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EAN : 9782383110279
256 pages
Les Avrils (24/04/2024)
4/5   34 notes
Résumé :
Expatriée depuis des années pour suivre son mari – enfin son ex-mari, il vient de la quitter –, Camille, 52 ans, est de retour à Paris. Son meilleur ami, lui a demandé de rentrer pour lui rendre un service. Une urgence l’appelle à l’autre bout du monde. Problème : il devait organiser l’anniversaire surprise de sa compagne à Saint-Astre, charmante station balnéaire bretonne. Alors, par amitié́, désœuvrement, et surtout pour se changer les idées, Camille accepte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Camille, 52 ans, vit encore à Copenhague, bien qu'elle n'ait plus aucune raison d'y rester, son compagnon Laurent venant de la quitter pour une Danoise. Voilà qu'elle est appelée et sollicitée par son meilleur ami Christophe pour l'aider à organiser l'anniversaire surprise de sa compagne Bianca. Bianca est journaliste pour le magazine culturel d'un quotidien national.
En effet, celui-ci devant partir en urgence en Australie pour son travail, il compte sur Camille en qui il a toute confiance pour le remplacer dans cette tâche.
Bien que mitigée au début, Camille, expatriée, se laisse persuader et ils conviennent qu'elle commencera par une première semaine à Paris, pour elle, et ensuite la Bretagne pour remplir sa mission, Saint-Astre, chez le père de Bianca, étant le lieu de la fête.
Presque deux semaines, du 18 au 30 avril, pour changer d'air et de perspective et une belle occasion pour elle de se projeter en France à nouveau. Une belle opportunité en quelque sorte.
Ces treize jours, correspondent à un chapitre et à une journée mondiale ou nationale. Ainsi le premier, Dimanche 18 avril, coïncide avec la journée internationale des monuments et des sites. Une seule, mardi 27 avril, a pour sous-titre « pas de journée internationale répertoriée pour cette date ». J'ai ainsi découvert avec étonnement ce calendrier de journées mondiales ou nationales et si la plupart m'ont paru suffisamment pertinentes pour permettre à chacun de participer activement à la création d'une société plus informée et solidaire et ainsi contribuer à un monde meilleur, d'autres, et une, en particulier, celle du lundi 19 avril, journée de l'étendage du linge aux États-Unis d'Amérique m'a semblé complètement anecdotique.
Pour mener à bien cette préparation, elle a l'idée de créer un compte Instagram lui permettant de demander aux amis d'envoyer leurs photos souvenirs de « Bianca-la-fêtée ».
Isabelle Boissard décrypte avec beaucoup d'humour et d'ironie et sans aucune concession ces inconditionnels du « Pour vivre heureux, vivons montrés » !
Avec une plume impitoyable, elle dissèque les travers de notre époque et de la place prépondérante qu'occupent les anniversaires sur les réseaux sociaux, ainsi que les nombreuses autres fêtes, une manière sans doute de conjurer le temps qui passe et la peur de l'avenir.
Quel que soit l'évènement, naissance, anniversaires, mariage tout est prétexte à faire la fête mais surtout et c'est le plus important, à le faire savoir ! Et puis, il y a tout le commerce lié à ces événements : consommation et narcissisme vont de pair.
« Ces comptes Instagram sont des temples et nous sommes une masse de fidèles devant eux ».
Intimement liée à cette satire des réseaux sociaux très humoristique, se détache en filigrane la recherche d'un nouveau départ. On ressent une tristesse latente, une angoisse sous-jacente, une perte de repères, un besoin d'amour, de réconfort, une aspiration à être rassurée, reconnue.
Dans Camille va aux anniversaires, l'Amour et l'amitié sont indéniablement aussi, au coeur du roman.
Malgré ces thèmes intéressants, je dois avouer que le style jeune et décontracté ne m'a pas vraiment convaincue. Je me suis quelque peu ennuyée à la lecture de ce récit dénué d'actions, déçue par cette héroïne qui, tout en se montrant critique vis-à-vis de ces comptes Insta créés pour « exister », n'en est pas moins accro à son téléphone, désespérée lorsqu'il reste silencieux…
Je l'ai enviée, par contre, pour le courage dont elle fait preuve en se baignant chaque soir dans la mer, en avril, par une température de l'eau à 17° !
Je remercie Babelio et les éditions Les Avrils pour leur confiance.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Ding !
Coucou elle est là la petite notification sur votre téléphone !
Elle vous fait un petit signe, non non elle veut pas déranger, elle voit bien que vous êtes en plein boulot.
Ding !
Aaaaaahhh, mais c'est qui ces messages ? Est-ce que ce ne serait pas A. et si elle annulait son anniversaire ?
Ding ! Ding !, rrrhhha mais c'est pas vrai, qu'est-ce qui se passe ? C'est plus possible de feindre l'ignorance !
Ding ! Fébrile, je m'interromps pour attraper le téléphone…
Pfffff, nan mais, tout ça pour ça, c'est cette co* de D. qui envoie des nouvelles photos de ses vacances de rêve aux Seychelles… Si elle pouvait se prendre une noix de coco sur la tête celle-là plutôt que plonger sa paille dedans !

