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3,74

sur 2324 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Prenez l'avion, prenez une machine à remonter dans le temps, embarquez Musso et Lévy et n'oubliez pas les zestes de guimauves pour essuyer larmes ou pitié allez savoir d'un pierrot cocu et d'un conquistador éploré sur sa route en solitaire.

L'avion c'est pour Nathalie, hôtesse de l'air. La machine c'est pour ces allers retours obligés entre 1999 et 2019. On reprend l'avion, Nathalie et on rajoute les mêmes ingrédients. Faute à une pierre magique, un talisman reçu de la main d'une gitane. Ça c'est pour le côté mystique, faut bien que le côté fantastique reste crédible sinon on embarquerait avec Marty Mc Fly ou Harry Potter.
La guimauve je l'aime bien chez Musso, ce n'est pas dégoulinant et on ne s'en met pas pleins les doigts. Bussi a dû ralêcher les doigts de son pote Musso pour en parfumer son dernier opus. Il y a comme une effusion de Seras-tu là par ici... enfin je trouve.

C'était pourtant pas si mal au début. Ces machins-choses autour des coïncidences, pourquoi pas, c'est vrai que la vie est pleine de bip bip, c'était donc pas si mal. Puis arrive dans ce même avion un troubadour, casquette écossaise, boucles d'ange et la jolie hôtesse, elle craque. Même si elle est mariée et mère d'une adorable fillette. Et là, l'avion il se crash et on boit la tasse. Longueurs à n'en plus finir, je t'aime mais oui mais non, je suis mariée mais pas tant que ça, je suis un musicien raté tant que j'ai pas ma muse, et pendant ce temps là, le cocu reste le dindon de la farce.

Je ne me montre pas plus sévère car malgré tout, j'ai apprécié le début, j'ai plutôt même bien accroché à la fin même avec tout le tralala des violons, mais apprécier 100 pages sur 476, c'est pas terrible terrible. Bussi et moi, ça n'a jamais vraiment commencé et cela va s'arrêter là.
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🎶 Vertige de l'amour
J'ai crevé l'oreiller
J'ai dû rêver trop fort...🎶

J'avais zappé l'avant-dernier livre de l'auteur, le titre de ce dernier me tentait, alors...décollage !

Pendant le tiers du roman, je n'ai pas vraiment décollé, en fait. Ni rêvé, hélas ! Encore moins trop fort...Bon, d'accord, deux périodes temporelles , 1999 et 2019 , qui semblent se télescoper, c'est intrigant. Et on sait que Michel Bussi aime placer ses intrigues sous le signe du temps. Mais le fait que le livre hésite sans arrêt entre" La machine à remonter le temps" et " Quand Nathy rencontre Ylian" m'a quelque peu agacée. Nous suivons les étranges coïncidences liées aux différents vols de Nathalie, hôtesse de l'air , la pagaille dans la tête, car certaines phrases énigmatiques nous dérangent.

Ensuite, évidemment, on veut savoir: magie? Folie? Manipulation? Et on s'accroche. Mais c'est long , malgré le talent de l'auteur pour nous maintenir en haleine, et cette quête éperdue d'un passé amoureux ne m'a pas du tout touchée. Les personnages non plus. J'ai eu l'impression de plonger dans un romantisme de pacotille... Tout m'a paru factice, truqué.

La fin est comme souvent chez l'auteur précipitée et peu vraisemblable. Moi qui ai tant aimé " Nympheas noirs", je suis vraiment déçue ! Pourtant, les avis des babeliotes sont plutôt positifs. Je ne me fais en tout cas aucun souci pour Michel Bussi, il connaitra encore le succès avec ce dernier opus. En ce qui me concerne, le vertige de l'amour, je l'ai davantage en écoutant Alain Bashung...
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Est-ce la lassitude, la répétitivité des intrigues, ou le (gros) côté fleur bleue de ce roman, mais j'ai tendance à moins apprécier les derniers Bussi.

