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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
🕰️ il est huit heures à la comtoise 🕰️

Un univers très riche, c'est pour moi le plus gros point fort du récit : on nous parle de comtoise, de Maître-Objet, de Jouets, de Masques ou encore d'Ivoire qui dompte les rubans , d'oeil-fin qui se dilate et d'un opéra qui fait littéralement la pluie et le beau temps sur ce monde. Car si la représentation est loupée , c'est la population qui en pâtit. Alors chaque individu, des plus hautes sphères au petit peuple , se plie en quatre - voire douze- pour livrer un spectacle parfait.

🧷 virage en épingle 🧷

Découpé en trois actes, l'histoire a à mes yeux souffert d'un enlisement au deuxième. Une césure dans le récit, un virage en épingle, qui m'a déroutée. Point de spoil mais je ne m'attendais pas à prendre cette direction et j'ai commencé à caler… Quelques rebondissements me tiraient de ma léthargie , et l'abandon n'est pas passé loin. La fin du deuxième acte m'a redonné du peps.

🪡 et finalement perdre le fil 🪡

Deux éléments ont entaché fortement ma lecture : le premier , le plus évident, la romance. Quelle déception qu'au sein d'un univers aussi complexe on passe du temps, beaucoup de temps, sur la romance (enfin les romances). Déjà qu'il y a beaucoup de personnages (un lexique leur est consacré en fin de livre mais il est noté qu'il ne faut pas le lire avant l'histoire au risque de se spoiler…donc soit vous vous gâchez des « révélations » mais n'êtes pas perdus, soit vous prenez des notes!) , alors en plus on ajoute des liens amoureux et autres jalousies… j'ai été perdue à un moment donné.
Le second : n'avoir que le point de vue d'Ivoire. le souci? Certaines révélations, certains actes sont retranscrits uniquement a posteriori via la bouche d'autres personnages. C'est dommage! Car à certains moments j'aurais bien aimé vivre lesdits instants en « live » à leurs côtés…

🧶 en bref 🧶

Un roman qui m'aura mis les nerfs en pelote.
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer et rester dans l'histoire, malgré de belles qualités.
Je crois que c'est du au style d'écriture.
Elle est sophistiquée, mais un peu trop ampoulée à mon gout. Les descriptions sont fournies, le vocabulaire soutenu, mais la prose un peu tarabiscotée n'aide pas à la compréhension. Arrivée au milieu du roman, j'étais toujours perdue dans la foultitude de personnages, je ne maitrisais toujours pas qui était qui faisait quoi ou pourquoi avec qui. D'autant que les titres inventés, les images et métaphores sont légion, ajoutez à cela les noms a rallonges et particules, les vers, la poésie ajoutée à tour de bras, au final cela reste… trop pour moi. J'ai pourtant lu pas mal de roman « poétiques » à une époque (notamment Silhol et Dubois), mais là… je ne sais pas, je crois qu'à force de lire en anglais, j'en viens à… ne plus aimer lire en français. Là, tout me semble poussif, par rapport à l'anglais plus fluide. La répétition a n'en plus finir du mot « croquignolet » par exemple, m'a lassée assez vite, et je ne veux plus ni lire ni entendre ce mot avant au moins 10 ans.
Le scénario est très inventif, de même que l'imaginaire développé, on change de la routine YA fantasy, et ça c'est agréable.
L'ambiance est très particulière : les stéréotypes appliqués, les règles de la société, les costumes, les décors, et le parlé des personnages, tout évoque une sorte de ballet Casse-Noisette, où on entre dans un monde un peu absurde, coloré, enfantin. Suivons-nous des jouets, ou des humains ? je n'en suis toujours pas certaine. La mythologie développée est obscure, prégnante dans l'histoire, et très originale.
Paradoxalement, c'est aussi violent et malsain par moment. Je ne m'y attendais pas, mais l'autrice met en scène les abus sadiques, les soumissions sales, insidieuses, familiales, perverses, qui ne disent pas leurs noms et sont excusées par la société... Et il se trouve que c'est personnel, et c'est un peu lâche, mais je préfère éviter ce genre de chose dans mes bouquins.
Je m'aperçois que je n'ai réellement compris aucun des personnages, leurs choix me semblaient erratiques, même les conséquences de leurs actions ne me semblaient pas logiques ou plausibles. Peut-être suis-je trop cartésienne pour le livre, tout simplement.

