Extrait d'une phrase du synopsis :
“… Et comment faire à nouveau confiance, quand sous le masque se cache peut-être une Hyène ?”
L'histoire se passe en Afrique centrale.
Personnages principaux : Trésor et Félicité
Cette dernière, se prostitue et se drogue dès l'âge de 15 ans.
Lui, il pratique les jeux de cartes de manipulation (bonneteau) et se fait embrigader par Ulrich qui se fait passer pour une espèce de voyant, de spirite qui a l'art et la manière d'utiliser, sur tout un tas d'être crédules, la manipulation mentale. D'ailleurs, tout au long de l'histoire cette manipulation est reine et
Frédéric Soulier nous explique par diverses manières comment telle ou telle personne peut se faire manipuler.
Les deux héros de ce roman ont perdu leur parents, tués par des hyènes (milice) ou monstres à visage humain, devant leurs yeux (ils étaient cachés, ils ont tout vu avant de fuir). Ils ont été cachés une nouvelle fois par Honorine, dans une cave de 5 à 8m2 en vivant et/ou en voyant encore des épisodes d'horreur.
L'auteur nous relate alors, avec le talent qui le caractérise et crûment, comme à son habitude, l'histoire de ces deux enfants puis jeunes adultes, séparément. Il y aura donc la vie de Trésor, de sa soeur Félicité, la vie des deux ensemble mais il nous raconte aussi comment et pourquoi ils se sont retrouvés à être séparés.
On navigue donc sans cesse entre ces quatre parties d'histoire, essentielles à la compréhension de cette terrible aventure.
Puis le final avec une Félicité extraordinairement courageuse, mais je ne vous dévoilerai pas une once de tout ce qui s'y passe. Je peux juste vous dire que le Président et Général Toussaint, unique responsable du génocide, sera très surpris. Ou bien en aura-t-il le temps ? Car rien n'arrêtera Félicité.
Frédéric Soulier n'a pas son pareil pour nous décrire les sentiments humains, quels qu'ils soient. Il a donc pris un grand soin pour décrire comme il faut, l'amour fraternel de Trésor envers sa soeur et vice et versa.
On a tous au moins une fois dans sa vie, rencontré “des monstres à visage humain” ou des hyènes, pas vous ? Tant mieux car moi oui.
Pour ma part, pour une fois, je n'ai pas versé de larmes, pourquoi selon vous ? Tout simplement parce que je lisais avec un esprit de justice et de défense, les poings bien serrés (dans mon esprit) et j'étais pressée de connaître la fin pour pouvoir peut-être dire encore à l'auteur : “oui je suis en partie, d'accord avec toi” !
Si vous n'avez pas deviné de quel pays il s'agit exactement, l'endroit précis, la postface écrite par l'auteur
Patrice Quélard vous le dit. Sans vous spoiler son avis et/ou ses impressions, je dirais juste ceci : “moi aussi je pense de cette manière, malgré tout” !
J'espère qu'un maximum de personnes liront ce livre criant de vérité. (Eh oui, l'histoire n'est pas tendre mais nécessaire pour ne pas se dire et/ou se rappeler qu'on ne vit décidément pas sur une planète de bisounours.)
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