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sur 2593 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aujourd'hui, je m'envole pour le Japon. Rendez-vous amoureux avec cette brune épicée biberonnée à la bière dès les prémices de l'enfance, de la gueuze à la Chimay au pays du saké. Sans stupeur, ni tremblement. J'ai toujours aimé boire des bières brunes avec une belle brune, surtout en tenue d'Adam et d'Eve. C'est comme ça qu'elle est la meilleure, la brune. D'ailleurs cela fait bien longtemps que je l'ai perdu de vue. Des mois que mon chemin solitaire s'est vu écarter de sa route, littéraire. Bref, je m'écarte de la voie de la bière, ou celle de l'amour, ou celle des cerisiers japonais. En 1989, Amélie atterrit au Japon, comme un retour au pays de son enfance. Elle donne des cours de français – ou de belge, va savoir les mystères du langage et son décodage – et tombe amoureux de son élève, Rinri. Et comme Rinri rime avec Amélie, je laisse de côté la Kirin, bonne pour accompagner quelques sushis et autres yakitoris, pour me rincer l'oeil d'une belle gueuze, une geisha au kimono entrouvert, sers-moi donc une Chimay que je mate ton sexe épilé.

Un roman léger, légèrement autobiographique, qui prête parfois à sourire ; le choc des cultures est toujours source d'amusement ou de quiproquo. Orient-occident, deux mondes qui s'affrontent, deux perceptions différentes de la vie, et de l'amour. Si j'ai souri un peu à la lecture de celui-ci, il m'a aussi entrouvert les portes d'une certaine nostalgie enfouie à la surface de ma mémoire. Gravir le Mont Fuji est une expérience inoubliable, me dire que je l'ai fait quelques mois avant Amélie me renvoie à mes lointains souvenirs. Me dire aussi que j'aime boire des Chimay en compagnie du sourire, le plus beau, d'une brune me plonge dans ce spleen indéfinissable qui a plongé dans ma vie depuis tant d'années maintenant.

Si « Stupeur et tremblements » m'avait fait frissonner de plaisir, voir même sourire, ce nouveau tome des aventures d'Amélie au pays du soleil levant, m'a paru plus long, pourtant Amélie la prolifique ne fait guère dans la longueur romanesque. Mais le temps a passé depuis la découverte de ce premier roman, les souvenirs du Japon sont encore présents dans mon esprit, mon âme s'est perdu entre les pages de la vie, Amélie a vécu cette ébauche d'amour, Rinri est resté sur le quai d'une gare. Mais voilà les hommes aiment en silence, les femmes expriment leur amour, et celui d'Amélie se terminera par un billet sans retour pour sa terre d'adoption, celle de la gueuze et de l'écriture. Ce fut probablement salutaire pour l'écrivain renommée qu'elle devint ensuite...
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Je dois avoir lu, en tout et pour tout, un seul roman d'Amélie Nothomb dans ma vie, et je ne me souviens même plus duquel il s'agissait...
Par contre, je me souviens m'être fait la réflexion que c'était une lecture agréable et rapide, sans plus.
Etant donné qu'elle fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps et que son visage aux lèvres rouges semblait occuper tout le petit espace de la boîte à livres, j'ai décidé de l'embarquer pour une deuxième chance.
Ni d'Eve ni d'Adam n'est donc pas un choix délibéré puisque fruit du hasard et j'ignore si ce titre fait partie des best-sellers qui tiennent leurs promesses.
A nouveau j'ai pensé, agréable à lire et vite lu.
Cette biographie pleine d'autodérision et de fantaisie dans laquelle Amélie nous parle de son aventure nipponne est en totale harmonie avec la personnalité haute en couleur de l'écrivaine.
J'ignorais qu'elle était née au Japon et avait conçu pour ce pays un grand amour.
Sa plume alerte décrit avec talent et humour des anecdotes cocasses, telles son ascencion du mont Fuji, dont on se demande d'ailleurs si elle s'est bien déroulée de la sorte, ou la dégustation de la fameuse fondue au fromage.
La rapidité de lecture et la fluidité du style des romans d'Amélie Nothomb m'incitent à poursuivre ma découverte, très tranquillement et sans précipitation...quand l'occasion se représentera.
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Depuis son premier roman, Amélie Nothomb participe à chaque rentrée littéraire. Une constance qui peut susciter une impatience chez certains, des railleries ou l'indifférence chez d'autres. Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas le gage d'un livre toujours réussi.

