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EAN : 9782711201044
227 pages
Les Arènes (17/04/2019)
4.09/5   11 notes
Résumé :
Un jour de chasse comme un autre, Stéphane croise un grand cerf blanc. Un fugace échange de regards et l’animal disparaît. Quelques jours plus tard, le cerf provoque un accident : la femme de Stéphane est morte.
Lancé dans une traque obsessionnelle, obsédé par la soif de vengeance, le chasseur se fond dans la forêt. Il en réapprend tous les codes. Chaque pas dans les bois le rapproche du rendez-vous fatidique avec le cerf.
De l’homme et de la bête, un ... >Voir plus
Que lire après Ma douleur est sauvagerieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Embarrassée pour faire ma critique .
2ème roman que je lis de cet écrivain et un peu déçue j'avais préféré au niveau du style et de l'histoire: D'ombres et de flammes.
Nous retrouvons dans celui- ci,le domaine de la chasse ,cher,à Pierric Guittaut.
Un jour de chasse,Stéphane croise le regard d'un grand cerf blanc ,un albinos et la une chose étrange se produit : Stéphane est tétanisé ,n'arme pas et ne tire pas,pourquoi ,il ne comprend pas. Quelques jours après, il reçoit un soir la visite des gendarmes : sa femme qu'il adore à eu un accident en rentrant chez elle sur une route au milieu des bois,causé par le passage d'un grand cerf blanc :Emilie est décédée, le monde de Stéphane s'écroule. Abandonnant tout ,il,s'enfonce dans les bois ,sa fuite n'aura qu'un but : traquer le cerf et le tuer sera son ultime vengeance. Il vivra plusieurs mois dans cette forêt dont il explorera tous les recoins, une soif de vengeance obsessionnelle ,et grâce à son instinct de chasseur il survivra et réapprendra tous les codes .Une ode à la nature ,un retour aux valeurs essentielles ,la communion de l'homme avec la nature,c'est le message ,aussi ,que Pierric Guittaut à voulu faire passer,en dehors des quelques scènes sanglantes décrites. Mais j'ai eu quelques difficultés avec son style un peu alambiqué parfois et l'emploi du mot chasseur pour désignér Stéphane m'a horripilé,j'aurai préféré qu'il écrive : il ,où, l'homme ,où Stéphane mais à chaque mouvement il commence par : le chasseur .....,et cela je le ressentai comme " un caillou dans la mare" un" floc" difficile a expliquer,j'ai aimé
,disons en demi- teinte. Une lecture détente .A recommander , pour les chasseurs ,mais aussi pour un plus large public en espérant un coup de coeur d'autres lecteurs ce qui ne fut pas mon cas,helas!⭐⭐⭐
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Seuls sont les indomptés…
Polar ou roman initiatique ? D'aucune façon un roman tiède que l'on lit juste pour passer le temps. Ce roman-druide est une vibrante corde tendue entre les plaisirs d'observer et de penser, celui de connaître ou d'apprendre, celui de lire… et tout ce qui nous relie au reste du monde ; rocs et fanges, sources fraîches et pluies chaudes, arbres, plantes et bêtes belles ou hideuses.
Les mots de ce livre sont piquants comme une nuée d'insectes assoiffés ou enveloppants comme les fines gouttelettes d'une brume qui remonterait depuis l'aube des temps. Bientôt, je suis cerné par elle et le sentiment qui m'anime n'est plus la crainte mais le plaisir. Bientôt, je suis ivre de cette force tellurique… Un chapitre - que je ne citerai pas pour éviter les raccourcis - contient tellement de pulsation et d'essence de vie qu'il est à lui seul la clef de ce roman-totem.
Une simple question me vient : Pourquoi comme Stéphane Mortaux avons-nous abandonné notre humanité ? Ou est-elle seulement endormie et saurions-nous la réveiller ?
C'est un coup de coeur.
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Stéphane est formateur dans une entreprise, il va de temps en temps à la chasse avec ses amis. C'est un homme discret et intelligent que les autres chasseurs appellent «prof». Il a rencontré Emilie avec qui il est heureux en couple.
Tout ça c'était avant sa rencontre avec le grand cerf blanc. Il croise une première fois le cervidé albinos lors d'une partie de chasse, mais suite à un échange de regard, il n'ose tirer. Quelques jours plus tard, sa femme meurt dans un accident de voiture et il apprend que c'est l'animal blanc qui a heurté son véhicule. Il décide de partir en traque. L'animal doit mourrir, c'est une question de vie ou de mort pour Stéphane. Assoiffé de vengeance, il part en forêt. Il affronte la solitude et l'hiver. C'est très dur, mais il n'a pas le choix. Au retour des beaux jours, il croise deux randonneuses. le bruit se propage qu'un homme vit en ermite, nu, dans ce coin de nature pas si éloigné de la civilisation. Une nouvelle traque commence alors. Un roman puissant, qui nous plonge dans le coeur d'un homme dévasté par le chagrin et assoiffé de vengeance. L'homme est transformé. le dénuement lui apporte bien plus que tout ce qu'il a possédé avant et il renoue avec son instinct dans un élan mystique ancestral.
