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EAN : 9782253030522
155 pages
Le Livre de Poche (27/10/1982)
3.37/5   347 notes
Résumé :
Franck Lanier avait tout arrangé pour les vacances. Il casait son fils chez son ex-femme et lui filait à Bangkok. Mais son petit garçon, Laurent, n'est pas du tout d'accord. Il veut, lui aussi, partir pour Bangkok. Tous les moyens seront bons pour parvenir à ses fins, des plus drôles aux plus désespérés et des aventures peu banales se succèdent dans une vie quotidienne pleine de tendresse entre le père et le fils.
Par l'auteur de "L'Amour aveugle", ce roman ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Patrick Cauvin, pseudonyme de Claude Klotz, est un scénariste et romancier français né en 1932 et mort en 2010.

« Monsieur Papa » nous raconte l'histoire de Laurent, un petit garçon de 10 ans qui rêve de devenir gangster et dont les parents sont séparés. Cela ne lui pose pas vraiment de souci. Il vit avec son père et ne voit sa mère que le dimanche et cela lui va très bien car il préfère son père. D'autant plus, que son père a une amie, Jeanine, qu'il aime beaucoup. Les problèmes commencent lorsque son père, « le père Franck » lui annonce qu'il va passer ses vacances à Bangkok tandis que lui ira en Ardèche avec sa mère. Cela ne lui convient pas mais alors pas du tout ! Il va tout essayer pour convaincre son père de l'emmener et va même aller jusqu'à réaliser un « casse » pour pouvoir s'acheter le billet d'avion.

Ce qui est très agréable c'est que l'histoire est racontée par le petit garçon. Plus exactement, le lecteur a l'impression d'être dans la tête du garçon qui nous dévoile toutes ses pensées. C'est un peu comme si nous lisions dans ses pensées qui sont parfois surprenantes. Nous comprenons l'ensemble de ses raisonnements et il apparaît flagrant que les adultes ne prennent parfois suffisamment pas au sérieux les enfants. Assez rocambolesque, le livre est très bien tourné et se lit très agréablement.
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"Tu te souviens les couleurs sur les baskets / Les crayons dans les cassettes / Je rembobine, tu te souviens". Oui, je me souviens de ce "Monsieur Papa" découvert non pas en 1987 comme le chante Calogero, mais une dizaine d'années plus tard, un été durant lequel la chanson phare était "I will survive" et qu'une joie communicative envahissait les quatre coins de la France.

Alors adolescent, j'avais lu d'une traite ce court roman paru une vingtaine d'années plus tôt, enchaînant ensuite avec un des titres les plus connus de Patrick Cauvin "E = MC2, mon amour" : l'un comme l'autre m'avaient conquis.

Et pourtant, plus d'une vingtaine d'années plus tard, quel souvenir avais-je encore de ce Monsieur Papa, hormis ce coup de coeur qu'il avait été. Pas grand chose à vrai dire. Ainsi, en le redécouvrant dans ma bibliothèque, une étiquette orange fluo à son dos indiquant 20 francs, je me suis dit "Pourquoi pas", livre idéal pour un week-end pluvieux alors que dehors de soleil brillait. Et dès la première page, "Est-ce une bonne idée finalement ?"

Trop tard, j'étais lancé. Dans les aventures de Laurent, narrateur du livre et jeune garçon de 10 ans, vivant avec son père - ce Monsieur Papa - qu'il apprécie tant . L'objectif de Laurent : partir en vacances pour Bangkok, accompagner son père qui a prévu de partir seul, plutôt que d'aller en Ardèche avec sa mère et son nouveau compagnon. Durant les 156 pages de ce roman, le jeune narrateur ne manque pas d'humour, ni d'imagination et encore moins de stratagèmes pour parvenir à ses fins, employant un ton direct et naturel, avec l'insouciance et les questionnements des jeunes de son âge.