Ni d'Eve ni d'Adam est un petit roman qui aborde les différences culturelles dans le cadre d'une relation de couple et plus particulièrement son expérience durant un de ses séjours au Japon. Nous voici donc avec une classique histoire d'amour entre une occidentale et un Japonais, avec l'attendu choc des cultures.

L'histoire est banale et peine à captiver le lecteur. Heureusement Nothomb use parfois de métaphores heureuses, ou de mots peu utilisés de nos jours, qui « réveillent » l'attention du lecteur. Nous assistons à une sorte de remake de Duras en pâle comédie sentimentale qui passe en revue tous les clichés sur le Japon.

Ni d'Ève ni d'Adam est un petit roman qui se lit très vite et qui s'adresse à de jeunes lecteurs, des adolescentes la plupart du temps, qui vaut surtout pour son évocation du Japon, du moins du point de vue d'Amélie Nothomb. Celle-ci reste très discrète sur ses sentiments durant la description de sa relation à travers le prisme du décalage des cultures, et on a souvent l'impression de lire les mémoires d'une personne qui nous est indifférente.

Cet ouvrage autobiographique (l'est-il vraiment ?) est d'une grande banalité. Pourtant, « un très bon Nothomb » peut-on souvent lire dans les critiques ; sur une échelle de Nothomb, peut-être ?
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Pourtant j'avais décidé plus de romans d' Amélie Nothomb ! les derniers lus m'avaient laissé un sentiment de facilité, de légèreté et effectivement de tous ceux que j'ai pu lire, hormis Stupeur et tremblements, du vent il ne reste rien dans ma mémoire même pas les titres c'est tout dire ! Alors lorsque pour un motif bien futile - un challenge - c'est peu dire je me suis décidée à replonger dans l'univers d' Amélie Nothomb je n'en menais pas large... Et ô surprise je me suis surprise à apprécier ce que je lisais . Ce roman purement autobiographique nous raconte son histoire d'amour avec Rinri ce jeune japonais , issu d'une riche famille de joaillers, qui se prend d'amour pour elle et veut même l'épouser. C'est aussi un regard tendre mais lucide sur ce Japon qu'elle aime , qu'elle vénère , gens , coutumes, paysages tout est prétexte à une narration légère souvent drôle, Amélie Nothomb manie admirablement l'autodérision! Au final une expérience agréable mais pas suffisamment convaincante pour me donner envie de récidiver.
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Amélie a vingt-et-un ans et se rend à Tokyo au Japon, pays de sa naissance et de ses cinq premières années de vie. Elle ne connaît pas Tokyo mais le Japon occupe une place privilégiée dans son coeur de Bruxelloise. Elle prend des cours de japonais à l'Université et donne des cours de français à un unique élève Rinri âgé de vingt ans. Les jalons sont posés, au lecteur d'apprécier ce roman intimiste et de lecture agréable.
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Mon dieu qu'il est loin le temps où je me jetais à corps perdu dans l'oeuvre de la femme la plus déjantée de Belgique (après Annie Cordy cela va sans dire). On le sait, Amélie Nothomb est généreuse en tout : en romans, en interview, en consommation de champagne… Je ne m'étendrai pas sur son rythme de production littéraire digne du plus zélé des stakhanovistes, ce billet n'est pas l'endroit où en débattre. Je vais donc vous parler d'un de ses derniers romans, un des plus autobiographiques après Stupeurs et tremblements, il s'agit donc de Ni d'Eve ni d'Adam.

Comme souvent c'est un film qui m'a gentiment poussée vers l'achat du livre, adapté au cinéma sous le titre de la fiancée de Tokyo. J'ai adoré. Et comme vous l'avez deviné, ma curiosité attisée, j'ai accouru chez un libraire et je l'ai dévoré (le livre, pas le libraire ;)) en une après-midi.

