Jorge Luis Borges/5
2 notes
Résumé :
De l'amphisbène au Zaratan, en passant par le catoblèpas, le dragon, le golem, la mandragore, la chimère, la salamandre...
Un inventaire de la zoologie de nos mythologies par par le génial auteur de Fictions.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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De l'Amphisbène au Zaratan, en passant par le Cerbère, le Centaure, le Dragon, les Gnomes, le Golem, les Elfes, le Kraken, les Pygmées, le Satyre, le Simourgh et les Djinns ... ce manuel de zoologie imaginaire regroupe plus d'une centaine de créatures issues du folklore, des légendes et des mythes de toutes les cultures du monde, de la Chine à l'Arabie en passant par la Perse et les sociétés précolombiennes, du folklore juif et des mythes nordiques, etc., mais également quelques êtres imaginaires sortis de l'imagination de quelques maîtres de la littérature fantastique, comme Kafka, C.S. Lewis, Poe ou Swedenborg.
Citations et extraits (1)
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Les Gnomes
Ils sont plus anciens que leur nom, qui est grec, mais que les classiques ignorèrent, car celui-ci date du XVIe siècle. Les étymologistes l'attribuent à l'alchimiste suisse Paracelse, dans les livres duquel il apparaît pour la première fois.
Ce sont les génies de la terre et des montagnes. L'imagination populaire les voit comme des nains barbus, aux traits grossiers et grotesques ; ils portent des vêtements ajustés de couleur brune, et des capuchons monastiques. A l'instar des griffons de la tradition hellénistique et orientale, et comme les dragons germaniques, ils ont pour mission de veiller sur des trésors cachés.
"Gnosis", en grec, veut dire "connaissance" ; on a supposé que Paracelse inventa le mot "gnome" parce que ceux ci connaissaient et pouvaient révéler aux hommes l'endroit précis où étaient cachés les métaux.
Ils sont plus anciens que leur nom, qui est grec, mais que les classiques ignorèrent, car celui-ci date du XVIe siècle. Les étymologistes l'attribuent à l'alchimiste suisse Paracelse, dans les livres duquel il apparaît pour la première fois.
Ce sont les génies de la terre et des montagnes. L'imagination populaire les voit comme des nains barbus, aux traits grossiers et grotesques ; ils portent des vêtements ajustés de couleur brune, et des capuchons monastiques. A l'instar des griffons de la tradition hellénistique et orientale, et comme les dragons germaniques, ils ont pour mission de veiller sur des trésors cachés.
"Gnosis", en grec, veut dire "connaissance" ; on a supposé que Paracelse inventa le mot "gnome" parce que ceux ci connaissaient et pouvaient révéler aux hommes l'endroit précis où étaient cachés les métaux.
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