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4,13

sur 2563 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Jusqu'alors j'avais apprécié les romans de cet auteur, surtout le livre des Baltimore. Mais avec ce dernier, Un animal sauvage, que je n'ai pas encore complètement fini , mais j'y arrive , péniblement, je constate une platitude infinie, des clichés, des développements inintéressants, et là sur la fin une grandiloquence ridicule quant aux descriptions des sentiments des protagonistes principaux; page turner oui, mais pour la hâte que j'ai ressentie à en terminer avec cette histoire rocambolesque, alors que chaque fois que je croyais y arriver, je butais sur un énième retour dans le passé.
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5ème de couv. : "[…], Joël Dicker signe un polar doublé d'un thriller psychologique au suspense haletant, qui nous rappelle pourquoi […] il est devenu un phénomène éditorial dans le monde entier […]." Personnellement, je cherche toujours la psychologie et le suspense dans ce roman ...
Si Joël Dicker est un "phénomène" éditorial, et à mon avis, ce n'est que cela, c'est surtout grâce à une excellente équipe "marketing".
N'étant pas un adepte de la lecture des "meilleures ventes" – je cherche avant tout la littérature -, je ne me suis jamais intéressé à cet auteur. "Un animal sauvage" m'a été offert pour mon anniversaire par un ami qui a trop écouté les conseils des vendeurs (le mot est exact) d'une grande antenne commerciale dont la littérature est devenue la portion congrue, hélas ! Donc je l'ai lu – ce roman - !
Résultat, sans surprise. Roman simple, écrit avec soin, en phrases courtes à la syntaxe élémentaire, dans un Français au vocabulaire basique, pour plaire au lecteur lambda ; aucun dynamisme dans l'écriture, assez plat, souvent ennuyeux, avec beaucoup de remplissage, comme les séries actuelles proposées par les plateformes TV. Seule originalité, la construction avec de nombreuses analepses destinées sans doute à essayer de perdre le lecteur ? Quant au fond, là aussi, très classique, déjà lu, sans aspérité ni surprise réelle, clichés et faux rebondissements quand il faut, là où il faut. (gros soupir).
Lecture qui aurait pu attendre la plage …
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Ceux qui m'auraient déjà lu le savent, je considère Jo the Dick comme un auteur largement surestimé dont la plume parfois infantile m'a d'ailleurs valu de bons moments de détente involontaire, mais dont je me retrouve pourtant à lire les livres par divers hasards et ici encore, une occasion faisant le larron, je me suis retrouvé avec le dernier chef-d'oeuvre Made in Geneva entre les mains. Je n'allais pas bouder mon plaisir…

Alors, pour le dire tout de suite, je n'ai pas rigolé cette fois car je trouve que Jo s'est… amélioré. Oui, vous avez bien lu, amélioré. Si par le passé je me retrouvais à lever les yeux au ciel, me frapper le front ou me taper la tête contre les murs (faisant bien attention de lire proche d'un mur sans crépi) à peu près à chaque page, rien de tout ça ici : pas de tournures ridicules à la « Origines du Maaaal » (ta-taaa), point de personnages grand-guignolesques à la « Mystère de la Chambre 622 », point d'auto-promotion grandiloquente ni de suffisance ouvertement affichée à la… Dicker, point même d'invraisemblances trop appuyées, bref, l'auteur semble avoir pris de la bouteille et son récit est mieux tenu, mieux écrit, plus carré, et selon moi objectivement meilleur que ses opus précédents, tout au moins sur la forme. Travail sur lui-même ou relecteurs (si ça existe) plus nombreux, le débat est ouvert. La construction, toujours son point fort, demeure très bonne, et il se permet même un peu de psychologie qui fonctionne pour une fois, avec des personnages qui pensent ce qu'ils pensent que l'autre pense alors que l'autre pense en réalité tout à fait autre chose que ce qu'on penserait qu'il pense, ça ne paraît rien, mais à un moment (vers le milieu) je trouve que ça marche carrément bien entre Arpad et Sophie. Avec ce début d'éloge qui pourrait faire penser que Miaousse a trempé ses griffes dans de la crème ramollissante, est-ce pour un autant un meilleur livre ? Eh bien là, je dirais que non. Mais alors, comment Diable Jo the Dick s'y prend-il donc pour faire mieux tout en faisant moins bien ? Tout simplement parce qu'en resserrant les boulons sur la forme, il concentre l'attention du lecteur sur le fond, et ici il a perdu ce qui faisait pour moi le charme de ma lecture : le côté fraîcheur (si l'on est positif) ou « on va bien rigoler » (si l'on est plus mesquin) qui émanait involontairement ou non de son écriture très juvénile, voire infantile par moment (tout le début de « L'Affaire Harry Québert » avec Marcus le Fantastique et autres joyeusetés), qui faisait qu'on s'amusait (par « on » il faut peut-être ici entendre « je »), certes souvent au dépens du livre, mais qu'on s'amusait quand même. Or ici, rien de tout ça, si on excepte une ou deux invraisemblances vers la fin et cette habitude de ne pas maîtriser ses sujets (non mon bon Jo, on ne peut pas travailler dans la Banque Privée Suisse quand on a un casier judiciaire), le récit est carré et je n'ai pas levé les yeux au ciel une seule fois, donc j'ai réellement pris le livre au sérieux tout simplement parce qu'il est écrit comme tel.