Je n'ai pas hésité bien longtemps quand on m'a gentiment proposé de découvrir le nouveau livre d'Isabelle Boissard. La fille que ma mère imaginait m'avait fait me gondoler de rire.
J'ai donc fait une petite prière rapide pour que ce Camille va aux anniversaires relève à nouveau le défi avec panache.

Camille revient d'expatriation
Camille divorce (le pire c'est qu'on son ex l'a quittée pour une plus vieille, l'humiliation absolue)
Camille déprime
Camille doit se bouger les fesses pour trouver un boulot (plus facile à dire qu'à faire quand on a suivi son mari des années sans bosser pour cause d'expatriation)
Camille organise les 50 ans de la future femme de son meilleur ami car il n'a pas le temps de s'en occuper et Camille rien de mieux à faire…

Comme dans son précédent opus, Isabelle Boissard dézingue à tout va nos sales manies, tout y passe, en particulier les réseaux sociaux. Si je ne n'ai pas eu l'effet de surprise du précédent bouquin, j'ai croqué ses perles acidulées avec délectation. Nos petits et grands travers (essentiellement ceux des autres, il faut le reconnaître en toute honnêteté) sont épinglés, dépecés avec minutie. Certains coups de gueule sont fort réjouissants et j'ai chNerché le bouton pour augmenter le compteur de likes !
Ding !
Une lecture assez courte, dont la trame narrative n'est pas très épaisse mais qui vous permettra de faire une pause agréable et déjantée entre deux pavés et j'espère qui vous laissera le sourire aux lèvres la dernière page refermée.
Ding ! Ding ! Désolée, je suis débordée là, un message urgent à regarder, des photos à pouciner et surtout surtout des billets et citations babelio à dévorer !
Comme la dernière fois, j'ai recouvert le bouquin de post-it, alors pour pas vous assommer pendant trois semaines (mais préparez-vous psychologiquement pour une bonne semaine), je vous mets ci-dessous un première florilège si vous êtes tentés d'en découvrir un peu plus !


*
Soeur Emmanuelle aimait demander aux gens qu'elle rencontrait :
-Et toi, tu fais quoi pour les autres ?
Réponse probablement la plus charitable :
-Je ne les fais pas chier.
(p.59)

(IRL Soeur Emmanuelle m'a posé la question mais c'est pas la réponse que je lui ai donnée 😉)

« Si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente. »
Jules Renard, Journal.
(p.162)

*
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin.

Je suis bien peu de chose
Et mon ami l'Insta
Me l'a dit ce matin.
(p.201)

*
Envoyé il y a 1 min
Envoyé il y a 3 min
Envoyé il y a 5 min
*
Vu il y a 1 min
Vu il y a 3 min
Vu il y a 5 min
(p.216)
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Digne héritière de Bridget Jones, avec deux décennies de plus, Camille promène sa solitude à Paris, après que son mari l'a quittée, pour une femme même pas plus jeune qu'elle !
Le calendrier des quinquas semble devoir concéder des créneaux nombreux aux anniversaires, et Camille est même chargée d'en organiser un, « surprise », pour Bianca, la fiancée de son meilleur ami; L'occasion pour Camille de faire un petit tour dans une cité balnéaire fictive de Bretagne ! C'est aussi une opportunité pour faire le point sur sa vie !


Avec beaucoup d'humour, Isabelle tague les travers de nos modes de communication, avec en ligne de mire les réseaux sociaux et les messageries, dont elle connait les pièges et les limites , ce qui ne l'empêche pas de tomber de sauter dedans à pieds joints.

On éprouve de l'empathie pour cette héroïne si contemporaine, qui promène sur notre mode de vie un regard à la fois ironique et tendre.

On retrouve des points communs avec le premier roman d'Isabelle Boissard, la fille que ma mère imaginait, et c'est un atout.

