Voici mon retour de lecture sur le second tome de la bande dessinée La bête de
Zidrou et Franck.
Belgique, années 50. Un étrange singe jaune à pois noirs et à la queue démesurée s'échappe d'un cargo à Anvers pour s'enfuir vers Bruxelles.
Là, la bête sauvage est recueillie par François, un gamin fan de faune, avant d'être attrapée par la fourrière.
Mais le jeune garçon est bien décidé à libérer son nouvel ami et à l'emmener avec lui chez son père en Allemagne.
Il ne sait pas que la bestiole fabuleuse est également convoitée par le professeur Sneutvelmans, un expert en cryptozoologie persuadé d'avoir mis la main sur le légendaire Cola-Cola !
Ce second tome de la bête est une réussite.
Il est dans la lignée du premier et je suis toujours aussi fan des illustrations et de la colorisation.
Nous sommes ici sur un Marsupilami très différent de celui de notre enfance. Il s'agit ici d'une autre version, beaucoup plus sombre.
Le Marsupilami est avant tout.. une bête sauvage ! Et ici, les auteurs nous le rappellent.
Ce second tome est la suite directe du premier, nous retrouvons donc le jeune François et le Marsupilami.
Malgré son coté sombre, l'animal a réussi à se lier d'amitié avec le jeune garçon. Ce dernier est bien décidé à le libérer de la fourrière et à l'emmener avec lui en Allemagne, chez son père ! Une idée bien dangereuse qui va leur faire vivre de sacrées aventures.
J'ai apprécié le second tome de ce diptyque passionnant. Il est intéressant de découvrir une nouvelle version du Marsupilami, plus adulte, plus dure mais plus réaliste aussi.
Nous sommes dans les années 50, la guerre est encore présente dans les esprits et cette période est assez sombre.
Cela colle parfaitement avec le Marsupilami qui est avant tout une bête sauvage, pas seulement un animal de BD ;)
Je suis ravie de ma lecture, je vous recommande cette duologie avec plaisir et note ce second tome d'un cinq étoiles bien mérité :)