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EAN : 9782264010155
282 pages
10-18 (01/01/1987)
4.14/5   98 notes
Résumé :
L’or est un appât, magique mais dangereux dont on n'arrive pas à se détacher une fois qu'on y a touché, dit le vieux prospecteur Howard. Lui-même, en dépit de ses cheveux blancs, n'est-il pas prêt à retourner fouiller le sable aurifère de la site, s'il réussit à trouver l'argent pour acheter du matériel ?
Le jeune Dobbs qui l'écoute sent son intérêt s'éveiller : pourquoi ne pas tenter sa chance au lieu de traîner misère entre deux engagements dans les mines o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais entendu ça et la susurrer ce titre prometteur, classé au rang de chef d'oeuvre des livres d'aventures par une petite grappe de connaisseurs, mais le tirage étant épuisé et la quête chez les bouquinistes systématiquement infructueuse, j'ai dû me faire une raison soulevant à mon tour les sourcils à la manière des initiés qui me le recommandaient, jusqu'à ce que...

Mais qui voilà… une petite version en poche de ‘65 à la couverture affreuse, une version complètement piquée des hannetons, les pages sont jaunies et mouchetées de petites tâches du papier qui vieillit, l'impression légèrement de guingois, et puis cette odeur de vieux papier.

Woh bordel, que demander de plus que la canicule environnante pour se jeter dans une aventure qui commence aussi intensément au niveau sensoriel ?

Après avoir fait briller le montant de pesetas que réclamait le vendeur, je me jette sur l'oeuvre avec en préambule peu d'info sur le scribe du feuillu :
Bertrand Travern, est un écrivain doué qui, comme Trevanian, cultive le secret.
Il nous dit : « Un écrivain ne devrait pas avoir d'autre autobiographie que ses livres. »

Alors forcément quand les bribes de sa vie nous mènent d'un embarquement comme mousse à l'âge de 10 ans sur l'immense Pacifique puis en pleine quête d'or au Mexique ça promet.

Vous en aviez rêvé ? Tonton Travern régale.
Mexique, dans les années 20, ça suinterait bien la Tequila si seulement notre larron ne tirait pas le diable par la queue et pouvait s'en payer un godet… Mais l'heure est à la débrouille et c'est dans langage choisi, savamment assorti de petits usages légèrement désuets que l'auteur m'a conquis.

Dénuement total, et rêves immodérés de fortune comme seul le continent américain peut en vendre, Get Rich or die tryin' disait 50 cent, on retrouve ici la même ferveur qu'elle soit pour l'or noir ou le filon de métal précieux jaune.
Bon an mal an notre gusse va trouver des compères sur la route et puis…

Et puis il va falloir que vous dégotiez aussi ce petit bijou méconnu!

Car si Travern attaque un bouquin de façon très tradi', il se révèle terriblement efficace pour nous sortir un dernier tiers de roman diablement qualitatif tant sur la trame narrative que sur la psychologie des personnages principaux qui sont pourtant à peine brossés.

Et puis en conteur de haute volée il enchâsse dans son oeuvre des récits et racontars de chercheurs d'or contaminés par la fièvre aurifère qui sont vraiment les bienvenus, incrustants saveur et valeur comme une inclusion d'insecte dans l'ambre.