C'est un rendez vous manqué pour moi, malheureusement, malgré une écriture de qualité, une histoire qui sort des sentiers battus, et un univers intéressant et diversifié. Une triste incompatibilité d'humeur…
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Comment passer à côté de « Plein ciel » en ce printemps 2024 ? Ce roman occupe les étalages des librairies comme les comptes Instagram des influenceuses littéraires en vue. Mes copines le lisent, mes élèves le lisent, alors moi aussi j'ai eu envie de découvrir l'univers de l'île de la Nébuleuse et de toquer à la porte de l'opéra « Plein ciel ».

« Des dizaines de rubans lui sautèrent à la gorge, se lovèrent autour de son cou, coulèrent jusqu'à ses bras d'albâtre, dissimulant la chair pâle et la robe grise sous un déluge sauvage et bariolé. Ivoire s'affala dans son crapaud, laissant les rubans se promener à leur guise. Libérer son don lui permettrait d'y voir plus clair. En plus de quoi, ses croquignolets avaient été enfermés toute la journée d'hier. Elle avait beau savoir qu'ils n'en ressentaient nulle affliction, la perspective de les garder en cage lui nouait les entrailles. » Nous suivons ici le personnage d'Ivoire, jeune fille ayant le don de dompter les rubans. Cette habileté lui a permis d'entrer dans un atelier de couture, celui du fantasque Démesure.

« Nous allons mourir de ce poème. Plein- Ciel ne se conteste pas, en aucune façon. » Ivoire, qui avait été écartée de la vie sociale des Masques, du fait de particularités physiques, est ravie de pouvoir intégrer l'opéra « Plein ciel » pour broder les costumes des artistes qui s'y produisent chaque soir sur scène. Mais très vite, elle se rend compte qu'une rébellion face à l'ordre établi est en train de se préparer.

« La peur nous colle aux basques, ma vieille, on ne peut même plus manger des prunes en paix. le Chant - des- Oiseaux nous traque jusque dans les fourneaux ! » Alors que les actes des rebelles ont commencé à se multiplier, la répression des dirigeants s'avère particulièrement cruelle et injuste. Ivoire saura-t-elle prendre les bonnes décisions quant à l'utilisation de son talent pour sauver ceux qu'elle aime ?

Au final, j'ai bien aimé pour la plume, les métaphores originales et l'univers foisonnant créé par l'auteure. Toutefois, j'avoue avoir eu bien du mal à me situer au milieu des personnages et même au sein – même de l'opéra. J'ai souvent eu l'impression d'être restée à la porte d'entrée et de regarder de loin tout ce petit monde grouiller d'activité à travers la vitre d'une fenêtre. Une lecture et une autrice à découvrir pour leur originalité.
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C'est un opéra dont la qualité des représentations va jouer sur les catastrophe + le temps qu'il fait sur l'île entière.
Le personnage principal est ivoire, une jeune femme albinos qui maitrise le don des rubans, et avec ça elle fait des vêtements pour l'opéra dans un atelier de couture.
Dans ce monde il y a pas mal de personnes qui ont des "dons" et ils les utilisent tous pour faire des costumes et des décors pour l'opéra.
J'ai eu peur que l'histoire de 600 pages se résume qu'à faire des robes dans un atelier, et c'est ce que vous allez lire pendant une cinquantaine de page. Heureusement, l'histoire évolue avec ce système de caste, les liens particuliers de la famille d'Ivoire, les personnages du théâtre et la révolution.

Pour l'histoire: Elle est très bien jusqu'au 2/3 Ensuite l'action est précipitée, et le livre ne m'a plus vraiment captivé.
Je trouve que les multiples romances gâchent l'histoire principale. Il y en a vraiment beaucoup, et je trouve qu'elle sont trop peu détailler pour être intéressante. Dé à coudre part 1 journée pour prendre le fort et elle revient avec un homme, d'autres personnages vont à droite à gauche et on comprend plus vraiment qui est qui et pourquoi ils ressentent de la tristesse
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Malheureusement, l'écriture n'a pas fonctionné sur moi, je rejoins un autre avis récent publié ici. J'ai trouvé que l'autrice "forçait" beaucoup trop sa plume, avec un résultat qui, s'il n'est pas lourd, fait très ampoulé.
C'est très bien d'avoir un cadre qui sort de l'ordinaire, et c'est le cas mais si on n'entre pas dans l'histoire, ça reste embêtant.
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