes les lumières d'Irpa !
Cherchant une solution pour sauver la planète, la jeune fille et le Galdurien partent à la recherche de l'Esprit des Eaux, censé leur donner des réponses...

... >Voir plus
Que lire après Lightfall, tome 2 : L'ombre de l'oiseauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
4,46

sur 394 notes
5
32 avis
4
16 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Second opus de la série qui a gagné le Prix des Libraires du Québec dans la catégorie BD étrangère, "L'ombre de l'oiseau" est plus sombre et profond, mais prend place dans un monde plus élaboré, certain semblant être à la frontière du réel.


Kest, un oiseau malveillant, est de retours et s'en prend aux soleils artificiels des terres connues d'Irpa, dont le premier sur la liste est la ville de Lealand. Béa et Cad sont dans un village d'arsaïs, petites créatures bleues au français singulier, caché derrière une cascade. L'un d'eux leur livre un message du grand-père de Béa à L'intention ce celle-ci, l'enjoignant à retrouver Lorgon, l'esprit des eaux, pour solliciter son aide dans la lutte à venir contre Kest. Néanmoins, elle choisit de suivre Cad à Lealand, le premier endroit où Kest frappera et où son compagnon espère vaincre une bonne pour toutes. Hélas, ils sont mit en échec et les habitants de Lealand doivent maintenant cheminer à travers les ténèbres vers la prochaine cité recouverte de lumière, Rinn. Béa et Cad se retrouvent dans une étrangère dimension, ayant échappé à Kest grâce à l'intervention de leur ami arsaï. Un monde composé de fragments éparses et flottant, où de multiples architectures se côtoie et où les rivières serpentent dans le vide. Selon les indications de son grand-père, ce serait le royaume sous terre de Lorgon. Après avoir libéré un dragon, les deux comparses et leur deux animaux font en effet la rencontre de l'esprit des eaux, sort de gigantesque serpent des mers, aussi dandy qu'hautain. Ce qu'il a à leur apprendre change complètement la donne, mais encore faut-il qu'ils comprennent les implications à temps, avant de faire un geste qui pourrait être fort regrettable...


Y a pas à dire, j'adore cette BD. C'est un univers étrange, qui semble à la fois évoquer de nombreuses peuplades et divers folklore. Il s'en dégage quelque chose de familier, mais en même si différent. le représentations des personnages sont originales et rafraichissantes, les couleurs fabuleuses et les notions de bien et de mal sont malmenées. Une histoire d'amitié, également, qui évolue tranquillement, dans un univers aussi magnifique que menacé.


Bea est un archétype que j'apprécie beaucoup et qui reste relativement peu employé. Elle est intuitive, un peu pessimiste, anxieuse, réellement courageuse. Elle a du mal à se faire confiance et à prendre des décisions, mais elle fini par le faire pratiquement chaque fois et accorde de l'importance à la réflexion. Elle sent que les choses ne sont pas aussi simples qu'elles le paraissent. Dans ce tome-ci, elle semble avoir eu des "contacts psychiques" avec Kest, l'antagoniste de l'histoire, comme si sa sensibilité avait été interpellée à un autre niveau. Bea est beaucoup moins catégorique et décidée que Cad, son compagnon, qui finit souvent par la faire ranger à son avis. Pourtant, on le sent, c'est Bea qui a la meilleure approche. Elle n'est simplement pas assez en confiance avec elle-même pour y accorder pleins crédit. Sa grande force sont son empathie et sa capacité à extrapoler. Tout le contraire de Cad, finalement, qui se tient à ce qu'il connait et ce qu'il voit. Il est toujours aussi sur de lui, mais on sent qu'il accorde plus d'importance aux hésitations de Bea, ce qui illustre le développement de leur relation amicale. Il a le défaut d'être manichéen, à réfléchir en bien ou en mal, sans apporter de nuances. Son courage est différent également. Alors que celui de Bea est de surmonter ses propres craintes pour aller de l'avant, dans le cas de Cad, c'est d'agir comme s'il ne pouvait pas perdre. Néanmoins, le ton léger de Cad a du bon, son humour également. L'angoisse n'est clairement pas un émotion qu'il vit souvent.