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J'ai d'abord aimé le titre et la magnifique couverture. Ensuite, j'ai apprécié le roman qui contient un zeste d'onirisme, de fantastique, de policier, d'amour, de vengeance, de critique de notre société, le tout très savamment dosé. Un roman concis, bien travaillé, exigeant et très réussi. Il y a peu de personnages, presque comme un huis-clos.
Stéphane est un citoyen lambda avec ses joies et peines. Puis survint le drame, Emilie, sa femme, son soleil, décède. Ce deuil engendre un désir de vengeance et le conduit à tout quitter pour vivre dans la nature sauvage là où le corps et l'âme sont à nu. le récit bascule vers une quête de liberté, d'ascétisme et de dépouillement. Un retour au chamanisme. Un livre magnifique que je vous conseille.
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Après une rencontre inattendue en forêt, un bref échange de regard entre un grand cerf blanc et Stéphane le chasseur, il laissera partir sa proie sans coup férir. le dit cerf va être à l'origine de l'accident fatal de la femme de Stéphane. Puisqu'il faut un responsable à toute chose, Stéphane va se lancer dans une quête éperdue entre vengeance, et colère aveugle après ce maudit bestiau.
Nous lecteur, allons suivre Stéphane dans son obsession morbide. Avec des chapitres courts nous allons voir une transformation profonde de ce « prof ». L'auteur choisi un angle plus spirituel voir cosmique étonnant. Une alliance avec la nature, un retour aux sources bienfaisant et générateur de profonds changements dans l'âme de Stéphane. J'ai aimé suivre ce parcours initiatique, cette quête ou la douleur se transforme jusqu'au moment tant espéré. Je suis resté admirative de ce rapprochement avec la nature, la façon dont il s'approprie son environnement est très bien décrite et devient crédible ; en lisant ce livre j'avais la sensation d'une promenade en forêt j'entendais la rivière, je sentais le froid piquer ma peau et tous les craquements de mes pas sur le chemin. J'appréhendai un peu que le monde des chasseurs qui m'est totalement inconnu soit trop envahissant dans le livre, heureusement ce n'est pas le cas et le personnage de Jacquot m'a été plutôt sympathique. Au delà de l'histoire, je retire de ce livre une profonde scission entre notre monde matérialiste et mortifère et un mode de vie plus respectueux de la nature, plus rude aussi mais qui apporte certainement d'autres satisfactions. La dimension chamanique ne m'a pas échappé, elle porte le lien nécessaire entre les humains et les esprits de la nature, les esprits du gibier. Ce livre est porteur d'une belle énergie qui nous transcende en nous permettant un regard nouveau sur notre humanité. Juste un mot pour noter la beauté de la couverture avec son côté graphique et cette silhouette aux ramures sublimes.Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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critiques presse (1)
Liberation
26 avril 2019
Un homme fou de chagrin part se venger dans la forêt : Ma douleur est sauvagerie de Pierric Guittaut est un polar rural baroque traversé d'interrogations existentielles.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
L'homme a tenté de lui faire passer un message,et Caroline le cherche au fond de son être. Elle enrage parfois de ne pas trouver la clef de cette porte qu'elle perçoit,là, tout près d'elle,cette porte qu'elle a entrevue par un soir d'été et qui la hante encore.Alors quand le dégoût de son époque et de son carcan métallique la saisit,quand l'infernale armada du devoir et des obligations professionnelles, familiales et financières fait naître chez elle une sensation d'agonie lente et d'étouffement silencieux,de noyade impuissante ,quand le bruit permanent éructé des écrans de toutes tailles lui donne envie de se boucher les oreilles,quand l'hypocrisie et la mesquinerie des humains la rendent plus triste qu'une enfant ,la femme vient poser sa joue tout contre la vitre dure et froide.Elle attend et elle espère .Un mouvement dans l'obscurité ,une silhouette surgie de la ligne des arbres.Une ramure fière et sauvage qui se détacherait du ciel nocturne rendu laiteux par la pâle clarté lunaire.Caroline nourrit ,enfoui dans la partie ensauvagée de son coeur,l'espoir qu'un soir,à l'occasion d'un crépuscule d''automne semblable à celui-là, l'homme-cerf reviendra pour l'arracher à sa prison barbare et lui parler le langage des étoiles. ( page 227).