Un livre qui fait sourire, qui se montre parfois touchant et qui permet de se replonger dans les années 1970 et le kilo de pommes de terre à "un franc quarante". Un livre qui se lit facilement, mais dont la lecture fut plus appréciée il y a bientôt vingt-cinq ans de cela alors que je n'avais que quelques années de plus que le narrateur. Parfois, il faut ainsi savoir ne pas rouvrir certains coups de coeur littéraires surtout quand leur dernière lecture commence à dater. Je ne regrette cependant pas d'avoir relu ce titre, je me souviendrais de l'avoir adoré et c'est avec le plaisir et l'envie qu'il soit lu, découvert par des lecteurs de la nouvelle génération qui ne connaissent point Patrick Cauvin que je vais le déposer dans une boîte à livre pour lui donner une seconde vie.
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Monsieur Papa de Patrick Cauvin (Club Français du Livre - 234 Pages)

Un roman de 1976 plein de fraîcheur qui se lit facilement.
C'est Laurent, 10 ans qui raconte sa vie avec son père, Franck. Sa mère est partie vivre avec Bill, un peintre américain.
Le père et le fils sont deux grands gosses.
L'éducation est élastique. Laurent plus tard veut être gangster. Evidemment à son âge on ne voit pas les dangers et tout semble facile.
Papa a maintenant une amie, Jeanine. Ils veulent partir à Bangkok mais sans Laurent qui doit partir pour les vacances en Ardèche avec sa mère.
Le petit garçon n'est pas d'accord ...
J'ai bien aimé.
Mireine
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Ado, j'avais adoré « C'était le Pérou ». Quand l'occasion s'est présentée il y a quelques années, j'ai donc sauté sur « Povchéri ». Idem pour ce « Monsieur Papa » récemment découvert dans une boîte à livres. Hélas, autant j'avais savouré les cogitations du gamin narrateur de « Povchéri », autant celles du gosse de « Monsieur Papa » m'ont laissée de marbre. Est-ce que le personnage et ses bêtises d'envergures ne me semblent pas assez crédible ? La relation père-fils m'est-elle trop étrangère pour que j'adhère à la version présentée ici ? A moins que j'aie trop attendu de ce livre, tout simplement. Ce n'est pas parce qu'on apprécie un auteur qu'on aime à la folie tout ce qu'il écrit, surtout s'il est prolifique. D'ailleurs, je réalise que j'ai lu un quatrième titre de Patrick Cauvin, « Venge-moi», qui n'a pas marqué ma mémoire et n'a laissé pour toute trace qu'un « like » pour la citation d'un Babelionaute. Bref, si vous n'avez jamais rien lu de cet auteur, je vous suggère de vous y mettre mais pas forcément de commencer par ce titre, même s'il se laisse lire aisément. Toutefois, les préférences des uns ne sont pas celles des autres, et il paraît que c'est l'un de ceux qui se sont le mieux vendus. Alors, à vous de voir…
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« Je trouve que ce n'est pas mal dans l'ensemble mais compliqué » : voilà comment Laurent, un petit garçon de dix ans, résume la situation, maintenant que ses parents sont séparés. Il vit avec son père, qu'il surnomme affectueusement « le père Franck », et ne retrouve sa mère que le week-end. Son père fréquente Jeanine, qui est toujours de bonne humeur et sait même jouer au football et monter à cheval. Sa mère, beaucoup moins jolie et gentille que Jeanine, fréquente un peintre américain, Bill.
L'imagination de Laurent se nourrit des combats de boxe que son père et lui organisent au milieu du salon et des parties de poker jouées au coeur de la nuit. Entre le père et le fils, c'est un mélange de joyeuse tendresse et de riante complicité.
Mais la situation se complique à l'approche des vacances d'été. Franck a décidé de passer un mois seul à Bangkok et de confier Laurent à sa mère en Ardèche. Laurent, évidemment, n'est pas du tout d'accord : il veut passer ses vacances avec son père, aller à Bangkok et voir des éléphants. Alors il a tout prévu : il va organiser un hold-up dans un bar-tabac pour s'emparer de la recette du PMU et pouvoir ainsi se payer un billet d'avion. Mais tout n'est pas si simple. Comment va réagir Franck en découvrant que ce qu'il prenait pour une blague a bel et bien eu lieu ? Comment faire accepter à un enfant de dix ans qu'il doit aussi passer du temps avec sa mère ?
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