Nathy, hôtesse de l'air d'Air France, a réussi à concilier sa vie professionnelle, rythmée par les escales et les hôtels, et sa vie personnelle. Son mari Olivier est ébéniste. Ils ont une maison en bord de Seine, deux filles épanouies. L'aînée est mère de deux jumeaux assez agités, la cadette est encore à la maison, mais communique plus avec son smartphone qu'avec sa mère. Une vie bien remplie...
Mais Nathy porte encore douloureusement en elle le souvenir d'une rencontre qu'elle fit en 1999 lors d'une escale à Montréal. Un jeune guitariste, Ylian, talentueux, mais manquant de confiance en lui, avait tourneboulé son coeur. D'autant qu'elle l'avait plusieurs fois recroisé, renforçant ainsi son attirance. Pour préserver sa famille, elle avait fini par mettre un point définitif à cette romance.
Voilà qu'en 2019, le destin lui joue des tours. Son planning du mois est la réplique de celui qui lui fit croiser et recroiser Yl (diminutif d'Ylian selon Bussi…) vingt ans plus tôt. Les circonstances de son voyage à Montréal ressemblent énormément à celles de 1999. Beaucoup de hasard, trop de souvenirs…

Bussi sait raconter une histoire, pas de doute. Il fait durer un suspense en alternant les chapitres en 1999 avec ceux d'aujourd'hui. D'où la volonté du lecteur de toujours aller plus loin pour découvrir un peu plus l'intrigue.
Intrigue, intrigue… C'est là que le bât blesse. Bussi développe sur plus de quatre cent pages une belle histoire d'amour contrariée. Assez invraisemblable par le fait qu'elle se serait déroulée aux quatre coins du monde dans un court délai. L'accumulation de similarités entre 1999 et 2019 fait que le lecteur devine une intervention humaine. Certes… Mais sans avancée aucune jusqu'aux cent dernières pages. Et les révélations finales ne sont pas renversantes.
Bussi a fait le choix d'écrire un (long) roman sentimental. Qu'est-ce que l'amour ? Peut-on refaire sa vie ? Doit-on même l'imaginer quand le coeur s'emballe, mais que la famille est là ? Voilà à peu prés toute la problématique du récit.
L'histoire séduira un lectorat vibrant à l'unisson de l'héroïne. Les nostalgiques d'un Bussi plus ancré dans le policier et soignant plus ses retournements finaux peuvent eux passer leur tour.
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Il y a peu, j'ai décidé d'arrêté de lire les romans trop sucrés à mon goût, de Guillaume Musso et de Marc Lévy. Voilà que Michel Bussi, un auteur que j'adore, trempe lui aussi sa plume dans la guimauve. Dans une interview, il a dit avoir voulu mêler roman sentimental et suspense dans "J'ai dû rêver trop fort". Mais pour moi, Bussi c'est "Nymphéas noirs", "Le temps est assassin" ou "Ne lâche pas ma main" et pas cette bluette à faire pleurer dans les chaumières.

Désolée, mais je n'ai ni décollé, ni rêvé avec Nathy, cette hôtesse de l'air, rattrapée par son passé 20 ans plus tard, je l'ai trouvée très égoïste et son personnage ne m'a pas émue. Et puis, trop de coïncidences, cela tue la coïncidence, les pierres, les tables bancales, l'hirondelle, les chansons, etc. Comme je l'ai dit, je ne suis pas fan des histoires sentimentales, encore moins quand elles frôlent des pourcentages d'improbabilité très élevés. . Je sais, mon manque de romantisme me perdra.
Pour les points positifs, car il y en a quand même un peu malgré tout, j'ai aimé l'immersion dans le milieu musical et les nombreuses références qui s'y rapportent. La visite guidée de Montréal, Los Angeles et Barcelone a ravi mon âme de voyageuse. Ah oui, le titre du livre aussi, comme toujours excellent. Hélas, cela n'a pas suffi à me faire apprécier cette lecture à laquelle j'accorde un 10/20, mais je sais qu'elle trouvera son public. Quant à moi, j'espère rapidement retrouver l'auteur qui avait su m'épater à plusieurs reprises devant l'originalité de ses polars et ses intrigues tortueuses.
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Nathalie est hôtesse de l'air. Epouse aimante, mère au top, tout va bien dans sa vie. Jusqu'au jour où plusieurs signes faisant écho à un passage de son passé la pousse à s'y replonger. Faisant référence à un voyage, effectué 20 ans plus tôt , plusieurs signes du présent semblent faire référence à ce vol passé de façon trop voyante pour être une simple coïncidence.