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L’homme a tenté de lui faire passer un message, et Caroline le cherche au fond de son être. Elle enrage parfois de ne pas trouver la clef de cette porte qu’elle perçoit, là, tout près d’elle, cette porte qu’elle a entrevue par un soir d’été et qui la hante encore. Alors, quand le dégoût de son époque et de son carcan métallique la saisit, quand l’infernale armada du devoir et des obligations professionnelles, familiales et financières fait naître chez elle une sensation d’agonie lente et d’étouffement silencieux, de noyade impuissante, quand le rythme absurde de sa vie la lasse, quand le bruit permanent éructé des écrans de toutes tailles lui donne envie de se boucher les oreilles, quand l’hypocrisie et la mesquinerie des humains la rendent plus triste qu’une enfant, la femme vient poser sa joue tout contre la vitre dure et froide. Elle attend et elle espère.
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Essayer en permanence de repousser la date de sa mort parce qu'on croit chercher quelque chose, et qu'on croit avoir toujours besoin d'encore un peu de temps pour le trouver, c'est juste absurde. Ce que l'on cherche est partout, et il suffit d'un instant pour s'en emparer. Chaque jour, chaque aurore peut être le début d'une nouvelle vie radicalement différente de la première.
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Dimanche.10h49

L'animal s'est arrêté pour le fixer.Les quelques mètres qui sėparent le chasseur de sa cible ont perdu toute signification.
Le cerf est près de lui,et très éloigné.
Il se passe quelque chose,réalise Stéphane de façon confuse tandis que les couleurs de son champ de vision se renforcent autour de la clarté inhabituelle du pelage de l'animal.L'aquarelle délicate d'un cerf blanc au milieu d'une gouache grossière de forêt trop vite esquissée.Cette dissonance sensorielle le poignarde d'une lame d'angoisse glacée .( page 9).
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Bon D'jeu! On dirait un chef indien qui fume sa pipe.
C'est vrai qu'avec son bonnet en peau de sanglier retourné qui couvre ses oreilles et ses guêtres taillés dans des flancs de chevreuil,l'ermite de la grotte du Saut n'a plus entièrement la silhouette d'un randonneur ou d'un chasseur.Chacun est bien trop loin pour deviner les traits du visage de l'autre,mais la démarche typique de Jacquot et la boules de poils neigeux au grelot qui l'accompagne ne trompent pas Stéphane. ( page 113).
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Videos de Pierric Guittaut (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierric Guittaut
Rencontre avec Pierric Guittaut à propos de son enquête "La Dévoreuse, le Gévaudan sous le signe de la Bête 1764-1767" (Éditions De Borée, coll. "Histoire & documents").
La Be?te du Ge?vaudan n?est pas un mythe, et ses nombreuses victimes re?clament mieux que le mauvais thriller auquel beaucoup la cantonnent. C?est partant de ce constat que l?auteur s?est lance? a? sa poursuite il y a dix ans. Romancier remarque? pour ses polars ruraux, Pierric Guittaut est aussi chasseur et tireur a? poudre noire, passionne? d?Histoire et qualiticien certifie? dans l?industrie ae?ronautique. Apre?s plusieurs se?jours en Margeride, l?auteur nous livre l?enque?te la plus comple?te jamais re?alise?e sur le sujet : analyse inte?grale du fonds d?archives, reconstitutions de tirs, comparaisons anatomiques. Tous les suspects sont passe?s en revue. Bousculant les ide?es pre?conc?ues, les conclusions de cette investigation sont ine?dites et nous permettent de nous re?approprier un pan entier de notre histoire rurale tombe?e dans l?oubli. En franchissant les frontie?res, le lecteur se retrouvera me?me lance? sur les traces d?un authentique spe?cimen de la Be?te du Ge?vaudan, qui attendait depuis plusieurs de?cennies dans la discre?tion d?un Muse?e de la Nature qu?on (re) de?couvre son illustre filiation. 250 ans apre?s la fin de l?affaire de la Be?te du Ge?vaudan, Pierric Guittaut nous livre enfin les clefs pour comprendre cette e?nigme qui n?en e?tait pas une...
Marie? et pe?re de deux enfants, Pierric Guittaut vit en Sologne berrichonne. Il y travaille en tant que qualiticien ae?ronautique dans l?industrie me?canique et partage ses loisirs entre la lecture, la chasse, le tir, le bricolage et l?e?criture. Il est aussi l?auteur de romans noirs a? succe?s dans la Se?rie Noire chez Gallimard.
+ Lire la suite
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