Du coup, eh bé on se concentre sur l'histoire, et là, bien que ce soit Jo qui l'ait écrite, on ne peut pas dire que ce soit jojo : en réalité, on se rend vraiment compte que l'important pour lui, et sans doute pour ses lecteurs/trices, c'est cette construction, le côté addictif, le côté mécanique bien huilée qui fait défiler les pages à vitesse grand V. Et ça suffit visiblement, car il faut bien avouer que ce que ces pages contiennent est bien mince. Cette histoire n'a guère d'intérêt, n'est guère originale (le coup du braquage simultané présenté comme si un seul braquage et sensé être le grand twist, plein de films l'ont déjà fait), et au final on se demande un peu de quoi tout ça nous a parlé, d'autant que tout ce qui concerne le braquage mis bout-à-bout prend environ 5 ou 6 pages, littéralement. de quoi nous instruisent alors les 395 autres ? Eh bien, fondamentalement, d'une sorte de quintangle amoureux (oui, je sais, on dit pentagone, mais quintangle suggère mieux le dynamitage des conventions de Jo the Dick qui ajoute deux côtés au classique triangle) dont l'intérêt n'est pas forcément évident. Alors, on me dira que Jo sait que son lectorat est principalement féminin, et que ce genre d'histoire plaira à son coeur de cible, je dirais que c'est vrai, et je m'aventurerais même à penser que c'est la raison d'être de ce livre… Car oui, le braquage, pourtant central à l'histoire, n'est qu'une honnête diversion à peine évoquée, même pas décrite, se passant hors-champs, qui sert simplement à mettre ensemble 5 personnages dont les relations amoureuses autour du personnage central de Sophie seront le vrai sujet du roman, comme d'ailleurs le titre l'indique ouvertement, ce qui nous éloigne quand même pas mal du « polar doublé d'un thriller psychologique au suspense haletant dont personne ne sortira indemne, pas même le lecteur » qu'on nous vend.