Roman très agréable à lire et autrice à suivre



256 pages Les Avrils 24 avril 2024
#Camillevaauxanniversaires #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Expat, 52 ans, récemment séparée de son mari amoureux d'une autre, Camille rentre en France « à l'âge de Mrs Dalloway ». Christophe, son meilleur ami de toujours lui demande d'organiser l'anniversaire de Bianca, sa compagne. Il ne peut pas le faire lui-même parce qu'une urgence l'appelle à l'étranger. Je vous laisse découvrir le métier qu'exerce Christophe. Je ne savais même pas que cette profession à la fois logiquement indispensable et affreusement pathétique existait… Camille aura treize jours pour organiser l'événement, et une personne ressource, André, le père de Bianca. Bien sûr, Camille va ainsi rendre service à Christophe, mais en fait, c'est surtout Christophe qui rend service à Camille en lui proposant cette occupation tous frais payés : il espère la sortir ainsi de la déprime dans laquelle elle s'installe et lui redonner un peu d'allant. Camille n'est pas dupe et assez lucide pour savoir qu'elle a besoin de dérivatifs : elle est pour le moment incapable de gérer son divorce et son déménagement. Alors, va pour l'organisation de l'anniversaire surprise !
***
J'ai pris le titre, Camille va aux anniversaires, comme un clin d'oeil à la série pour enfants d'Aline de Pétriny : Camille va à la danse, chez le docteur, au parc, etc., Ce choix souligne, je crois, l'immaturité passagère (?) de la narratrice. Comme dans son précédent roman, La fille que ma mère imaginait, on comprend qu'Isabelle Boissard s'appuie sur des expériences personnelles : le statut d'expat, l'impression de déclassement, la certitude de ne pas faire partie du groupe sur lequel on pose un regard critique, la mésentente avec le conjoint, etc., autant d'éléments qui apparaissent dans les deux romans et qui les ancrent dans le réel… Camille est dévastée par ce qui lui arrive, on peut le comprendre, mais elle est aussi très inquiète de l'image qu'elle va donner d'elle. Bien qu'elle ait de la difficulté à se reconnaître comme telle, elle aussi est accro et dépendante des réseaux sociaux sur lesquelles elle pose un regard sans concession, souvent juste, plein d'humour et d'ironie. Elle tente bien de résister, mais les images d'Instagram et les groupes WhatsApp la rejoignent, et bien qu'elle se pose en victime de ce qu'elle présente comme des intrusions dans son quotidien, elle est incapable de s'en passer. le roman se déroule dans un milieu très privilégié qui excelle à se donner bonne conscience et que l'autrice épingle avec une certaine délectation. Son statut de transfuge de classe et d'expat fraîchement rentrée au pays lui donne un regard qu'elle estime extérieur et lucide sur cette strate sociale en représentation permanente, fausse ou à tout le moins idéalisée, habitée par le souci de paraître, voire l'obligation de le faire. La très chic station balnéaire dans laquelle habite André et où Camille va résider quelques jours présente un éventail de personnages savoureux : de la célébrité vieillissante et recluse à l'artiste local en passant par les citadins reconvertis en écolos purs et durs, La critique sociale fait mouche. Je me suis régalée des fréquentes, brèves citations très drôles et très acides d'auteurs célèbres : Lafargue, Sarraute, Florian, Bierce, etc. Les chapitres datés du 18 au 30 avril sont sous-titrés par des  « Journées internationales de » à la fois improbables et critiques. Une lecture avec le sourire, en coin souvent…
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Merci beaucoup à Babelio pour cette masse critique privilégiée et aux Éditions Les Avrils de m'avoir permis de découvrir ce livre.
On va retrouver Camille, cinquante deux ans, qui revient d'expatriation, suite à la séparation avec son mari. Elle retourne à Paris pour y retrouver son meilleur ami Christophe. Il voudrait que Camille organise l'anniversaire surprise pour Bianca, sa compagne. Il compte sur Camille pour faire au mieux. Camille va préparer cet anniversaire d'abord à Paris puis en Bretagne chez le père de Bianca. Camille demande aux amis de Bianca de lui fournir des photos souvenirs.
A cette occasion, elle fera également le point sur sa vie.
L'autrice avec ce second volet, nous livre, avec beaucoup d'humour nos travers, où les réseaux sociaux prédominent. Camille va donc s'y donner sans limite.
Un livre où l'on comprend que l'autrice nous relate ses expériences personnelles et comment on peut souffrir de solitude, même en communauté.
L'univers d'Isabelle Boissard est parsemé d'humour et c'est ce que j'ai apprécié dans son livre.
Camille, son héroïne est un personnage très attachant.
Un livre que j'ai aimé comme son précédent.