Il faut que je vous parle de Kest, l'antagoniste, alors je vais devoir divulgâcher ici un aspect important. Vous êtes prévenus. On a tendance, dans bien des histoires jeunesse, à considérer le "méchant" comme un fauteur de troubles centré sur ses propres besoins. Kest a cette étiquette ici aussi, mais on découvre dans ce second opus que c'est peut-être l'inverse. Kest, déjà, n'est pas une entité ténébreuse comme les habitants d'Irpa le croit, mais en réalité l'esprit généreux de la Lumière. le soleil était par conséquent sa création et il avait le droit légitime de le récupérer. Ce qu'il fit, non sans raisons. Nous pouvons lire entre les lignes- ou plutôt entre les illustrations - que Kest a perdu quelqu'un de cher, probablement un autre esprit, peut-être celui des ténèbres, justement. Il ou elle a été massacré par les hommes et on peut supposer qu'ils le firent en pensant se débarrasser de tout ce qui est ombrageux. Kest, de chagrin, a donc décidé de se venger en reprenant le soleil, mais ce faisant, a été étiqueté comme un ennemi. Nous apprenons également par le personnage sans nom de l'ethnie arsaï, que la lumière est noire, ce qui va donc dans le sens de Kest: c'est à lui qu'on doit la lumière claire. En le tuant, la lumière retourne à sa couleur d'origine.


Ce qui est plaisant dans ce jeu d'ombre et lumière, c'est d'une part, mettre l'accent sur l'implication des hommes, qui dans leur ignorance et leur suffisance, ont cru s'approprier la création d'un esprit, mais également, d'autre part, causer leur propre perte en raison de leur incompréhension de leur propre monde. S'ils avaient un temps soit peu écouter et observer, ils auraient comprit quel chance ils ont d'avoir eu l'aide d'un esprit pour vivre dans la lumière. S'ils avaient comprit, ils n'auraient pas chercher à détruire un autre esprit et ainsi déséquilibrer le monde. L'incompréhension engendre la peur et la peur engendre la haine. On le connait bien ce trio là. En somme, si les hommes s'étaient montrés moins ingrats et plus attentifs, on n'en serait pas là. Là-dessus, le personnage de Lorgon a bien raison.


Ce qui est notable aussi, c'est que contrairement à bien des histoires, Lightfall place le "Héro" dans une position pas si héroïque que ça. Cad a peut-être trucidé Kest et "sauver" la flamme du soleil artificiel de Rinn, le fait est que celle-ci a viré noire. On comprend alors que toute cette idée de "vaincre Kest" était une illusion commode, mais dans les faits, c'est une énorme erreur.


J'apprécie toutes les histoires qui malmènent les standards désuets comme le concept du "Héro", celui qui porte une épée et tue le gros méchant. Ah, si le monde était si simple! Parfois, c'est le héro qui nuit et le méchant qui avait raison. Une notion encore peu représentée, mais qui gagnerait à être connue. Après tout, ce n'est pas parce que nous sommes du côté du "héro" que celui-ci a forcément raison.


Je trouve le personnage de Nimm adorable. Ce chat ne semble pas très impliqué dans la quête, mais il est très important pour une chose: c'est un facteur d'apaisement pour Bea. Chaque scène où la jeune fille s'enfonce dans son angoisse, Nimm intervient en quêtant des caresses, en lui faisant des câlins et en cherchant à capter son attention. À certains égards, je trouve qu'il se comporte comme un chien, mais c,est peut-être parce qu'on dépeint toujours les chats comme des asociaux indépendants égomaniques? En tout cas, j'apprécie ce personnage, dont le non-verbal est très parlant.


Lightfall est ce genre de BD qui interpelle et qui divertit en même temps. C'est une oeuvre qui aide à faire prendre conscience de deux choses: La première est l'équilibre précaire de notre monde. Nous avons le privilège d'être les habitants d'un monde où nous pouvons, avec un minium d'intelligence et de savoir-vivre, exister paisiblement. Mais ce monde ne nous appartient pas. Tôt ou tard, comme le fit Kest, la Nature reprendra ses droits et nous aurons été les seuls fautifs de nos comportements avides et de notre aveuglement borné et prétentieux. La seconde: être un héro peut prendre diverses formes. Être la force tranquille, sensible et intuitive, de celle qui questionne et refuse les idées reçues, peut être un plus grande force ou besoin pour la pérennité du monde que le personnage armé et têtu. En outre, je remarque que Lightfall laisse profiler une héroïne qui sauvera peut-être le monde sans armes et sans rester dans l'ombre du héro masculin.Bref, un incontournable pour l'univers de la BD jeunesse, dont les sublimes paysages et lieux oniriques vont plaire assurément autant aux BDphiles assumés qu'aux initiés, garçons et filles et où perce même l'humour et de la douceur. Une odyssée fantasy qui se lit d'une traite!