Car concernant la fin, on pourrait relever que la morale de l'histoire est du genre douteuse, nos braqueurs en sortant en réalité plus qu'indemnes, terminant l'histoire amoureux et riches, menant la grande vie au Costa Rica, pendant que la famille de leurs voisins plus modestes est détruite… On me dira que Greg est un pervers qui espionne les ébats de Sophie, oui bon, des voisins qui bais… de nuit lumière allumée et tous stores ouverts dans leur salon devant la baie vitrée moi j'appelle quand même ça des exhibitionnistes, donc les torts sont partagés. Alors oui, il met une caméra et trompe vaguement sa femme, mais tout ceci n'est tellement pas cohérent avec le reste de ce qu'on sait du personnage qu'on peine à vraiment lui en tenir rigueur, et de toutes façons sa femme elle n'y est pour rien, ni ses enfants, et leur vie est détruite aussi, rappelant à tout le monde qu'il vaut mieux être riche que l'inverse pour s'en sortir à bon compte, même si c'est d'argent volé. Pour désamorcer tout ça et faire des « méchants » les gentils, l'auteur prend il est vrai soin de nous peindre un monde du grand banditisme façon Bisounours, avec des mecs droits comme ça, instruits, sentimentaux, de vraies valeurs, tout en nous précisant bien que ce dernier braquage n'est en fait qu'une arnaque à l'assurance et donc en réalité une façon généreuse de rendre service de façon presque humaniste à un bijoutier dans la panade tout en étant une sublime preuve d'amour de la part de Fauve, un geste noble et désintéressé… à 25 millions d'Euros, tout de même. Emouvant, on en pleurerait presque. On note d'ailleurs que Sophie fait évidemment ça pour assouvir sa pulsion de rebellitude (néologisme assumé), et ne fait pas ça pour l'argent, pas du tout, jamais… mais utilise quand même l'argent pour acheter des maisons et vivre la grande vie plutôt que de faire des dons anonymes à des oeuvres de charité. Bref, je me demande un peu ce que Jo a voulu nous dire ici, mais en tous cas je suis dubitatif sur la morale de l'histoire.

Au final, est-ce mauvais ? Non, ça se lit. Est-ce bon ? Certes non, ni le style ni l'histoire ne cassent trois pattes à un Colvert du Lac Léman. En fait, je crois que je préférais m'amuser sur le carnavalesque Enigme de la Chambre 622 que me barber légèrement sur ce récit très plat et convenu, ni bon ni réellement mauvais mais efficace, de la vraie lecture de train ou de plage. En fait, ce n'est même pas vraiment barbant, ça défile vite, mais c'est juste inodore et indolore, à la façon, il faut malheureusement le dire, d'à-peu-près tout ce qui trust les 1ères places des ventes de livres.
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Présentée comme un roman psychologique, un polar, c'est d'abord une histoire très genevoise, très suisse, très fric, très génération Y , et plus ou moins plate… à mon humble avis.

D'abord, le plus. Il n'y a pas trop de personnages principaux, 2 couples , on a vite enregistré qui vit avec qui. Après quelques pages, on connaît parfaitement le quartier où habitent ces 4 adultes et leur 2 gamins et un chien. Heureusement, un 5ème personnage arrive dans ce scénario un peu invraisemblable, mais pourtant sympathique. Et quel personnage ; le braqueur classe dans sa vieille Peugeot grise !


Chapitres ni trop courts, ni trop longs, phrases simples et courtes, dialogues de tous les jours entre parents. Tout est facile à lire, mais pour suivre, il faut quand-même se concentrer, surtout que nous sommes de nouveau dans la grande tendance d'écriture des sauts dans le temps.

Malgré tout, on a une certaine sympathie, voire pitié, voire irritation pour ces adultes, Arpad et Sophie, Greg et Karine. Là, Dicker a sorti toutes les faiblesses humaines; l'appât du gain, la jalousie, l'envie et la honte, le mensonge, l'adultère etc. Mais ce Greg, mon dieu, espérons qu'il est une exception dans le corps de police genevois… D'ailleurs, comment s'en sort-il, après avoir tiré plusieurs fois et tué ? Légitime défense, un procès? On en saura rien, cela ne fait plus partie du récit.

J'ignore pourquoi, mais très vite, je me suis demandée ; serait-il possible que ce livre ait été co-écrit par une femme? Mais au fil des pages, une forme de machisme prend le dessus avec notre policier Greg.

Pour un roman de vacances, l'Animal sauvage est parfait. Est-il à la hauteur de la réputation de Dicker ? Je vous laisse réfléchir à cette question existentielle.

En cas de doute, lisez son tout premier livre, son meilleur : Les derniers jours de nos pères.

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Page turner que j'ai vite refermé, vaincu par un style "polar de plage" et une intrigue remplie de clichés trop vus. Ps. Ceci se veut davantage un memo personnel qu'une critique destinée à convaincre. Ne m'en voulez pas si le roman vous a plu. Vous avez eu un plaisir auquel je n'ai malheureusement pas goûté
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