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EAN : 9782253025054
217 pages
Le Livre de Poche (01/09/1980)
3.17/5   20 notes
Résumé :
Vienne, 1679. Un univers féroce et vulnérable, tout frémissant de cette sensualité qui naît du frôlement incessant de la mort. Trois figures centrales : le prince Balthasar, sa femme Eléonore et 'leur fils Johannes dressent sur ce décor baroque et funèbre leurs désirs, leurs hantises, leurs rêves de vie.
Mais le principal personnage de ce livre, c'est Vienne, la Vienne du xvii° siècle et l'empire dont elle est le symbole. Le plaisir et la mort s'y mêlent, l'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce très court roman historique, l'auteure fait revivre la Vienne de 1679, celle du faste et de la misère mais surtout celle qui sera assaillie par la Peste.

Dans la lignée de la Peste d'Albert Camus, le livre décrit avec moult détails l'arrivée soudaine de la maladie, la panique, les superstitions, le chaos.

La plume de l'auteure est ciselée et élégante, le vocabulaire historique très présent, rendant la lecture ardue par moment.
La Mort viennoise est un roman d'ambiance, il n'y a pas vraiment d'intrigue, c'est un tableau d'époque.

Je ne sais si j'en garderai un grand souvenir mais j'ai tout de même passé un agréable moment de lecture.
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La première édition de ce roman est en 1978.

Je crois que lors de sa 1ere publication, le roman pouvait nous faire prendre conscience du comment se serait déroulé les relations humaines durant la peste de 1679: un certain niveau de chaos où les moeurs sont relâchés, voir même rejetées.
Aujourd'hui, avec les pandémies que nous avons vécues récemment, les règles sociales sont plutôt renforcées, en réaction, non seulement aux règles d'hygiène publique, mais aussi aux angoisses et craintes de la populations en général.
Un roman à saveur historique.
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Histoire. La vie à Vienne pendant la peste de 1679
Avis. Histoire un peu étrange à laquelle je n'ai pas trop accroché mais j'ai trouvé que c'était très bien écrit (évidemment).
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Au matin du Jeudi Saint, l'Empereur lava les pieds de douze pauvres et l'Impératrice ceux de douze pauvresses. Ces vingt-quatre élus recommandés par leur paroisse avaient été, dès l'avant-veille, lavés, épouillés, étrillés, puis entièrement vêtus de noir et de neuf. Dans une grande salle de la Hofburg, deux tables étaient dressées. A l'une s'assirent les hommes par ordre de vétusté. Ils totalisaient ensemble huit cent soixante-quinze années. A l'autre, les femmes qui n'en atteignaient à elles toutes que sept cent quatre-vingt-deux.

P. 153
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Le Grand Oeuvre, c'est l'âme qui le réalise. Ne le cherche pas hors de toi-même.
Le lieu de la métamorphose est en nous. En nous la pierre philosophale qui transmue le métal de la détresse en or de la jubilation.
J'ai mis soixante ans à l'extraire de la gangue de mes jours.
Tout ce que nous vivons à sa raison d'être. Tout.
Accepte, petit, le chaos du créé jusqu'à ce que sa frémissante ordonnance t'apparaisse. Louée la vie ! Louée la mort !
Accepte tout d'un seul élan. Ne tranche pas dans ce chaos sacré, n'y mets pas ton ordre apeuré. Accueille tout d'un seul élan.
Devant l'inextricable enchevêtrement de l'univers créé, ce n'est pas à la résignation que je t'invite mais à l'acceptation passionnée.
Et comprends bien, petit, qu'elle n'exclut pas même ta révolte.
L'acceptation passionnée inscrit aussi la colère dans les staccatos fous de sa respiration.
Contre l'ordre de la cité qui met les hommes au pas, leur barre l'accès au grand frémissement, tu peux crier non !
Contre tout ce qui taille, mutile, élague, déchiquette ton corps, ton âme, tu peux crier non !
Car ce non est encore la forme sauvage du grand oui.
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Quelqu'un qui ne laisse pas la réalité déranger ses rêves est un sage.
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Il n'y avait que la Mort qui tutoyât les princes.
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Video de Christiane Singer (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christiane Singer
L`écrivain Christiane Singer est décédée le 4 avril dernier. Elle apprend le 1er septembre 2006 qu`il lui reste six mois à vivre et décide d`écrire le journal de son agonie. "Derniers fragments d`un long voyage" a paru le jour même de sa disparition. Jérôme Garcin a choisi de nous lire le moment de l`annonce par le jeune médecin viennois du verdict.
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