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3,81

sur 24119 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
D'une vacuité et d'une mièvrerie qui donneraient à "tuning magazine" l'air puissant et profond.
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Mais que c'est culcul :

il est plus beau d'écouter son coeur que de manger le pain de son voisin, le vol d'un oiseau est semblable à la couleur de tes yeux, n'évoque jamais ton passé mais accueille l'avenir avec amour, blabla et blabla...

pas d'offenses à ceux qui ont aimé surtout pas, mais je trouve que c'est un livre rempli de clichés et de phrases ampoulées, sorte de traduction internationale de tous les poncifs éculés
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Ma lecture ne date pas d'aujourd'hui (sans doute plus de 10 ans), mais j'en ai gardé un souvenir assez précis, non pas de l'histoire elle-même, mais de la sensation que j'avais eu à la fin : Coelho a tous les atours d'un écrivain, sans en avoir la profondeur : une fausse finesse, une spiritualité low-cost, un faux-air de sage convaincu qui écrit des bouquins à la sauce new-age, prêteur sur gage d'un pélerinage intérieur discount, marchand de développement personnel finalement assez peu convaincant maniant le style avec des effets de manche un tantinet désuets, un bonimenteur déguisé en faux-prophète qui ne trompe guère les foules qui s'en retournent déçues, livre après livre, vexées de s'être laissées un temps entraîner par ce vendeur de poudre de perlimpinpin littéraire.
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Ce livre commence en étant très prometteur et, à mesure que l'on progresse, on comprend qu'il n'y aura pas de chute car il était impossible de concevoir une fin digne du début.

Et tout au long du livre, c'est un déroulé de citations au ras des pâquerettes qui ne suggèrent aucune réflexion. le mélange va plus loin que la nature de celles-ci, on passe d'une prétendue réflexion philosophique à des considérations oiseuses sur la religion, puis un peu de morale et toujours d'un niveau très quelconque.

Où est l'oeuvre littéraire? Si on est très indulgent, on peut concéder l'émergence d'un brin de poésie, mais c'est la phraséologie de l'auteur qui reste très défaillante de sorte qu'il me semble très difficile d'être emporté par ce livre. Pourtant, certains l'ont été et ont adoré cette lecture. Je respecte leurs points de vue mais ne peux parvenir à les partager.
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Un des très rares livres que j'ai regretté d'avoir acheté, participant ainsi à la fortune de son auteur, alors qu'il m'arrive assez rarement de céder à une sorte de pression populaire. Sa seule qualité : il est court. Et pourtant il m'a fallu du temps pour l'achever, tant il me semblait collectionner les poncifs, d'une écriture plate et ne créant au surplus aucune empathie avec des personnages à peine esquissés.
L'idée selon laquelle on a en soi la richesse et les clés permettant d'accéder à toute chose et qu'il faut parfois faire un long chemin pour constater une évidence que l'on a toujours eue sous les yeux a été exprimée depuis l'antiquité, dans toutes les cultures et, éventuellement, par toutes les religions monothéistes (je ne peux me prononcer pour les autres). Contrairement à un commentaire que j'ai pu lire sous une autre critique, il ne faut pas appartenir à une culture déterminée pour en saisir le message. Ce commentaire, ostracisant et communautarisant à souhait, m'a d'ailleurs fait bondir et décidée à écrire ma propre bafouille sur ce bouquin. Car, soyons sérieux, s'il fallait appartenir à telle culture pour comprendre, le but de ce livre, qui est de faire passer un message universel, serait totalement manqué.
Aujourd'hui, des années après sa parution, je m'interroge encore sur les raisons du succès de ce livre. Peut-être parce qu'il fut publié au bon moment. Contrairement au commentaire auquel j'ai fait allusion plus haut, je serais pour ma part tentée de relier le succès de ce livre à la vogue croissante du bouddhisme à l'époque de sa parution, cette philosophie enseignant justement qu'il faut trouver en soi le chemin vers la sérénité, sans interférence nécessaire d'une religion. Et en cela ce livre a-t-il sans doute un côté rassembleur. Et puis sa brièveté présentait sans doute l'avantage de ne pas faire fuir un vaste public qui, déjà à l'époque, lit de moins en moins...
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Ce livre a une caractéristique : c'est celui qui m'a le plus déçu. Une fois de plus, j'aurais dû m'abstenir de lire un livre à propos duquel tous les médias ne tarissaient pas d'éloges. Bon, ce n'était pas hier, cette lecture, mais paradoxalement je m'en souviens très bien.
J'ai trouvé l'histoire sans intérêt et sans surprise. J'ai trouvé le style quelconque (est-ce la traduction ?) voire simpliste. Tout est superficiel dans ce livre comme si on avait gommé le moindre détail qui aurait pu choquer, déplaire, voire émouvoir. La morale de ce conte est d'une naïveté surprenante chez un écrivain de cet âge (ne pas lire Par delà le bien et le mal de Nietzsche tout de suite après L'alchimiste ou le contraire d'ailleurs). Le type de poésie bien présente dans ces pages est du type de celle que des logiciels programmés pour ça sont capables de sortir à partir de mots-clefs.
Et puis finalement, l'ennui ... et l'attente aussi de cet élément qui devait arriver et faire de ce petit roman le fabuleux conte philosophique annoncé. La question que je me pose encore est : comment ai-je tenu jusqu'au bout ?
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Quel petit ouvrage niais et desséché...On dirait en le lisant qu'on a ouvert notre porte à deux témoins de Jehovah, la cravate en moins. Tout est médiocre, le style, l'histoire, les valeurs véhiculées. Pontifiant et rabâchant, on dirait le discours d'un vieil aïeul pénible qu'on n'ose interrompre par inertie familiale. le pire cependant, c'est le nombre d'exemplaires vendus ! Plus que le manuel des castors juniors, pourtant bien plus audacieux...
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On me l'a prêté au motif que j'aime bien les lectures qui font réfléchir. Celle-ci n'en est pas une. Sauf peut-être pour un enfant de 10 ans.
Un genre de “La vie pour les nuls”, le Petit Prince du pauvre, vide comme mes poches à la fin du mois et pas beaucoup plus profond.
Il se résume en une phrase : écoute ton coeur. Bah, merci de l'info, Paulo. Tu es bien le premier à pondre un conte initiatique sur cette idée. Ou pas.
Indigeste digest de clichés, L'Alchimiste s'impose comme une somme, l'Anthologie avec un grand A, de toutes les phrases bateaux de développement personnel. Une Invincible Armada de slogans simplistes qui répète l'histoire de la flotte espagnole et tourne au naufrage.
N'importe quelle phrase de Dune (Frank Herbert) sur les Fremen est mille fois plus aboutie que ce pénible pensum désertique.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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L'alchimiste par le Guru Coelho

