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EAN : 9782073064912
Gallimard (25/04/2024)
3.96/5   1760 notes
Résumé :
"Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu'il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui ? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n'as pas de nageoires ? Vas-tu lui dire en face ce que tu penses ?" Son frère se taisait, et Edouard poursuivit : "Si tu ne lui disais que la vérité, que ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (60) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1760 notes
Il ne vous dit peut-être pas grand-chose, ce recueil de nouvelles rédigées au cours des années soixante, et pourtant l'essentiel de son auteur est là.

« Risibles amours » c'est un peu l'oeuvre à part. La quasi première de Kundera. Aboutie pourtant, et remarquablement construite, elle signe la genèse de sa vocation d'écrivain ainsi que l'éclosion des thèmes qu'il scrutera plus tard au fil de ses livres.

Pas totalement captivée au départ, j'avoue, je me suis finalement laissé séduire par la succession de ces nouvelles singulières et par l'intéressante cohésion qui les unit l'air de mine de rien, chacune, en outre, augurant clairement d'un roman à venir, tel « La valse aux adieux » dont je me suis régalée il n'y a pas si longtemps.

La comédie humaine est son terrain de jeu et à travers l'apparente légèreté de sa prose Kundera me fait souvent l'effet d'un enfant moqueur, contemplant la société des adultes d'un oeil sarcastique et terriblement lucide. Une philosophie déjà bien présente dans ces sept nouvelles, comme un subtil condensé des oeuvres qui suivront.

Alors si l'on ne devait lire qu'un seul Kundera, finalement, ce serait peut-être bien celui-là.


Lien : https://minimalyks.tumblr.com/
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7 nouvelles ayant souvent pour thème le mensonge, le sexe, la manipulation. Paru en 1970 après son roman La plaisanterie. C'est souvent drôle, des fins réussies, très agréable à lire. Travers de la société, jeunes tombeurs, corps vieillissant, jeux de l'amour, plaisanteries. Voici le Kundera que j'aime.
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Outre le style inimitable de Kundera, ce qu'il est essentiel de relever dans ce livre, c'est la toute petite phrase de fin : "Écrit en Bohème entre 1959 et 1968". En les resituant dans leur contexte, elle donne tout leur sens à ces (pas si) "risibles" nouvelles pragoises.

Entre 1953 et 1968, la République Socialiste Tchécoslovaque, qui fait partie du Bloc Soviétique, est dirigée par Antonin Novotny qui se trouve également à la tête du Parti Communiste Tchécoslovaque.
Ce dernier entame un processus de déstalinisation moins rapide que dans les autres pays d'Europe de l'Est. le régime se caractérise par l'absence de démocratie, un parti unique et une répression des opposants par la police et le service des renseignements, la Sécurité d'État tchécoslovaque. La censure frappe les écrivains et les artistes;
1968, Printemps de Prague - Alexandre Dubcek, qui devient premier secrétaire du Parti Communiste Tchécoslovaque en Janvier 1968, engage une série de réformes libérales. le 5 Mars 1968, la censure est supprimée. En Avril est accepté le principe d'un "socialisme à visage humain". Des écrivains emprisonnés pour délit d'opinion sont libérés. L'attitude de l'état vis-à-vis de l'Église devient plus conciliante. Mais cette politique est très critiquée dans les autres pays du Bloc de l'Est qui craignent que la Tchécoslovaquie ne serve d'exemple.
Dans la nuit du 20 au 21 Août 1968, les troupes du pacte de Varsovie entrent en Tchécoslovaquie. C'est la fin du Printemps de Prague.

Pardon pour cette petite page d'Histoire (puisée dans Encyclopædia Universalis) mais elle n'est pas superflue pour apprécier pleinement ces "Risibles amours".

Ce fût incontestablement un agréable moment de lecture (même s'il ne m'a pas non plus transcendée) car il m'a, pour le moins, fortement intéressée.
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François Ricard, l'un des plus fins connaisseurs de l'oeuvre de Milan Kundera, insiste sur le fait que le recueil de nouvelles Risibles amours est la matrice de l'oeuvre à venir, mais qu'on ne saurait le réduire à une oeuvre de jeunesse car c'est au contraire une oeuvre d'une grande maturité. Dans un entretien de 1988, Kundera rappelle le rôle décisif qu'a joué dans son évolution artistique l'écriture de Personne ne va rire, la première nouvelle du recueil. En effet, jusque-là, il s'essayait à toutes sortes de genres littéraires : musique, poésie, pièce de théâtre. « Avec le premier récit de Risibles amours (écrit en 1959), j'ai eu la certitude de m'être trouvé. Je suis devenu prosateur, romancier, et je ne suis rien d'autre. » Kundera revient dans Testaments trahis sur cette époque de sa vie. « La seule chose que je désirais alors profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un « genre littéraire » parmi d'autres; ce fut une attitude, une sagesse, une position. »
C'est pour son regard lucide et désabusé, pour son humour désespéré aussi, que j'aime tant l'oeuvre de Kundera. Elle est pour moi à la fois un stimulant puissant et une boussole m'aidant à m'orienter dans l'existence.