Pour un lectorat à partir du second cycle primaire ( 8-9 ans).
Commenter  J’apprécie          50
Lightfall, c'est de la grande saga fantasy, épique et romanesque, avec des illustrations qui s'envolent parfois dans de superbes délires lyriques, lumineuses et colorées. le trait est léger, la colorisation aquarellée, mais c'est surtout l'inventivité qui fait des étincelles, avec des décors oniriques et poétiques. Les personnages attachants, formidablement bien campés, même les personnages secondaires. Cet univers fait une grande place à l'imagination, inventif et original. Cette série continue sur un rythme effréné, la légèreté des personnages ne cache pas une certaine noirceur dans le récit, intense et grave, la thématique globale offre un parallèle avec l'action destructrice de l'homme sur la nature, amenant le jeune public à une certaine conscience éthique, c'est finement joué. C'est de la fantasy jeunesse de haute volée.
Commenter  J’apprécie          230
Un an après la sortie en France du Tome 1 de Lightfall, voici la suite des aventures de Béa et Cad le Galdurien. L'oiseau Kest Ke Belenus, dont la légende dit qu'il a dévoré le soleil, est de retour après un long sommeil et souhaite détruire les Flammes qui apportent leur lumière au monde d'Irpa. Ayant survécu à une bataille contre les sbires de Kest, nos deux héros s'allient avec un Arsaï, mignonne petite créature usant d'étranges pouvoirs et de la syntaxe de Maître Yoda. Béa, toujours rongée par ses peurs dévorantes, reçoit une lettre de son grand-père cochon-sorcier disparu, qui l'enjoint à retrouver Lorgon l'Esprit des Eaux pour lui demander son aide dans le combat qui les attend. La quête continue et de nombreux périls attendent Béa et son compagnon de voyage le téméraire Cad.

Dans ce volume, nous retrouvons plusieurs personnages déjà rencontrés dans le Tome 1 et en découvrons de nouveaux. L'amitié entre Béa et Cad continue de s'étoffer et notre jeune héroïne commence à affronter son anxiété maladive avec davantage de conviction. Cet opus est plus sombre que le précédent (normal, Kest dévore les lumières) et les combats plus intenses encore. Les valeurs de l'amitié et du courage sont mises en exergue et des choses intéressantes nous sont révélées sur l'Histoire du monde d'Irpa.

Les dessins sont toujours aussi soignés et la mise en couleurs est un ravissement pour les yeux. L'agencement des vignettes contribue à donner un rythme dynamique à l'histoire. Ma fille a une fois de plus été charmée par cette bande-dessinée fantastique tout à la fois originale et belle, qui plaira aussi sans aucun doute aux plus grands, ne serait-ce que par ses qualités esthétiques. Vivement le tome 3 !
Commenter  J’apprécie          140
Lightfall, l'ombre de l'oiseau est aussi généreux que le précédent tome.
Tout aussi coloré.

On pourrait le croire moins contemplatif que son aîné mais en fait non. A deux ou trois reprises, par surprise, l'auteur nous offre, une fois la page tournée, une planche inattendue, à couper le souffle.
Ouh certes le trait est encore inégal. J'ai eu une fois encore des difficultés à comprendre ses planches obscures presqu'à chaque fois (ce qui est dommage puisque l'ombre dans ce tome s'épaissit et s'étend), et on réalise qu'il maîtrise bien mieux le dessin des anthropomorphes que des humanoïdes. Néanmoins le voyage reste très agréable et tout aussi prenant malgré l'épaisseur du volume.

La quête en elle-même est contée pour les plus jeunes, donc on réalise assez tôt qu'ils sont en train de la foirer mais ça n'en rend pas moins beau le chemin et la poésie de certaines scènes. Et je dois avouer que malgré mes ronchonnages, je suis très curieuse et ai grande envie de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          142
Dans ce deuxième opus de Lightfall : L'Ombre de l'Oiseau, l'épopée enivrante se poursuit avec panache. L'ombre menaçante de l'oiseau légendaire, Kest Ke Belenus, plane sur Irpa, dévastant chaque parcelle de lumière sur son passage. Béa et Cad, nos intrépides héros, sont de retour pour une aventure épique où l'amitié et le courage sont mis à l'épreuve. Accompagnés d'un nouvel allié improbable et de fidèles compagnons, ils affrontent des périls encore plus sombres et intenses. Entre révélations sur l'histoire d'Irpa et quête existentielle, ce récit ne manque pas de rebondissements. Tim Probert tisse avec habileté une trame narrative riche en émotions et en suspense, offrant une lecture captivante du début à la fin.

