Dans mon sang, la grenade

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de l'Archipel (Instants Suspendus) pour la découverte de #Dansmonsanglagrenade de Léa Volène.

En pleine fête d'anniversaire, Pierre Gavoi est percuté par une voiture. Noémie, Ania, Maëlle et Pélaguie sont les seuls témoins de l'accident. Mais est-ce vraiment un "accident" ?
En dépit des apparences, Noémie, Ania, et Pélaguie semblent avoir plus en commun qu'une simple adresse (elles habitent chacune une maison rue des Ecoles, en banlieue résidentielle). Pélaguie Gavoi est une femme au foyer un brin "desparate" qui élève ses deux filles. Ania, mère de jumeaux et fraîchement divorcée est infirmière libérale. Noémie, professeure de musique, est enceinte de quelques semaines au début du roman ; son amie d'enfance, Maëlle, lui rend souvent visite. On comprend rapidement que chacune est liée à Pierre : Pélaguie est sa femme ; Ania sa cliente ; Noémie et Maëlle D anciennes connaissances. Ces deux dernières dissimulent ce qui les lie à Pierre. Pourquoi ? Quels sont les autres secrets que ces 5 personnages nous cachent, se cachent entre eux, se cachent à eux-mêmes ?

Chapitre après chapitre, l'autrice dévoile un peu de l'intimité de chacune des femmes. Seule Noémie écrit sporadiquement à la première personne un journal de grossesse (qui m'a bien plu, d'ailleurs, car assez réaliste !). Cette construction, somme toute assez basique, engendre quelques imbroglio pour le lectorat. Je pense que l'effet est volontaire : il s'agit d'embrouiller suffisamment la personne qui lit pour entretenir le suspens. Malheureusement, cela a eu peu de prise sur moi et j'en étais parfois lassée (heureusement que le prénom de la femme concernée est indiqué en haut de page du format epub...). Malgré ce très léger inconfort, j'ai trouvé l'écriture de Léa Volène fluide, accessible et empreint d'une certaine légèreté. Les phrases sont souvent courtes, les dialogues naturels et on entre vite dans l'ambiance, à l'affût du moindre indice sur ces quatre femmes et leur rapport à Pierre.

L'intrigue est vraiment très proche de la série "Big little lies" (basé sur "Petits secrets, grands mensonges" de Liane Moriarty) et j'y ai retrouvé certains aspects qui m'avait plu dans "Desparate Housewife" (même si j'ai largement préféré "Une place à prendre" de J. K. Rowling dans ce style littéraire).

Malgré les clichés autour de la pré-parentalité (dont certains, avérés, m'ont fait sourire) et quelques actions un peu "gros sabots", Léa Volène a le mérite d'aborder les relations inégales des femmes vis à vis de certains hommes, la violence de certains de leurs rapports, les secrets et faux-semblants que certaines femmes doivent entretenir face à un certain type de types... Ce sont des sujets qui m'intéressent et j'ai apprécié la façon dont l'autrice les développe et les explore, sous le prisme de femmes aux caractères et aux vécus très différents. En revanche, il m'a semblé qu'elle ne faisait qu'effleurer les difficultés et les enjeux de cette problématique majeure ; mais sans doute est-ce mieux ainsi, pour toucher et alerter un plus large public ? Personnellement, je n'ai été que moyennement touchée et me suis moyennement attachée aux personnages, mais je félicite l'autrice pour l'objectif atteint !

Nota : J'ai eu la chanson de Clara Luciani en tête en continu durant ces quelques jours de lecture... Mieux vaut apprécier ce tube français, car la rengaine revient très souvent au cours de la narration : toujours bien placée, fort à propos et parfaitement intégrée à l'intrigue par Léa Volène ! Bravo pour cela aussi !