Je désire à cet égard mentionner trois des sept nouvelles qui composent le recueil :
- Dans Personne ne va rire, le narrateur, en même temps qu'il fête son récent succès (être enfin édité dans une revue prestigieuse), reçoit une lettre d'un prétendu admirateur sollicitant de sa part une faveur. Cette requête émanant d'un personnage obscur va entraîner le narrateur dans un engrenage infernal et le mener à sa perte : « Je m'imaginais, ce soir-là, boire à ma réussite et je ne me doutais pas le moins du monde que c'était le vernissage solennel de ma fin ». C'est un procédé analogue à celui que Kundera mettra en oeuvre, quelques années plus tard, dans La plaisanterie : un incident dérisoire, une carte postale à l'humour douteux dans La plaisanterie, une lettre quémandant une faveur dans Personne ne va rire, entraînent des conséquences dramatiques pour le héros, éjecté de sa propre vie et condamné au bannissement. J'ai vu un écho de ce procédé dans La tache de Philip Roth. Là encore, un incident minuscule, en l'occurrence une expression ironique prononcée par un éminent professeur d'université à l'égard d'un de ses étudiants, déclenche une monstrueuse polémique à l'origine de l'éviction du professeur.

- Dans Que les vieux morts cèdent la place aux jeunes morts, deux voix, celle d'une homme et celle d'une femme, font avancer en alternance le récit. Une femme se rend dans une petite ville de Bohème où son mari, mort dix ans plus tôt, est enterré. Elle a oublié de renouveler la concession et espère, en se rendant sur place, réparer son erreur, en pure perte : « Elle leur reprocha de ne pas l'avoir avertie qu'il fallait renouveler la concession, et ils lui répondirent qu'il y avait peu de place au cimetière et que les vieux morts devaient céder la place aux jeunes morts. » Bouleversée et indignée, elle se promène alors, sans but, dans la ville en attendant l'heure du train qui doit la ramener à Prague, quand elle rencontre par hasard un homme encore jeune avec qui elle eut une brève liaison quinze ans plus tôt. L'homme était alors un tout jeune homme et elle, une femme ayant dépassé la quarantaine. Il l'invite dans son studio et, en dépit ou à cause de son aspect vieilli (qui l'attire et le dégoûte à la fois), souhaite reprendre et approfondir avec elle l'acte sexuel consommé quinze ans plus tôt. Elle résiste, au motif qu'elle ne veut pas souiller l'image iconique qu'il a conservée d'elle durant toutes ces années, puis finalement cède à son désir.