Une vraie belle oeuvre, loin des manèges et procédés littéraires actuels peut-être tant usés qu'ils s'éculent et rappellent indéniablement que le talent n'a pas besoin d'artifice.
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B.Traven, auteur d'exception autant qu'énigmatique, nous a donné à lire ce beau roman d'aventure. La fièvre de l'or y tue plus surement que le puma ou le serpent à sonnette.
Le film de John Huston, est un modèle d'adaptation réussie.
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Dans une petite ville mexicaine, au milieu des années 20, un américain nommé Dobbs est une sorte de vagabond qui fait la manche et habite dans le dortoir d'un sous-hôtel minable, vivant ainsi au jour le jour. Après une première et vaine tentative pour trouver du travail, il parvient enfin à se faire engager pour défricher et monter un camp sur un champ de pétrole. Mais cette expérience tourne court car son patron rechigne à lui payer son salaire. En compagnie de Curtin, un compagnon d'infortune rencontré sur le camp, il retourne en ville et fait la connaissance d'Howard, un vieux chercheur d'or qui lui raconte ses aventures dans les mines du pays. Entre légendes et vérités, les récits d'Howard amènent Dobbs à proposer au vieux prospecteur et à Curtin de réaliser leurs pauvres économies, quelques centaines de dollars et un billet de loterie gagnant, pour acheter ânes, outils, armes et vivres et se faire chercheurs d'or. Les trois aventuriers partent alors pour retrouver la trace des mines abandonnées dans la Sierra Madre. Entre la chaleur torride des jours et le froid glacial des nuits, au prix d'un labeur épuisant ils finissent par remplir quelques petits sacs de poussières aurifères, ne croisant qu'un autre chercheur d'or solitaire, qu'ils accueillent à contre-coeur et d'un oeil soupçonneux, et une bande de hors-la-loi qui les auraient dévalisé sans l'arrivée opportune des soldats qui se lancent à leur poursuite. Après presqu'un an de cette vie d'ermite, ils décident de se partager le butin et de regagner la ville, la tête pleine de projets pour investir et dépenser l'argent qu'ils vont obtenir en échange de la poussière d'or. La fraternité qui s'était créée pendant ces longs mois de promiscuité et de dur travail en commun dans un camp inconfortable va alors voler en éclat. Contraint de les abandonner pour jouer les médecins auprès des indiens, Howard confie sa part à ses deux compagnons. La fièvre de l'or saisit Dobbs et la malédiction si souvent évoquée par le vieux prospecteur s'abat sur les deux aventuriers. Pour s'emparer de la totalité de leur trésor, Dobbs tire sur Curtin qu'il laisse pour mort dans le désert. Mais la route vers la civilisation et la sécurité que procure la banque est encore longue et Dobbs est seul pour guider trois ânes parfois récalcitrants au milieu de mille dangers qu'il redoute de devoir affronter. Va-t-il, au mépris de la morale la plus élémentaire, profiter du fruit de sa trahison et son crime ? Vous le saurez en lisant "Le Trésor de la Sierra Madre".

B. Traven, écrivain mystérieux qui a toujours cultivé l'anonymat le plus absolu, est le pseudonyme d'Herman Albert Otto Max Feige. Ses nationalité, date et lieu de naissance ont longtemps été sujet à caustion et il ne s'est jamais mis en lumière, estimant que seul l'oeuvre d'un artiste mérite d'être connue et vaut d'être étudiée. A un point tel qu'il participe à l'adaptation du roman au cinéma en 1948 par John Huston, avec Humphrey Bogart dans le rôle de Dobbs, en tant que conseiller technique sous le nom d'Hal Croves sans jamais révéler sa véritable identité. Pour écrire "Le Trésor de la Sierra Madre", publié en 1927 en langue allemande, Traven s'est beaucoup inspiré de sa propre expérience de vie : des petits boulots parmi lesquels chercheur d'or, sa connaissance des régions sauvages qu'il décrit et les années passées dans les villages indiens au lendemain de la révolution mexicaine dont les traces violentes se retrouvent dans la lutte acharnée que livrent les Federales pour expurger le pays des bandes de pillards qui terrorisent les populations. le ton juste de ce récit réaliste confère au roman le plus connu de B. Traven la force qui fait la grandeur d'un roman d'aventures digne de ce nom. Auteur de plusieurs dizaines d'ouvrages, souvent adaptés sur grand écran, Traven est un auteur important du XXème siècle qui mérite d'être redécouvert.
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Au Mexique, au début du XXème siècle, la vie est dure pour toit le monde : Indiens, métis et blancs. le pétrole est roi dans ces contrées où seules les compagnies pétrolières sont susceptibles d'offrir du travail. Mais c'est un dur labeur et bien peu rétribué. Et puis il y a l'or. Les trois protagonistes de cette histoire, Dobbs, Curtin et Howard, des Américains, décident de s'associer pour trouver et exploiter une mine fabuleuse qui leur assurera la richesse. Les temps des conquistadores ne paraît finalement pas si lointain…
Le travail acharné, la cohabitation souvent difficile, les déceptions, la solitude, la peur font partie du quotidien des trois hommes. Cahin-caha, les choses ne se passeraient pas si mal sans l'or. Car l'or rend fou et conduit les hommes à des actes dont ils ne se seraient jamais cru capables. Pas dans la grandeur, la force ou le courage, non, mais dans la bassesse, la cruauté et la cupidité.