#Dansmonsanglagrenade #NetGalleyFrance

Voici mon retour de lecture sur Dans mon sang, la grenade de Léa Volène.
Tout commence par un accident. En pleine fête d'anniversaire, Pierre Gavoi est percuté par une voiture. Les seuls témoins sont sa femme, Pelaguie, et trois de ses amies.
Cinq mois plus tôt, Noémie, Maëlle et Ania construisent leur vie, en se débattant dans un quotidien aux multiples injonctions. Dans la rue des Écoles, il y a ce qu'elles montrent et ce qu'elles camouflent.
Jusqu'au jour où un nouveau couple emménage dans la plus grande maison de la rue : Pelaguie et Pierre Gavoi.
Alors que les liens d'amitié se développent entre les quatre femmes, Pierre semble être l'homme qui perturbe leur équilibre.
Un lien invisible unirait-il chacune d'elles à cet homme ?
Et s'il était la goupille qui fera exploser leur grenade ?
Dans mon sang, la grenade est un très bon roman dans lequel nous suivons quatre femmes : Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie.
Noémie est une future maman dont nous découvrons l'histoire, ses états d'âme vis à vis de sa grossesse, ses cauchemars.. Elle tient un journal de grossesse qui évolue en journal..
Noémie, si heureuse d'être enceinte. Pourtant, rien ne va être simple avec cette grossesse..
Maëlle est sa meilleure amie, Ania est sa voisine et son amie.
Arrive dans le quartier où vivent Noémie et Ania un nouveau couple : Pierre et Pélaguie.
Pierre, qui bouleverse le petit équilibre de Noémie..
Pélaguie, qui devient leur amie..
Quatre femmes différentes, quatre femmes dont j'ai pris plaisir à découvrir une tranche de vie.
Elles m'ont toutes quatre plu. Elles sont différentes mais attachantes chacune à leur manière même si certaines sont moins faciles à cerner que d'autres.
J'ai apprécié le dénouement, et le fait qu'on les retrouve après l'accident découvert au début.
L'écriture de Léa Volène est très agréable à lire, fluide, elle sait où elle nous emmène. C'est le troisième roman que j'ai le plaisir de dévorer de cette autrice et celui ci est vraiment une réussite.
Avec, en arrière plan, la chanson de Clara Luciani : La grenade.. qui m'a évidemment trotter dans la tête à de nombreuses reprises.
Dans mon sang, la grenade est un excellent roman que je vous recommande sans aucune hésitation.
Ma note : un énorme cinq étoiles bien mérité.

Une rue tranquille, trois amies et un couple en apparence parfait qui emménage dans LA grande maison du quartier. Tout cela fait très série américaine, non ? ☺
C'est totalement l'ambiance que j'ai ressentie en me plongeant au coeur des pages du nouveau roman de Léa Volène. C'est un roman qui explore des thèmes variés tels que l'amitié, le paraître, la pré-parentalité, les relations homme-femme, et qui gratte un peu plus en profondeur un autre thème dont je ne parlerai pas afin de ne pas faire avorter l'explosion de la grenade…

La plume de l'autrice est fluide, les chapitres sont courts. C'est un roman choral, qui nous place à tour de rôle du point de vue de chacune de ces 4 femmes et nous permet de comprendre leurs différents profils psychologiques et approches de ce qu'elles vivent ensemble.

Je dois vous avouer que j'ai très rapidement fait un parallèle avec Petits secrets, grands mensonges, de Liane Moriarty, et cela a peut-être un peu desservi ma lecture. Difficile pour moi de me détacher de cette autre histoire ; je n'ai donc pas été surprise par celle-ci, et j'aurais préféré plus de profondeur. J'en ressors avec le sentiment d'avoir survolé le thème central, et ne me suis pas attachée aux personnages comme j'aurais voulu.

Malgré cet avis mitigé, je reconnais avoir passé un très bon moment de lecture et suis heureuse d'avoir enfin découvert la plume de Léa Volène qui, j'en suis sûre, saura conquérir à nouveau son lectorat ☺

Je ne sais pas si tu te rappelles, cher lecteur, mais l'année dernière, j'avais découvert cette auteure avec « Motus et coeurs cousus », un coup de coeur. Je me suis lancée sans parachutes et sans filet de secours. Certes, je n'ai pas eu le coup de coeur escompté, mais ce livre n'a pas fait long feu. Il n'a pas fait long feu dans ma PAL.

J'ai retrouvé cette plume fluide de son autre roman. J'étais charmée par ses différents personnages. Cependant, je m'attendais à une certaine thématique que je n'ai jamais vue pointer le bout de son nez. Je ne sais même pas ce qui m'a induite en erreur. Je pensais qu'elle abordait l'endométriose. Il n'en est rien. J'étais dans cette attente fictive, peut-être est-ce la raison pour laquelle je suis passé à côté du coup de coeur cette fois-ci.