- Dans Edouard et Dieu, à l'humour féroce, on retrouve le procédé qui consiste à rendre responsable d'un engrenage qui le dépasse une décision a priori mineure prise par le héros. Edouard, un peu perdu dans une petite ville de Bohême, se consume de désir pour Alice, une jeune fille pieuse qui croit avec ferveur en Dieu et obéit scrupuleusement à ses commandements. L'un d'entre eux en particulier désespère Edouard : ne pas avoir de relation sexuelle hors mariage. Et Edouard, bien sûr, n'a qu'une obsession : faire céder la dévote Alice. Pour ce faire, il use de divers stratagèmes dont celui de faire semblant d'être un fervent croyant. Hélas, il ne fait pas bon être croyant dans un pays communiste et son zèle finit par lui causer des ennuis dans l'école où il occupe un poste d'instituteur. Il est convoqué par un Conseil composé de la directrice, une femme laide et sèche qui l'a embauché et qui éprouve un net penchant pour sa jeunesse, de la concierge, d'un instituteur et d'un inspecteur. le premier réflexe d'Edouard est de leur avouer la supercherie, mais il se ravise aussitôt :
« Il comprenait qu'en leur disant cela il ne ferait malgré lui que tourner en dérision leur sérieux; il comprenait que ces gens n'attendaient de lui que des faux-fuyants et des excuses, et qu'ils étaient prêts à les rejeter. Et il comprit (d'un seul coup, car il n'avait pas le temps de réfléchir) que le plus important pour lui, à cet instant, c'était de demeurer semblable à la vérité, ou, plus exactement, semblable à l'idée que ces gens s'étaient faites de lui. »
Il leur avoue donc qu'il croit vraiment en Dieu. Et c'est cette « franchise » qui le sauve, enfin, si l'on peut dire. Car désormais, il s'engage à se faire « rééduquer » par la directrice ce qui, en réalité, revient à coucher avec elle. Ce faisant, l'écho de son « martyr » et de sa résistance à ses « bourreaux » a fait le tour de la ville et est parvenu aux oreilles d'Alice qui, de froide et distante, devient tendre et aimante. Edouard réussit enfin à obtenir de la jeune femme qu'elle se donne à lui. Mais, las, au lieu de le faire accéder au bonheur tant espéré, sa volte-face met fin à son désir pour elle. Ce thème de la fin du désir celui-ci aussitôt consommé n'est pas franchement nouveau, mais il prend, sous la plume de Kundera, une connotation singulière qui le rend à mes yeux tout à fait intéressant :
« Et il comprenait avec tristesse que l'aventure amoureuse qu'il venait de vivre avec Alice était dérisoire, faite de hasards et d'erreurs, dépourvue de sérieux et de sens (…); et il se dit tout à coup que tous les gens qu'il côtoyait dans cette ville n'étaient en réalité que des lignes absorbées dans une feuille de papier buvard, des êtres aux attitudes interchangeables, des créatures sans substance solide; mais ce qui était pire, ce qui était bien pire, c'est qu'il n'était lui-même que l'ombre de ces personnages-ombres, car il épuisait toutes les ressources de son intelligence dans le seul dessein de s'adapter à eux et de les imiter, et il avait beau les imiter avec un rire intérieur (…) cela ne changeait rien, car même une ombre qui ricane est encore une ombre, une chose seconde, dérivée, misérable. »
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Comme Milan Kundera le précise à la fin, « Risibles amours » est « écrit en Bohême entre 1959 et 1968 ». Il parait pour la première fois en France en 1970 avec une traduction de François Kerel. L'auteur reprendra cette version pour en restituer une ultime et définitive en 1986.
« Risibles amours » est un recueil de sept nouvelles décrivant les mécanismes de la relation amoureuse entre des personnages lambda, sans distinction de classe sociale. L'auteur propose l'étude critique de cette construction ou déconstruction du rapport interhumain, un échantillonnage de cet art de la séduction et l'inventaire de ses composantes, le hasard de la rencontre, le rapport de force (manipulation, possession, ascendance, mépris, ignorance…), l'illusion par le mensonge ou la mauvaise interprétation, la lutte des sentiments, les besoins charnels…
« Risibles amours » bien que paru après « La plaisanterie », va servir de creuset pour l'ensemble des romans de Milan Kundera.
Encore une fois, l'écriture magistrale de Kundera subjugue, ses idées fédèrent, c'est un grand moment de lecture et une rencontre littéraire importante et captivante.
Mais mieux que de lire ces quelques lignes, il faut lire la postface de François Ricard qui propose une analyse beaucoup plus érudite de cette oeuvre.
Traduction de François Kerel, postface de François Ricard, édition revue par l'auteur.
Editions Gallimard, Folio, 316 pages.
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Citations et extraits (183) Voir plus Ajouter une citation
Si l'on était responsable que des choses dont on a conscience, les imbéciles seraient d'avance absous de toute faute. L'homme est tenu de savoir. L'homme est responsable de son ignorance. L'ignorance est une faute.
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Je crois qu'un homme et une femme s'aiment davantage quand ils ne vivent pas ensemble et quand ils ne savent l'un de l'autre qu'une seule chose, qu'ils existent, et quand ils sont reconnaissants l'un envers l'autre parce qu'ils existent et parce qu'ils savent qu'ils existent. Et ça leur suffit pour être heureux. Je te remercie (...), je te remercie d'exister
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« Je sais que tu as toujours été un type droit et que tu en es fier. Mais pose-toi une question : Pourquoi dire la vérité ? Qu'est-ce qui nous y oblige ? Et pourquoi faut-il considérer la sincérité comme une vertu ? Suppose que tu rencontres un fou qui affirme qu'il est un poisson et que nous sommes tous des poissons. Vas-tu te disputer avec lui ? Vas-tu te déshabiller devant lui pour lui montrer que tu n'as pas de nageoires ? Vas-tu lui dire en face ce que tu penses ? Eh bien, dis-moi !" Son frère se taisait, et Édouard poursuivit : "Si tu ne lui disais que la vérité, que ce que tu penses vraiment de lui, ça voudrait dire que tu consens à avoir une discussion sérieuse avec un fou et que tu es toi-même fou. C'est exactement la même chose avec le monde qui nous entoure. Si tu t'obstinais à lui dire la vérité en face, ça voudrait dire que tu le prends au sérieux. Et prendre au sérieux quelque chose d'aussi peu sérieux, c'est perdre soi-même tout son sérieux. Moi, je dois mentir pour ne pas prendre au sérieux des fous et ne pas devenir moi-même fou. »
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[ Incipit ]