Traven interpelle le lecteur à travers des thèmes qui lui sont chers : le sens que l'on donne à sa vie, la place de la nature et la responsabilité de l'homme blanc envers les Indiens, éternels dépossédés. Loin d'être seulement un roman d'aventures, le Trésor de la Sierra Madre est l'occasion de brosser le portrait d'une région où les Blancs ne peuvent s'accommoder d'une vie en harmonie avec la nature et n'ont que mépris pour les Indiens (que ce soit l'Eglise où les compagnies pétrolières, leur responsabilité quant à la misère de ces peuples est loin d'être négligeable) et l'auteur en profite pour souligner la faiblesse et la lâcheté des hommes.

Une fois que l'on a tourné la dernière page, on se pose finalement la question : avons-nous vraiment besoin d'être riches pour être heureux ? le trésor du titre de cet excellent roman recouvre en tout cas plusieurs aspects…

Un grand mystère entoure B Traven. D'origine allemande probablement (ses livres ayant été écrits dans cette langue), on ne sait pas grand-chose de la première partie de sa vie, jusqu'à son installation au Mexique, plus précisément au Chiapas. La découverte des conditions de vie des indiens, le plus souvent exploités, va nourrir l'essentiel de son oeuvre.

En 1948, l'adaptation du roman, réalisée par John Huston avec Humphrey Bogart, sort sur les écrans.
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On imagine volontiers tout au fil de la lecture, le film sans doute excellent qui en a été tiré par John Huston, où, nous dit wikipedia, John Huston lui même interprète le rôle du « riche américain au costume blanc ». C'est en effet un roman d'aventure dans toute sa splendeur, trois types dans la misère qui s'allient pour s'en sortir, et en face, l'or : quoi de plus emblématique de toute aventure humaine que l'or, avec tout ce que cela implique de rêve, de fascination, de folie, de jalousie, de dérision...Sans parler de la couleur locale, le port qui grouille d'activité, les mules sur les pistes au sein des vallées désertiques et escarpées, les bandits féroces et crasseux...Dans un climat de compagnonnage alternativement suspicieux ou amical, nos héros affrontent l'adversité, au sein de laquelle leurs propres démons ne sont pas en reste. Ils vagabondent entre enthousiasme, anxiété, délire et épuisement.


Mais il n'est pas à négliger que les héros sont des gringos au pays des Indiens, détrousseurs eux-même d'un peuple plus pauvre qu'eux, plus humble et plus sage aussi, semble indiquer Traven. le film donne sans doute la part moins belle à la description d'un pays qui n'a guère vécu que d'oppression venue de l'extérieur, où l'autorité civile et religieuse a proscrit l'éducation, fait régner la terreur, la suspicion et la superstition, entretenu la misère tant pécuniaire qu'intellectuelle . B Traven, qui a des passages virulents sur le rôle de l'Eglise au Mexique, double son roman d'aventure d'un roman social et politique.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il est un trésor qui ne te paraît point mériter la peine d'un voyage, et qui se trouve être pourtant ce " trésor véritable " pour la recherche de quoi ta vie te semble trop courte. Le trésor étincelant auquel tu songes est exactement à l'opposé de celui-là.
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Le banc sur lequel Dobbs était assis n'avait rien de confortable. L'une des lattes avait cédé ; une autre était tellement tordue que le fait de s'asseoir dessus pouvait passer pour une punition. L'avait-il méritée ou lui était-elle infligée à tort, comme la plupart des punitions, la question de l'effleurait pas. Pour lui faire prendre conscience de l'inconfort de sa position, il aurait fallu que quelqu'un lui demande s'il se sentait à l'aise. Et personne, bien sûr, ne se souciait de l'interroger.