Mais l'impression de déjà vu est plus que tenace et Nathalie semble de plus en plus virer dans la folie et la paranoïa.


Pour avoir écrit le génial Nymphéas noirs il y a quelques années, on a énormément d'indulgence pour Michel Bussi, même si certains de ses romans, dans l'immense production qu'il a écrit depuis n'est pas vraiment du même niveau avec une intrigue parfois un peu faible et une écriture somme toute vraiment neutre.

Dans j'ai du rêver trop fort, sorti en février dernier, "J'ai dû rêver trop fort" est dans la lignée des romans de cet auteur. pleine de suspens et de rebondissements qui vous donnera envie de tourner les pages sans répit.

Bussi reste évidemment fidèle à ces intrigues qui voient des personnes au passé secret ou oublié leur revenir à la surface ( Harlan Coben aime aussi beaucoup ce genre de récit ) et plonge son lecteur dans une histoire à plusieurs entrées et nous perturbe bien comme il faut !et où les conditions sont étrangement les mêmes.

Michel Bussi nous propose une histoire forte en sentiments, autant histoire d'amour que thriller proprement dit et dans laquelle la musique compte une place importante.

En effet, alors que le titre du roman, est évidemment tiré de la chanson d'Alain Bashung « Vertige de l'amour » l'artiste Gauvain Sers qu'on aime bien à baz'art a composé spécialement et interprété une chanson, « Que restera-t-il de nous ? » Et qui est inspirée directement du livre.

Une chanson qui peut parfaitement servir de bande sonore à cette agréable lecture, idéale pour l'été !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Bizarre bizarre….
Un roman qui vous parle émotionnellement. Michel Bussi nous concocte une histoire d'amour hors norme qui défie le temps. Qui se souvient de la magnifique romance "Sur la route de Madison". On est dans la même veine.
Mais voilà, pourquoi être parti dans tous les sens? Pourquoi avoir rajouté des trames qui embrouillent plus la tête qu'autre chose. le suspense c'est bien mais il faut calibrer le tout. Je me retrouve ici avec un assemblage un peu trop alambiqué, avec des accros, un roman tiré par les cheveux.
Michel Bussi maitrise le suspense, le polar, le thriller psy, c'est un fait. Mais je pense avec l'histoire tragique de Nathalie, il aurait pu rester dans la simplicité. Certains détails étaient superflus. Malgré que ce roman soit addictif, le lecteur finit par ne plus y croire à cette finalité. de plus, quand la partie thriller se pointe sans crier gare, je pense surtout à la scène du mini van, c'est trop gros pour être vrai. Désolée mais la partie rajouté au premier suspense m'est resté à travers la gorge. Je ne la digère pas sachant que Michel Bussi concentre son récit sur l'histoire d'amour passionnel entre Ylian et Nathalie et ses conséquences en 2019. D'ailleurs certains détails m'ont chiffonné, qu'importe il fallait créer un côté mystique. Voilà en gros même si cela parait confus ce que je reproche au dernier roman de l'auteure. Un manque de simplicité qui perd toute la valeur au roman. Sachant que l'auteur tenait une trame très solide il aurait pu rester sur cette romance et l'affilier avec le suspense 2019 sans le thriller. Cela reste cependant un récit très poignant, très fort en émotion jusqu'à la dernière ligne. Michel Bussi je le reconnais maitrise chaque mot, chaque scène d'amour qui sont à couper le souffle. Franchement je trouve dommage qu'il se ne soit pas risqué à la romance tout en rajoutant une petite patte suspense.
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Michel Bussi est un auteur français dans le talent de conteur est reconnu dans le monde entier. Chacun de ses romans promet une plongée littéraire dans un univers constamment changeant, qui nous enchante et nous ensorcelle. J'ai commencé J'ai dû rêver trop fort les yeux fermés, étant persuadée que ce livre serait une réussite, à l'image de ses précédents ouvrages.

