Quel tome mélancolique. J'ai terminé la lecture depuis plus d'une semaine, et en me replongeant dans les quelques pages annotées, j'ai la larme à l'oeil.
Merci, monsieur Oshimi, de proposer de tels ouvrages. Je me suis tellement retrouvé dans la période où Seiichi et son père "partagent" leur vie au moment où il est au lycée. Ce dernier semble vouloir rattraper le temps perdu, montrer qu'il est toujours (enfin ?) présent pour son fils. Il est rayonnant, et cela fait plaisir à voir. Nous avons le droit à un flashback des plus poignants. Malheureusement, pour Seiichi, tous ces efforts, à ce moment de son histoire, sont vains. Il a le courage de couper les liens pour prendre ses distances. Il part s'installer à Tokyo et commence à errer sans réel but. J'ai adoré.
Les rappels des traumatismes ont également captivé mon intérêt. La vie avance, mais les sévices persistent. Sans réel accompagnement, Seiichi ne peut vivre autrement à mon avis. Métro-boulot-dodo. Seul. Sans but. Il provoque limite sa propre fin tant il fait vivre son trouble de la réalité avec le personnage de Shige qu'il veut rejoindre. Je pense qu'il ne le sait pas, mais quelque part, cela lui permet de tenir. D'autre part, cela le maintient dans l'état chaotique dans lequel il a vécu depuis qu'il est né. Il faut quelque chose pour briser cette routine morose.
Je pense que l'auteur fait alors le choix de mettre en avant le dénouement de la vie du père comme élément pour perturber l'humeur désabusée de Seiichi. Il accompagne son père, respecte ses dernières volontés. Il semble ainsi clôturer son chemin de croix. On y retrouve alors une figure connue, avec son grain de beauté au coin de l'oeil, si caractéristique. Bon ou mauvais présage ? Dans tous les cas, cela va permettre à notre héros de poursuivre son chemin.
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Dans ce nouveau tome, nous retrouvons Seiichi plusieurs années après son procès. Il est libre mais il est toujours comme en prison, vivant avec le poids des conséquences sur ses épaules.
Ses relations avec son père sont distendues mais ce dernier essaie de garder le lien.
Pour le personnage de Seiichi ce tome est un nouveau tournant. Il va devoir choisir entre la mort ou la vie et une rencontre inattendue risque de tout remettre en question.
Ce tome est moins glauque, l'atmosphère moins pressante car l'emprise de la mère est absente. On fait un bond dans le temps et on avance dans l'histoire des personnage ce qui est appréciable. La fin donne envie de découvrir la suite et de voir les choix qui vont se faire.
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Un tome qui marque un tournant, à la fois question personnage et histoire. Seiichi est sorti de prison et s'est réintégré dans la société. J'ai bien aimé la façon dont S. Oshimi traite son quotidien sans vie, sans plaisir, sans couleurs. Une vie effacée par les drames familiaux et personnels. Une vie bousculée par la maladie du père de Seiichi. La mise en avant de leur relation compliquée m'a beaucoup peinée. le père était un personnage très effacé depuis le début et j'ai beaucoup aimé en découvrir plus sur lui, malgré le thème de la maladie. C'est un personnage à côté de la plaque, un peu comme tous les persos de ce titre haha, mais il a tant essayé à sa manière de maintenir le cap et d'aider son fils.
J'ai bien aimé qu'on reconnecte page après page avec Seiichi, qui n'offrait plus que du vide et de l'horreur depuis 2 tomes. C'est encore timide, mais le sent revenir à lui, même si son cauchemar de mère ne plane jamais loin. La fin du tome laisse suggérer que Seiichi puisse encore plus revenir à lui. On l'espère, en tout cas.
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Un tome rempli de tristesse et de mélancolie, qui marque une rupture dans le manga. On retrouve Seiichi après les évènements des tomes précédents, du temps a passé, mais tout n'est pas réglé, loin de là.
Les retrouvailles avec son père vont remettre sur le tapis des problèmes qui restent à traiter, comment Seiichi va-t-il gérer tout cela ?
J'ai beaucoup aimé ce tome, l'histoire avance, les personnages grandissent, et je me demande toujours comment cela va évoluer. Les dessins sont toujours aussi réussis et c'est un vrai plaisir de lecture.
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J'ai beaucoup aimé retrouver Seiichi adulte pour voir ce qu'il est devenu. Comment est-il ? Qu'elles sont ses pensées et ses préoccupations ?
Le mangaka réussi encore à nous transmettre tous ces sentiments par ses dessins.
Il y a encore quelques mystères sur l'ellipse entre la fin de son procès et maintenant que j'ai hâte de découvrir par la suite.
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Au bout d'un 12e volume une nouvelle fois très fort, on sentait bien que Shuzo Oshimi achevait là toute une grande partie de son oeuvre, et cela se confirme dès les toutes premières pages ou une longue ellipse a eu lieu, nous permettant de retrouver Seiichi en 2017, alors qu'il est désormais âgé de 36 ans.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Aucune parole ne suffirait à te demander pardon. Toute ma vie durant, je n'ai eu que des regrets. Alors j'aimerais qu'au moins, après ma mort, tu vives pour toi et pour personne d'autre. C'est mon unique souhait.
Le simple fait que tu ne m’aies pas tourné le dos, malgré ce que je suis… ça me suffit largement !
Pour vous occuper pendant le confinement, nous essayons de trouver différentes idées… Parmi elles, l'envie de vous proposer des contenus inédits, au format numérique. On commence avec "Kusakabe et moi", une histoire courte du très sulfureux Shûzô Oshimi ! On parle de ce projet dans le vidéo…
Cette histoire est à réserver à un public très averti, en raison de son contenu sexplicite. Mais si vous avez envie de l'acquérir, suivez le lien pour la commander :
https://bit.ly/2UYpsbx
Pour lire "Dans l'intimité de Marie" au format numérique :
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