Cher Frédéric,
Votre livre m'a rendue triste. C'est la première fois que l'un de vos livres m'attriste… Dans vos écrits, j'ai toujours trouvé une salutaire et fine provocation entraînant souvent l'hilarité. Lors de votre show au Bataclan, vous nous avez apporté une véritable bouffée d'oxygène, véritable assistance à personnes en danger de morosité suite à l'inconcevable dictature sanitaire qu'on nous a infligée. Vos chronique littéraires me réjouissent. Bref, vous m'êtes indispensable…
Alors quand je lis dans « Confessions » que vous êtes profondément atteint par les exactions perpétrées au nom des délires du wokisme ou du néo-féminisme, oui, je suis triste.
Votre humeur fait pour moi partie des indicateurs du « moral des ménages ». du mien, en tout cas. Là, rien ne va plus… Ce qui m'a le plus attristée dans ce livre, ce ne sont pas les agressions dont vous et votre famille avez été ou êtes victimes (même si elles sont ignobles et constituent de véritables délits qu'on aimerait voir sanctionnés à hauteur de leur niveau de nuisance et de violence). Non, ce qui m'a le plus attristée, c'est que j'ai perçu vos Confession comme une lettre d'excuses… Mais Cher Frédéric, vous n'avez pas à vous excuser ni à vous justifier de quoi que ce soit. Je vois dans ces pages, ente les mots, entre les lignes, les mille précautions oratoires qu'il faut prendre aujourd'hui pour n'être pas totalement cloué au pilori. Nous en sommes donc là ! Condamnés à l'autocensure et à l'auto flagellation !
Alors oui, Frédéric, votre livre m'a rendue triste. Pour vous, et pour nous tous…
Pour cela, je vous ai mis 4,5 ou lieu de 5…
Tenez bon, sinon, on est tous foutus…
Bien à vous.
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