« Verse-moi encore un verre de slivovice », me dit KIara, et je ne fus pas contre. Nous avions trouvé pour ouvrir la bouteille un prétexte qui n'avait rien d'extraordinaire, mais qui tenait : je venais de toucher ce jour-là une assez jolie somme pour une longue étude parue dans une revue d'histoire de l'art.
Si mon étude avait fini par être publiée, ça n'avait pas été sans mal. Ce que j'avais écrit n 'était qu'épines et polémiques. C'est pourquoi la revue La Pensée plastique, avec sa rédaction grisonnante et circonspecte, avait refusé ce texte que j'avais finalement confié à une revue concurrente, moins importante il est vrai, mais dont les rédacteurs sont plus jeunes et plus irréfléchis.
Le facteur m'avait apporté le mandat à la faculté, ainsi qu'une lettre. Lettre sans importance et que je parcourus à peine le matin, frais émoulu de ma toute nouvelle grandeur. Mais une fois de retour à la maison, tandis que l'on approchait de minuit et que le niveau baissait dans la bouteille, pour nous amuser je pris cette lettre sur mon bureau et la lus à Klara :
« Cher camarade - et si je peux me permettre d'user de ce terme - cher collègue - pardonnez à un homme auquel vous n'avez jamais parlé de votre vie de prendre la liberté de vous écrire. Je m'adresse à vous pour vous prier de bien vouloir lire l'article ci-joint. Je ne vous connais pas personnellement mais je vous estime, car vous êtes à mes yeux l'homme dont les opinions, le raisonnement, les conclusions m'ont toujours paru corroborer de manière surprenante les résultats de mes propres recherches... » Suivaient de grands éloges de mes mérites et une requête : il me demandait d'avoir l'obligeance de rédiger une note de lecture à l'intention de la revue La Pensée plastique qui, depuis six mois, refusait et dénigrait son article. On lui avait dit que mon avis serait décisif, de sorte que j'étais désormais son seul espoir, la seule lueur dans ses ténèbres têtues.
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Était-il donc tellement naïf et inexpérimenté qu'il ne pouvait pas distinguer une jolie femme d'une laide ?
Non, il n'était pas à ce point dépourvu d'expérience, il avait déjà connu plusieurs femmes et il avait eu avec elles toutes sortes d'intrigues, mais il s'était toujours beaucoup plus soucié de lui-même qu'il ne s'était occupé d'elles. Considérons par exemple ce détail remarquable: il se rappelait exactement comment il était habillé le jour où il était sorti avec une telle, il savait que tel et tel jour il portait un pantalon trop large et qu'il en était malheureux, il savait qu'un autre jour il portait un sweater blanc dans lequel il se faisait l'effet d'un sportif élégant, mais il ne se rappelait absolument pas comment était habillées ses amies.
Oui, c'est en effet remarquable : à l'occasion de ses brèves aventures, il se livrait, devant la glace, à de longues et minutieuses études de sa propre personne, alors qu'il n'avait qu'une perception globale et superficielle de ses vis-à-vis de sexe féminin ; il se souciait beaucoup plus de l'image qu'il donnait à sa partenaire que de l'image que celle-ci lui offrait. Cela ne veut pas dire que c'était pour lui sans importance si la jeune femme avec qui il sortait était belle, ou ne l'était pas. Bien au contraire. Car, outre qu'il était vu lui-même par les yeux de sa partenaire, tous deux étaient vus et jugés ensemble par les yeux des autres (par les yeux du monde), et il tenait beaucoup à ce que le monde fût satisfait de son amie, sachant qu'en la personne de son amie, son choix, son goût, son niveau seraient jugés, donc lui-même. Mais précisément parce qu'il s'agissait du jugement des autres, il n'osait pas trop se fier à ses propres yeux ; jusque-là, au contraire, il s'était contenté de prêter l'oreille à la voix de l'opinion générale et de s'identifier à elle.
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Vidéo du 12 juillet 2023, date à laquelle le romancier tchèque naturalisé français, Milan Kundera, s’est éteint à l’âge de 94 ans. La parution en 1984 de son livre "L’Insoutenable légèreté de l’être", considéré comme un chef-d'œuvre, l'a fait connaître dans le monde entier. Milan Kundera s’était réfugié en France en 1975 avec son épouse, Vera, fuyant la Tchécoslovaquie communiste (vidéo RFI)
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