Nathy est hôtesse de l'air chez Air France depuis de nombreuses années. Elle est mariée à un ébéniste à la vie moins tumultueuse et ensemble, ils sont parents de deux grandes filles épanouies. Quand Nathy n'est pas en vol, elle vit à une heure de Paris, dans une maison de campagne où la quiétude et la nature lui permettent de se relaxer. de nouvelles destinations l'attendent : à Montréal, Los Angeles, Barcelone puis Jakarta… des villes qui lui semblent étrangement familières, puisqu'elle les a déjà visitées, dans ce même ordre, vingt ans plus tôt. Et ces destinations, bien qu'ordinaires, revêtent une importance particulière pour Nathy, puisqu'elle lui rappelle une romance fulgurante partagée avec un jeune artiste musicien. Rencontré dans l'avion, leur idylle fut aussi brève qu'intense, le genre d'histoire d'amour que l'on ne rencontre que rarement au cours de sa vie. Ébranlée par cette coïncidence qui lui rappelle des moments passionnés et d'autres plus douloureux, Nathy ne va cesser de croiser d'autres incidences qui lui rappelleront cette époque révolue.

Michel Bussi nous fait voyager au travers des années, mais aussi des pays. de Montréal à Jakarta, nous sommes aspirés dans un tourbillon de vie émoustillant. Il est fort agréable de suivre le quotidien (parfois plus difficile qu'il n'y parait) d'une hôtesse de l'air au grès de ses déplacements. le dépaysement est total lors du passage de la frontière Mexicaine, il est bucolique pendant le week-end improvisé à flâner au travers des renommées ramblas de Barcelone, reposant pendant les interludes de Nathy dans sa maison familiale.

Malgré une histoire sympathique et des voyages qui m'ont ravis, je ne peux que reconnaître l'invraisemblance de cette histoire, quelque peu tirée par les cheveux. L'histoire d'amour impromptue entre Nathy et son jeune guitariste, les confessions du mari trompé, qui connaît la vérité mais décide de se taire durant de nombreuses années, puis les coïncidences qui surgissent vingt ans plus tard et font remonter en mémoire cette partie de la vie de notre protagoniste… c'en est trop ! J'ai eu beaucoup de mal à m'imprégner du récit et à m'attacher à ces personnages, dont je ne partage absolument pas la mentalité ni le style de vie.

Il est toutefois intéressant de se questionner sur le véritable amour et toutes les significations que l'on peut apposer à ce terme. Qu'est-ce qu'aimer ? Comment sait-on que l'on aime la bonne personne ? le coup de foudre existe-t-il ? S'il survient, sous quel forme, comment le reconnaître et comment se comporter face à lui ? L'amour est un sentiment complexe, Nathy ne le démentira pas !

Un roman sentimental en demie-teinte, qui parle d'amour, de passion, qui nous fait voyager dans le temps et aux quatre coins du monde. J'ai apprécié, mais c'est loin d'être le meilleur Bussi que j'ai pu lire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Michel Bussi a l'art d'écrire 500 pages avec finalement peu d'éléments.
"J'ai du rêver trop fort" se lit heureusement bien, dans un train ou dans un parc, pour faire passer le temps, mais ne fera pas trace à mon sens dans l'histoire du roman à suspens.
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Extrêmement déçue dès le début !
Encore une histoire d'amour avec une successions d'avant-présent fatigante.
Marc Lévy gère très bien ce genre d'histoires. Là on tombe dans le mégalo. C'est à celui qui va trouver l'héroïne qui va faire "plus fort" dans le domaine de la traîtrise.
Bien sûr ça se lit bien mais il ne restera pas dans ma mémoire..Oust !
Les fans de Bussi vont m'en vouloir mais je ne critique pas son écriture.
J'ai adoré " les nymphéas" et " Maman a tort", l'intrigue était magistrale.
Mais stop, Michel, reviens aux fondamentaux.
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Un roman qui se lit mais qui ne me laissera pas de traces... Dommage... Où sontl'engouement et le suspens suscités par "un avion sans elle"???
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