Stupeurs et tremblements nous racontait l'univers impitoyable du monde de l'entreprise nippone où dévotion ultime au patron et hiérarchie mènent à des extrêmes ô combien pénibles. La jeune Amélie Nothomb en a fait les frais et le raconte d'ailleurs avec humour et pertinence. Mais avant d'intégrer Yamamoto, la fameuse firme (et même pendant), la jeune Amélie s'est entichée d'un jeune japonais, Rinri, qui lui a fait découvrir le monde nippon, ses exubérances (l'épisode de l'appareil à fondu et de son fromage en plastique vaut le détour), ses us et coutumes, ses travers (la femme est une « chose » qui se doit à un maintien en toute circonstance). Sans jamais en tomber amoureuse, Amélie apprécie de découvrir à ses côtés le pays de son enfance (elle y est née et y a vécu jusqu'à ses 5 ans), elle qui rêve de devenir et d'incarner la parfaite nippone. Entre cours de français très pittoresques donnés à Rinri qui se passionne pour la culture française (pas de bol Amélie est belge) et voyages à travers le pays des samouraïs, Amélie exulte et tente de trouver sa place. Ce qui n'est jamais simple, notre héroïne en fait les frais. Mais est-ce au final ce dont elle a toujours rêvé ? Y a t-il un décalage entre le japon rêvé et magnifié de son enfance et la dure réalité d'un pays certes pittoresque, mais impitoyable. Amélie doit-elle faire le choix d'une parfaite vie rangée auprès de Rinri au risque de perdre sa liberté et son indépendance qui lui sont si chères ? Autant de questions abordées dans ce roman attachant, drôle (certains épisodes sont véritablement tordants) et touchant. Je retrouve la Amélie Nothomb que j'ai tant aimée au début avec Hygiènes de l'assassin ou Stupeurs et tremblements. Certes, mon attrait pour le pays du soleil levant et la façon si particulière qu'a Amélie Nothomb d'en parler, ont conditionné mon goût pour ce roman. Et c'est très bien !

Alors rendons justice à madame Nothomb : du talent, elle en a. Et je le retrouve tout entier dans ce roman.
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Au risque de susciter de violentes réactions à mon encontre, je dois avouer qu'Amélie Nothomb n'est pas quelqu'un que j'apprécie spontanément (allez-y, lâchez les chiens…). Et ne me demandez pas pourquoi, en toute humilité, je suis incapable de le justifier (avec cela, il s'enfonce, le gaillard…). le personnage peut-être, trop haut en couleurs, trop exubérant, trop productif, trop quoi…

J'ai pourtant suivi le conseil de lecture d'une personne qui m'est chère, et j'ai lu « ni d'Eve ni d'Adam ». Et j'ai plutôt bien aimé (allez hop, viens t'excuser maintenant sur la place publique de tes préjugés envers Amélie…). Oui, ce récit donne furieusement envie de préparer ses valises, et de partir séance tenante pour le Japon. Un pays absolument fascinant en raison de ses traditions, sa culture, ses paysages. Un choc je suppose pour les Européens que nous sommes.

Oui, j'ai donc apprécié cette lecture (et après j'en ai fini avec mon acte de contrition…). Amélie (nous sommes familiers dorénavant) nous livre un récit intime, d'une plume alerte, légère, enthousiaste. En évoquant avec honnêteté le rôle qu'elle a joué dans la fin de sa relation amoureuse. Un récit un peu trop intime peut-être ? Je vous le dis, Amélie, c'est souvent un peu trop…
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J'ai lu « Stupeurs et tremblements », lecture scolaire obligatoire du fiston. C'était il y a longtemps. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, j'ai lu, sans plus.
Et puis, dans le bac des livres voyageurs de ma gare, il y avait celui-ci.
« Ni d'Eve, ni d'Adam » d'Amélie Nothomb est inspiré de sa vie au Japon. Ce roman se situe autour des événements relatés dans « Stupeurs et tremblements » et raconte son histoire amoureuse avec Rinri, un jeune japonais de bonne famille. Amélie est alors âgée de 21 ans et donne des cours particuliers de français.
Avec son style inimitable et son écriture fine, parsemée de touches d'humour et d'autodérision parfois un peu surréaliste, Amélie parle de son amour pour le Japon et sa culture. Sa liaison amoureuse n'est qu'un prétexte pour explorer les différences culturelles dans une relation de couple. L'histoire est banale et j'ai passé un bon moment mais c'est tout.
La couverture est jolie même si on l'on y voit encore sa tête. Quasi tous ses livres portent sa photo en couverture.

J'ai un problème avec Amélie Nothomb.
Amélie, avec ses yeux clairs, sa peau diaphane, sa bouche rouge et ses cheveux noirs, n'a rien de Blanche-Neige. Ses chapeaux extravagants et son maquillage vif me la font comparer au chapelier fou d'Alice. L'excentricité, qui lui fait donner des interviews dans des cimetières, qui lui fait déclarer qu'elle se délecte de fruits pourris et boire du champagne à jeun, m'insupporte. Son personnage exagéré m'irrite. Mais bon, le surréalisme est belge, tout comme elle.
Et toutes ces considérations personnelles n'entrent pas dans le cadre d'une critique de livre.
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N°783 – Août 2014.

NI D'EVE NI D'ADAM - Amélie Nothomb – Albin Michel.