Trop de pensées l'agitaient pour qu'il songe à son bien-être immédiat. Il était en train de chercher une solution à ce problème vieux comme le monde, pour lequel tant de gens en viennent à oublier le reste et qui se réduit à cette question : « Comment trouver de l'argent au plus vite ? » Si vous en possédez un peu, il vous est plus facile d'en obtenir davantage : vous pouvez investir votre maigre pécule dans des affaires prometteuses. Mais sans un sou en poche, il est difficile d'obtenir quoi que ce soit.

Dobbs n'avait rien. A vrai dire il avait moins que rien, sa garde-robe étant incomplète et en mauvais état.. De bons habits constituent parfois un fond, maigre mais suffisant, pour se lancer dans une entreprise.

« Quiconque souhaite vraiment travailler n'aura pas de difficulté à trouver un emploi. » N'allez rien demander à ceux qui tiennent ce genre de propos. Ils n'ont pas de travail à vous offrir et ne connaissent personne qui ait entendu parler d'un poste à pourvoir. C'est la raison pour laquelle ils vous donnent si généreusement ce conseil, qui montre à quel point ils sont ignorants des réalités.
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Qu'ai-je à faire de l'or ? La terre est bénie, elle porte bonheur, les fruits de même, mon troupeau aussi. L'or ne porte pas bonheur et l'argent non plus. Est-ce qu'ils vous portent bonheur, à vous, les Espagnols ?... Vous vous tuez pour l'or. Vous vous haïssez pour l'or. Vous gâtez votre vie pour l'or. Nous n'avons jamais fait de l'or notre maître, nous n'avons jamais été ses esclaves. Nous disions : l'or est beau ; et nous en faisions des bagues et des bijoux, et nous en ornions nos femmes et nos dieux. Parce qu'il est beau. Nous n'en avons pas fait de l'"argent". Nous le regardions et nous y prenions un grand plaisir, mais on ne le pouvait pas manger. Notre peuple, comme les peuples de la vallée, ne s'est jamais battu pour l'or, n'a jamais fait la guerre pour l'or. Nous avons souvent eu des combats pour des terriroires, pour des champs, pour des rivières et pour des lacs, pour des villes, pour du sel et pour des troupeaux. Mais pour de l'or, pour de l'argent ?... Ils ne sont beaux que pour le regard. Si j'ai faim, je ne peux pas les avaler ; ils n'ont donc point de valeur. L'or est beau comme une fleur qui fleurit, comme un oiseau qui chante. Mais si tu mets la fleur dans ton estomac, elle perd son charme ; si tu cuis l'oiseau, il ne chante plus.
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Ces trois hommes, qui se trouvaient là rassemblés, n’avaient jamais été des amis. Ils n’avaient même pas songé à le devenir. Ils étaient tout au plis liés par une certaine camaraderie. Ce qui maintenait leur association, c’étaient des raisons de pur intérêt auxquelles elle ne survivrait pas. Il leur arrivait d’avoir des contestations et des disputes, comme à tous les êtes qui cohabitent un certain temps. Ces disputes, à la longue, auraient pu forger une amitié, comme cela se voit fréquemment. Mais surtout les fatigues, les soucis, les espoirs, les déceptions que ces hommes avaient déjà éprouvé en commun dans les mois écoulés, devaient selon toutes les lois de la sociologie conduire à l’amitié. (…) Pourtant, un observateur qui les eût regardés, assis devant le feu, au moment qui précédait leur coucher, celui-là eût pu croire que ces hommes n’attendaient qu’une bonne occasion pour se sauter à la gorge.