Les illustrations de Tim Probert sont tout simplement sublimes, transportant les lecteurs dans un monde enchanteur où chaque détail est soigneusement peaufiné. Les paysages imaginaires, empreints de poésie et de mystère, se déploient avec une beauté saisissante. La colorisation aquarellée ajoute une dimension onirique à l'ensemble, oscillant entre douceur et ténèbres, en parfaite adéquation avec l'atmosphère du récit. Les expressions des personnages sont parfaitement rendues, renforçant l'immersion du lecteur dans l'univers magique de Lightfall. Les planches en double page sont un véritable délice visuel, offrant des panoramas époustouflants qui captivent l'imaginaire.

Lightfall, tome 2 : L'Ombre de l'Oiseau est une véritable pépite de la bande dessinée jeunesse. Tim Probert nous entraîne dans une quête palpitante où l'amitié, le courage et la résilience sont mis à l'honneur. Une lecture aussi captivante pour les petits que pour les grands, Lightfall est une invitation à l'aventure et à la découverte, où la lumière brille même dans les ténèbres les plus profondes.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (2)
BoDoi
08 novembre 2022
L'’auteur américain truffe sa passionnante saga de messages que l’on décrypte à hauteur de son âge : sur l’empathie, l’écoute, les conséquences des choix que l’on fait, l’importance de se perdre ou d’échouer, la part sombre qui nous habite toutes et tous, ou encore sur ce que signifie « être un héros/une héroïne ».
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
06 septembre 2022
Attendu, le deuxième opus de Lightfall est une réussite. Une aventure épique dans un monde foisonnant qui donne envie de s'y perdre pour le découvrir. Un seul bémol : devoir attendre pour lire la suite !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être qu'un jour vous devrez aller récupérer un objet égaré dans un recoin étroit. Ou peut-être que vous serez fatigué et que vous aurez besoin d'un ami costaud pour porter quelque chose. Ou peut-être que vous voudrez qu'on vous fasse la lecture à voix haute. Il suffira de nous appeler !
Commenter  J’apprécie          30
- Voilà, je vous ai conduit à bon port. On est quittes.
- Là-haut.
- Cet endroit m'a l'air pavé de pièges et de trésors.
- Probable.
- Beaucoup de trésors ?
- Possible.
- Hum. Je vais peut-être y jeter un coup d'œil. M'assurer qu'il ne vous arrive rien.
Commenter  J’apprécie          30
- Ma maison... elle a disparu. Au fin fond de l'obscurité... Je ne pourrais jamais y retourner.
- Désolé, Béa.
- C'est idiot de s'arrêter à ça avec tout ce qui se passe. C'est juste que je n'y avais pas pensé.
- Ça n'a rien d'idiot. C'est important d'avoir un toit. D'avoir un chez-soi. Je comprends.
Commenter  J’apprécie          20
Je sais déja comment se termine cette histoire. D'une façon ou d'une autre, Irpa finira par replonger dans les ténèbres.
Non. Non! Nous n'allons pas abandonner ! Il y a forcément un moyen de régler tout ça, de trouver une issue meilleure. Un monde meilleur! Et nous le trouverons.
Commenter  J’apprécie          10
- Cet endroit m'a l'air pavé de pièges et de trésors.
- Probable.
- Beaucoup de trésors ?
- Possible.
- Hum. Je vais peut-être y jeter un coup d'œil. M'assurer qu'il ne vous arrive rien.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Tim Probert (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tim Probert
La chronique BD / Comics / Mangas de la Griffe Noire est de retour ! Cette semaine, pour l'épisode #1, Thomas revient sur les coups de coeur de cette année.
À retrouver sur lagriffenoire.com :
- Lightfall de Tim Probert chez Gallimard BD. - La dernière flamme (Volume 1), https://lagriffenoire.com/lightfall-vol01-la-derniere-flamme.html - L'ombre de l'oiseau (Volume 2) https://lagriffenoire.com/lightfall-vol02-l-ombre-de-l-oiseau.html
- Journal inquiet d'Istanbul (Tome 1) de Ersin Karabulut chez Dargaud. https://lagriffenoire.com/journal-inquiet-d-istanbul-tome-1.html
- Hoka Hey ! de Neyef aux Éditions Rue de Sèvres. https://lagriffenoire.com/hoka-hey.html
- Descender Intégrale, Volume 1, de Jeff Lemire chez Urban Comics. https://lagriffenoire.com/descender-integrale-tome-1.html
N'hésitez pas à partager !
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (651) Voir plus



Quiz Voir plus

Lightfall la dernière flamme

Comment s'appelle le personnage principal ?

Béatrice
Le Cochon Sorcier
Cad
Nimm

4 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Tim ProbertCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..