C'est un récit autobiographique où Amélie Nothomb, étudiante en japonais, décide de donner des cours de français à un jeune nippon énigmatique, Rinri. Elle relate par le menu cette expérience qui la conduit inévitablement à avoir une liaison avec lui. Il présente d'ailleurs comme « sa maîtresse », terme à la fois ambigu et révélateur compte tenu du contexte. Elle est de ce fait reçue dans sa famille et se demande quel rôle joue chacun de ses membres. C'est l'occasion pour elle de parler de la société japonaise, des rituels qui la gouvernent, de l'élitisme qui est en vigueur ici plus qu'ailleurs et qui affecte les enfants dès leur plus jeune âge, de l'homosexualité qui a longtemps été interdite par la loi, de l'addiction au travail des Japonais. On a ainsi droit à la cérémonie du thé, aux cerisiers en fleurs au printemps, au Mont Fuji, à la politesse traditionnelle, à la technologie avancée... le garçon se révèle romantique, enfin version japonaise, tout comme est japonaise sa version de la cuisine occidentale, c'est à dire ratée malgré toute sa bonne volonté, alors qu'Amélie s'attendait à manger des sushis et des sashimis. Il est original, voyageur volontiers solitaire et surtout... sans appareil photo ! Quant à elle, elle devient la fiancée officielle de Rinri, ce qui lui vaut la curiosité des grand-parents, le respect poli de son père mais la haine tenace de sa mère. Non seulement elle lui prend son fils mais en plus elle est étrangère, pourtant elle a vécu très jeune au Japon, parle couramment la langue. Elle est presque déjà Japonaise !Pour autant la fin diffère quelque peu de ce qu'on peut imaginer. C'eût été un « happy end » un peu trop facile et que dans d'autres chroniques j'ai déploré. Et puis la liberté existe, même si elle ressemble à une impasse et si on veut à toute force refuser le chemin tracé ! C'est vrai que le mariage est une grave décision qui engage toute une vie, même si, à tout le moins en occident, le divorce vient souvent le conclure. Ce Rinri semblait non seulement très prévenant mais surtout très amoureux. Cela sentait non seulement le beau et riche mariage mais surtout le mariage d'amour, ce n'est pas si fréquent, cela faisait peut-être trop « prince charmant » ou trop « midinette », je ne sais pas ? Alors la fuite reste, dans ce domaine comme dans bien d'autres, une forme de solution, même après deux années d'apparent bonheur. Cela ressemble quand même à un gâchis, à une sorte d'échec qu'encore une fois l'écriture a réussi à exorciser.
Le livre refermé, j'avoue que j'ai ressenti de la sympathie pour ce jeune japonais qui méritait peut-être mieux que cela, mais c'est peut-être mon côté « fleur bleue » ? Pour moi qui dans le domaine de la civilisation et de la culture nippone n'y connaît rien, je confesse quand même que ce livre est intéressant sur le plan documentaire. On y apprend ainsi les us et coutumes du pays, les légendes, l'histoire, la géographie, l'art culinaire... Ce récit précède l'expérience professionnelle malheureuse de l'auteur dans une grande entreprise japonaise narrée dans « Stupeur et tremblements » (La Feuille Volante n° 771), il en est l'exact contraire, entre jubilation et culpabilité.
Je m'aperçois avec un certain étonnement que je lis les oeuvres d'Amélie Nothomb dans le seul but de pouvoir m'en faire une idée et ainsi pouvoir en parler puisqu'elle est un auteur médiatique et, à ce titre, fait partie de la culture, mais en aucun cas par réel intérêt personnel ou par plaisir. Je dois cependant reconnaître que le texte est agréable à lire, sans fioriture excessive, d'une écriture agréable et que, lorsqu'elle choisit de relater une expérience personnelle, l'auteur est bien meilleure que dans le domaine de la fiction .
©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Ni bon, ni mauvais. Une impression de déjà lu, ce roman ressemble trop à Stupeur et tremblements, le style et parfois trop scolaire.
La française amoureuse de Rinri aurait pu pimenter un peu le roman, au final sans plus, elle est là comme une vieille enseigne qui clignote, là plupart du temps éteinte et parfois ah ! Ah non, elle est déjà repartie dans les abîmes du livre avec les potes de Rinri qu'on ne connaîtra que trop vaguement à mon goût.
Tout n'est pas négatif, je l'aime bien ce jeune japonais et l'histoire à quand même su me porter.

Ce que j'aime et ce que je déteste de Nothomb en un volume.
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