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L'or c'est une chose endiablée, disait Howard, le vieux. On peut en avoir tant qu'on veut et en trouver encore, et en entasser plus qu'on ne peut en transporter, malgré tout, on y pense toujours, on espère toujours en ramasser davantage. Et dans l'espoir d'en ramasser, on cesse de faire la différence entre le bien et le mal. Quand on se met en route, on se promet de se contenter de trente mille dollars. Quand on ne trouve rien, on abaisse ses prétentions à vingt, puis à dix mille et l'on explique que cinq mille suffiraient tout à fait (...). Mais si l'on trouve quelque chose alors les trente mille semblent dérisoire et l'on monte, l'on monte, on voudrait cinquante, cent, deux cents mille dollars. Enfin surviennent les complications qui vous tombent dessus de tous côtés et ne vous laissent plus fermer l'oeil.
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Videos de B. Traven (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de B. Traven
« Nul dieu ne t'aidera, nul programme, nul parti, nul bulletin de vote, nulle masse, nulle unité. Je suis le seul capable de m'aider. Et c'est en moi-même que j'aiderai tous les hommes dont les larmes débordent. » B. Traven est Traven Torsvan qui est Berick Torsvan qui est Otto Feige qui est Hal Croves, qui est Ret Marut, enfin, je crois. B. Traven est né un an avant la mort de Karl Marx, enfin, je crois. B. Traven est un romancier allemand et un activiste anarchiste, un de ces hommes de l'ombre au petit chapeau rond qui font bouger l'histoire sans perche à selfie. […] Il a pris un nom différent partout où il a fait de la prison. Il a fait de la prison partout où il a incité à la révolution. […] » (Thomas Vinau, 76 clochards célestes ou presque, Éditions le Castor Astral, 2016)
« L'homme qui a tant fait couler d'encre dans les dernières décennies de sa vie est mort le 26 mars 1969 dans la ville de Mexico à des âges différents, non sans avoir épuisé plusieurs identités dont aucune ne paraît être la vraie. le succès des romans de Traven […] a déclenché une « chasse » à un individu qui ne se laissait pas photographier […]. La seule chose prouvée est que B. Traven ne fait qu'un avec Ret Marut […]. […] le proscrit réussira à débarquer, dans des conditions ignorées, sur les côtes du Mexique au cours de l'été 1924. La vie qu'il va mener sous le nom de Torsvan, ingénieur américain, pour être moins mystérieuse, n'en reste pas moins secrète […]. […] Cet apatride sans identité obtient finalement la nationalité mexicaine en 1951. […] Il faut considérer le romancier […] comme un aventurier écrivain qui a passé la majeure partie de sa vie à égarer les soupçons – pour mieux enfoncer les preuves de son humanité comme autant de clous dans les têtes molles du siècle. […] » (B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018)
« […] Quoique mes oeuvres soient traduites en dix-sept langues, je n'ai ni maison ni argent et je ne possède qu'un minimum de vêtements indispensables. […] » (B. Traven, Lettre à Solidaridad Internacional Antifascista)
0:00 - L'art des Indiens 4:27 - 2e extrait 4:45 - 3e extrait 4:59 - 4e extrait 5:32 - Générique
Référence bibliographique : B. Traven, le gros capitaliste et autres textes, traduit par Adèle Zwicker, Éditions Libertalia, 2018
Image d'illustration : https://www.gettyimages.fi/detail/news-photo/traven-schriftsteller-d-portrait-im-profil-undatiert-news-photo/537147851
Bande sonore originale : Bensound - Tomorrow Tomorrow by Bensound is licensed under a CC BY 4.0 Attribution International license.
Site : https://www.bensound.com/royalty-free-music/track/tomorrow
#BTraven #LeGrosCapitaliste&AutresTextes #LittératureAllemande
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