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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
J’envie les croyants avec leur paradis et le type qui les attend avec son trousseau de clés. Croire. C’est un cercle vicieux ou vertueux de croire ou de ne pas croire. Comment croire quand on ne croit pas ? Peut-on se convaincre de croire qu’il y a un sens à tout ça ? Je ne comprends pas les sereins de la vie. Comment peut-on être rassurés de la vie ?
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Y a-t-il plus désespérant qu’un téléphone silencieux ?
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Chez Juliette et Joseph, c'est beau comme dans un magazine de décoration. J'adore regarder ces émissions dans lesquelles les propriétaires expliquent qu'ils ont acheté le bien à l'état d'étable. Ils se souviennent d'avoir enlevé le foin, la charrue et les bœufs avant les travaux. Ce sont des Parisiens qui disent la campagne, la montagne, la mer. Ils ne connaissent pas la province non bucolique, sans montagne, sans fond marin. Ils ne connaissent pas Tourcoing ou Villefranche-sur-Saône. C'est un tableau de Marine de Chaloutre, une amie de longue date. Nous avons fait faire cette table sur mesure parce que l'on ne trouvait pas ce qu'on voulait dans le commerce, c'est mon mari qui l'a dessinée et l'ébéniste Nicolas de Crétan qu'il a réalisée dans un vieux noyer coupé dans le jardin de mes beaux-parents ; nous aimons que ce qui nous entoure porte une histoire, savoir d'où viennent les matériaux. Nous avons voulu la maison tournée vers la nature, la cuisine est un lieu de rencontres, de retrouvailles. Et moi je trouve tout tellement beau, les maisons, les appartements, les histoires de ces gens qui vivent dans de si beaux intérieurs, on a le sentiment que seuls le beau, le bon comptent, que la brute et le truand, ce n'est que dans les films. Ce sont mes contes de fées d'adultes. Ils s'aiment, ils ont les mêmes goûts, le même sens de l'esthétique, on a le sentiment que jamais l'argent n'a été un problème. Les enfants, Achille et Colette ont eu des chambres sans Barbie, sans peluche moche réclamée au supermarché, sans poster de berger allemand ou même de cheval, ces enfants-là ont écouté Pierre et le loup et savent reconnaître Pierre-quatuor à cordes ; l'oiseau-flûte traversière, le loup-les cors, le grand-père-basson, le canard-hautbois et le chat-clarinette, ils ne se sont pas roulés par terre pour obtenir des Chocapic parce qu'ils ont mangé des porridges festifs au petit-déjeuner, ont eu leur espace dans le potager, n'ont pas porté de pyjama Superman parce que chez Bobos-les-belles-choses, on ne vend que des vêtements en coton bio avec des animaux mignons et inoffensifs dessinés dessus, tout, tout, tout est de bon goût. Je me demande comment se passent les choses derrière la vitrine. Le pire, c'est que je veux bien croire qu'il y a des gens meilleurs que moi. C'est douloureux de voir le beau et le bon chez les autres. C'est frustrant d'être confrontée à ceux à qui on aimerait ressembler, sans y arriver.
(p.175-177)
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Revenir à Paris est une chimère. La possibilité de faire me rassure, mais il faut croire que faire ne m’intéresse pas. Pas même une expo. En même temps, ce serait peine perdue vu qu’il faut réserver de plus en plus longtemps à l’avance. La réservation généralisée pour à peu près tout : ciné, musée, restau, visite, stationnement, hôtel, voiture, train, avion, concert, nécessitant une connexion internet, exigeant la création d’un compte, imposant la création de mots de passe avec un caractère spécial, une lettre majuscule, un minimum de 12 caractères et un chiffre, est un fléau contemporain. L’avenir est à ceux qui se connectent tôt.
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Insta, Insta, dis-moi qui est la plus belle ?
Et Insta répond : Ce n'est pas toi, ma naine.
Tu as une belle maison, mais Blanche-Neige en a une plus belle que toi.
Tu as de beaux enfants, mais Blanche-Neige en a de plus beaux que toi.
Tu as des enfants intelligents, mais Blanche-Neige en a de plus intelligents que toi.
Tu passes de belles vacances, mais Blanche Neige en passe de plus belles que toi.
On peut décliner les possessions, les loisirs, les attitudes ad vitam. Et on y retourne. On se fait tous blancheneiger. Chacun a sa Blanche-Neige qu'on aimerait faire buter ni vu ni connu dans une forêt domaniale. Mais au fond, on préférerait surtout la voir se planter. Qu'elle mange un peu la poussière, qu'elle connaisse un revers de médaille, qu'elle ne retombe pas sur ses pattes, qu'on puisse trouver un peu de justice dans ce bas monde. On aimerait qu'elle rencontre un peu de lose surtout. Il ne suffit pas d'être heureux, encore faut-il que les autres ne montrent pas qu'ils sont plus heureux.
(p.92-93)
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