Longtemps après, voici le récit d'expérience de lecture rétrospective, pour donner suite à une conversation par trop élogieuse entendu durant mon trajet de métro. Disons alors un coup de gueule
Je venais de lire, ou plutôt, je venais de plonger, nager et ressortir reconstruit par les dialogues avec l'ange.
...
Ouais !
Bon,
Ben… « On » me l'avait conseillé cet alchimiste-là.
Mais qui est cet « On » ?
Heu… je ne me souviens plus vraiment. C'est préférable, ainsi je lui conserve toute mon amitié (bisou à toi ma belle, je te conserve toute mon amitié et toute mon affection, même si le temps nous à éloigné dans le temps et dans l'espace).
Et puis voilà...

Bon, ben, alors, l'alchimiste DE Coelho est aux dialogues avec l'ange, ce qu'un menu happy-meal du Mac-do est à un menu de Thierry Marx au restaurant le Sur-Mesure, ce que serait Nicolas Hulot à l'écologiste ou planétologiste Kynes (dans Dune de F. Herbert), ce que le roman 50 Nuances de Grey est à un roman érotique comme Parties Communes (tiens ce dernier est une autre forme de gastronomie, une gastronomie où l'humain est centrale et la pensée, comme dans Dune, centrale).

Bon voilà et en bref, ce livre, qui n'est ni un essai, ni une philosophie, m'a déplus au plus haut point et sa spiritualité très « Walt Disney » m'a agacé, énervé et pour finir ennuyer. Et pourtant je n'aime pas trop dire du mal des livres, car quel qu'elle ou qu'il soit, une autrice ou un auteur a travaillé plusieurs mois pour donner à lire quelque chose en quelque heures.
Mais quand même, je fais une nouvelle exception :
50 nuances de Grey méritent 1000 fois plus mon respect !

Tiens en « tapuscrivant » ceci, je prends conscience que gastronomie, érotisme et spiritualité appartiennent aux mêmes invitations de venir à une table qui ont comme promesse et comme conséquence de nous aider à grandir !

Coelho veut nous laisser dans l'enfance celle de nos cinq ans, la pire des enfances, celle des grosses colères pour des petit caprices avec des parents trop souvent paresseux !

Lien : https://tsuvadra.blog/2019/1..
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A la veille des élections et pour être sûr de choisir le moins mauvais bulletin, j'ai entrepris vingt ans après de relire le chef d'oeuvre de notre ami Coelho. On y trouve absolument tout du discours politique standard : des sentences dénuées de toute originalité, de la morale, un rien de fausse profondeur, du sentimentalisme à deux balles, aucun rationnel, du rêve à gogo et finalement, la promesse d'un trésor caché. de quoi attirer les foules non averties en masse.
Me voilà à nouveau vacciné contre l'escroquerie. Prochain rappel dans vingt ans.
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