Pourtant, j'ai adoré cette bande de copines atypiques qui se crée sous nos yeux. Elles viennent toutes d'univers professionnels différents, elles n'ont pas non plus les mêmes sous en poche. Comme dans « Desperates Housewives », ces 4 femmes sont voisines, les enfants et les activités du voisinage. Toutes ses activités les rapprochent. Elles se serrent les coudes, pourtant des secrets liés au mari de Pélaguie pourraient bien les séparer.

Noémie attend un enfant avec Éric. Elle était contente au début, mais le dégoût de soi pointe son nez sans crier égard. Elle commence par détester son état et n'arrive plus à être intime avec son mari. Noémie est déstabilisée par ses propres réactions. Elle se fait honte et n'ose même pas se confier à sa meilleure amie. Comment peut-on en parler sans passer pour un monstre ou quand l'on ne se comprend pas soi-même ?

Maëlle aura beau l'entourer comme une huître et venir envahir son couple, elle n'arrive pas à comprendre ce changement de sentiments de Noémie. Elle accourt dès qu'il y a un problème. Mais si Noémie ne parle pas, c'est compliqué. Pourtant, quand Maëlle voit le nouveau voisin de Noémie, elle tressaille. Maëlle connaîtrait Pierre ? Quelle est toute cette colère refoulée ? Pourquoi se méfie-t-elle de toutes les femmes qui lui tournent autour ? En particulier d'Anïa, cette femme avec une silhouette de mannequin et une chevelure dorée, elle semble proche de Pierre, trop proche.

Cependant, Anïa est amie avec Noémie. Maëlle se fait-elle un film ? Anïa semble seule. Elle a deux enfants à charge et un divorce peu clair. Son mari revient vers elle comme ça lui chante. Anïa l'aime encore. Elle le laisse faire. L'amour a-t-il encore de la place dans leur couple ou est-ce qu'elle se fourvoie ?

Pélaguie est celle qui est la plus difficile à aimer. Cette femme est parfaite. Elle fait tout pour l'être. Rien ne semble briser sa surface de glace. Elle semble ne rien craindre. Pélaguie est confiante. Enfin, ce n'est que la surface.

Léa Volène a encore créé un beau panel de personnages, ils sauront te prendre par surprise et même ceux qui paraissent antipathiques.

En résumé
J'ai passé un excellent moment de lecture. le coup de coeur n'était pas loin. Léa Volène a un don pour dresser des portraits différents et attachants. Ces femmes sont amenées à se côtoyer et un secret semble s'immiscer entre elles.
Lien : https://lesparaversdemillina..

La chanson « La Grenade » de Clara Luciani ponctue l'histoire de quatre femmes, Noémie, Maëlle, Ania et Pélaguie. Elles habitent toutes le même quartier et sont les seuls témoins de l'accident de Pierre, mari de Pélaguie, percuté de plein fouet par une voiture. Accident ? Un bond en arrière de cinq mois va nous laisser découvrir le lien qui les unit.
« Hé toi
Qu'est-ce que tu regardes?
T'as jamais vu une femme qui se bat
Suis-moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mords, comme j'aboie

Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade

Hé toi
Mais qu'est-ce que tu crois?
Je ne suis qu'un animal
Déguisé en madone
Hé toi
Je pourrais te faire mal
Je pourrais te blesser, oui
Dans la nuit qui frissonne

Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade

Hé toi
Qu'est-ce que tu t'imagines?
Je suis aussi vorace
Aussi vivante que toi
Sais-tu
Que là sous ma poitrine
Une rage sommeille
Que tu ne soupçonnes pas?

Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde, sous mon sein la grenade
Sous mon sein là regarde
Sous mon sein la grenade
Prends garde »

« En écrivant cette chanson, je voulais exprimer que derrière le fantasme rassurant de la femme-madone, que derrière la rondeur, la douceur du sein qui est le symbole suprême de la féminité et de la fécondité, pouvaient se cacher une rage de vivre, une force et une violence égales ou supérieures à celles des hommes. Il faudrait penser à abolir cette vision de la femme que beaucoup ont encore aujourd'hui : non, nous ne se sommes pas de pauvres petites poupées vulnérables et muettes » . (https://m.greatsong.net/paroles-la-grenade-clara-luciani)

Sans trop en dévoiler, je vous laisse découvrir cette plume légère et authentique qui nous délivre une belle histoire d'amitié sur fond de machisme, de diktats de la société à l'égard des femmes et du consentement.

« Éduquons nos filles. Éduquons aussi nos fils ».

#Dansmonsanglagrenade #NetGalleyFrance