J’aime bien aussi les Trois Mousquetaires sauf quand il y a toutes ces histoires d’amour à la noix parce que ça ralentit ; chaque fois qu’une bonne femme arrive, ça devient lent, lent…
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Je ne sais pas pourquoi, mais c'est à ce moment-là que j'ai commencé à y croire absolument. Avant, j'espérais mais je ne savais pas vraiment. Là, soudain, c'était diffèrent. On allait réussir.
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Il connaît tout plein de trucs comme ça. C'est un type qui serait tout seul dans le désert, il arriverait quand même à monter une arnaque.
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Mémé dit que je ne lui ressemble pas du tout mais je ne ressemble pas non plus à ma mère. Ça fait que je ne ressemble à rien. Tant pis.
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- C'est pas normal.
[...]
- Qu'est-ce qui n'est pas normal ?
- Que lorsque le charcutier fabrique un pâté, on ne mette pas de e, et que lorsque le chien en mange, on en mette un.
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Videos de Patrick Cauvin (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrick Cauvin
"J'ai le goût du merveilleux, ce sont des restes d'enfance." C'est avec ces quelques mots de Romain Gary, extrait de "La Nuit sera calme", que nous démarrons ce nouvel épisode de notre podcast. Car il y sera justement question d'éblouissement des premières fois, de cet âge où chaque découverte est un trésor à apprivoiser. D'enfance, en somme.
Pour nous accompagner : nous recevons Valentine Goby, autrice de nombreux romans pour adultes, mais aussi pour la jeunesse. Son dernier livre, "L'Île haute", nous emmène à la rencontre de Vadim, jeune garçon de 12 ans, qui vit à Paris. Nous sommes en 1943 et il est envoyé dans les Alpes. Officiellement pour soigner son asthme, mais surtout pour fuir les Allemands... car il est Juif. Arrivé après un long trajet en train et dans la neige, Vadim découvre la splendeur de la montagne, immensité enivrante qui le rend minuscule.
Au cours de cet entretien, Valentine Goby nous dira comment est née cette envie d'écrire un roman d'apprentissage, et en quoi l'enfance la fascine et l'inspire.
Juste après, nous retrouverons les libraires de Dialogues, Romain, Rozenn et Laure. Ils ont sélectionné pour nous plusieurs romans sur l'enfance et l'émerveillement. 
Bibliographie : 
- L'Île haute, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20859799-l-ile-haute-valentine-goby-actes-sud
- Murène, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18855093-murene-roman-valentine-goby-actes-sud
- L'Anguille, de Valentine Goby (éd. Thierry Magnier) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16758956-l-anguille-valentine-goby-thierry-magnier
- Chèr.e moi (éd. Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21362899-cher-e-moi-lettres-a-l-ado-qu-lettres-a-l-ado--collectif-seuil
- Germinal, d'Émile Zola (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/843968-germinal-emile-zola-folio
- Les Misérables, de Victor Hugo (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/11354695-les-miserables-victor-hugo-folio
- E = mc2 mon amour, de Patrick Cauvin (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/185907-e-mc2-mon-amour-roman-patrick-cauvin-le-livre-de-poche
- Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes, de Thomas Giraud (éd. Contre-allée) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16687921-elisee-avant-les-ruisseaux-et-les-montagnes-thomas-giraud-contre-allee
- Ciel bleu, de Galsan Tschinag (éd. Métailié) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18909888-ciel-bleu-une-enfance-dans-le-haut-altai-galsan-tschinag-anne-marie-metailie
- L'Invention de Louvette, de Gabriela Trujillo (éd. Verticales) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955179-l-invention-de-louvette-roman-gabriela-trujillo-verticales
- le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/392754-le-petit-prince-avec-des-aquarelles-de-l-auteur-antoine-de-saint-exupery-folio
- Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/8194310-les-aventures-d-alice-au-pays-des-merveilles---lewis-carroll-folio
- L'Étranger, d'Albert Camus (ed. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/440374-l-etranger-albert-camus-folio
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