La faucheuse, tome 1

C'est une bonne histoire, c'est bien écrit, c'est facile de rentrer dedans mais ...
Ce petit roman m'a donné des angoisses existentielles comme peu l'on fait.
C'est étonnant, j'ai lu des policiers, des thriller, des fictions de toute sortes supposées bien plus morbides... Il y a quelque chose dans le style de l'auteur, des descriptions peut être, qui m'a bousculée.
J'ai du me forcer à le finir, car ma curiosité est toujours un peu plus forte que ma peur.
Fortunément l'auteur offre une véritable fin à ce premier tome, permettant de sauter en cours de route sans aucune frustration !
Je déconseille donc ce livre à toute personne sensible au caractère injuste et imprévisible de la mortalité.
J'aurai aimé l'apprécier, bonne lecture à ceux qui iront jusqu'au fin mot de cette aventure !

Après avoir eu un coup de coeur pour les "Fragmentés", j'ai décidé de me lancer dans la nouvelle série de Neal Shusterman, "La faucheuse". Un titre explicite qui annonce la couleur, très sombre. Pourtant, je ne m'attendais pas à lire une histoire aussi dérangeante.

Dès les premiers chapitres, j'ai ressenti un profond malaise en découvrant l'univers et les ressors de l'intrigue. Un malaise qui n'a cessé de s'accentuer au fil des pages. L'intrigue repose sur le fait que la science a réussi à vaincre la mortalité. Les gens peuvent désormais vivre éternellement et choisir de se "ressusciter" régulièrement, à l'âge de leur choix. Cependant, cela pose bien évidemment un problème de surpopulation. A tout problème sa solution, se dit le système, il n'y a qu'à assassiner des gens pour maintenir l'équilibre !
Alors ça, je ne m'y attendais pas... Et le pire reste à venir. Des faucheurs sont spécialement dévoués à cette tâche et se réservent le choix de leurs victimes, en toute impunité, sans distinction aucune. Autant vous dire qu'un sacré paquet d'innocents passent l'arme à gauche, parfois de manière très violente. Car les Faucheurs se réservent en plus le choix de leur "concocter" une mort à leur image. Pendaison, poison, noyade, bûcher, armes blanches, armes à feu... Ils rivalisent d'imagination pour éliminer leur quota d'êtres humains.

Bref, tout ça m'a dégoûtée, écoeurée. Si j'ai poursuivi ma lecture jusqu'au bout, c'est parce que j'espérais un retournement de situation qui viendrait mettre un terme à cette macabre loterie de la mort, mais non. L'auteur tente de faire passer ses deux héros apprentis Faucheurs pour des gentils - qui soit-disant ne veulent pas être faucheurs mais le font pour le bien de l'humanité, par pure générosité - mais je ne vois absolument pas comment c'est possible vu leur "profession" !


En résumé, une série que je trouve choquante par son thème et que je souhaite oublier au plus vite !

J'attendais de lire La Faucheuse depuis sa sortie VO. J'ai un peu traîné à la sortir de ma PAL, et finalement, quelle déception ! Quelle mauvaise lecture... Si je n'avais pas été en challenge je l'aurais sûrement abandonné !

Le speech de base est super sympa, ça aurait pu être super cool et ça avait beaucoup de potentiel mais quelle déception finalement. Je n'ai pas du tout accroché avec les personnages que je trouve mal construit, leur évolution absolument pas crédible, mal amenée et incohérente. Je n'ai du coup pas du tout pas pu m'attacher à eux. La plume de l'auteur n'aide pas du tout : j'ai trouvé le récit froid et très impersonnel. En parlant du récit... L'auteur utilise des facilités scénaristiques aberrantes du début à la fin. Ça rend tout extrêmement facile et on ne ressent donc aucun enjeux.

Ce n'est pas non plus horrible à lire, mais je ne lirai clairement pas la suite.

Quel gâchis...

Ce livre m'a agacée, il est rempli de bonnes idées terriblement mal exécutées !

J'aime les thèmes : l'immortalité, l'ennui de la vie, le meurtre.
Mais ça ne mène à rien d'autre qu'une petite morale gentillette ; à savoir, tuer, c'est pas bien. Merci Captain Obvious >.>

Et sinon ? On peut discuter de ce monde où on n'a même plus le droit de mourir, mais où on peut, même à 150 ans, refaire des enfants ? Y'aurait pas un thème intéressant à traiter sur la liberté individuelle ? On peut parler de la formation de sectes dans un monde où personne ne manque plus de rien ? Aka les bobos qui s'ennuient et s'impliquent dans des bêtises spirituelles ou des combats moraux accessoires, voir hypocrites. Non, on préfère en faire des martyrs. On pourrait avoir une nuance, une provocation amorale sur l'acte de tuer, nous faire ressentir le plaisir de voler une vie sans nous rappeler constamment que c'est pas bien histoire de nous secouer un peu ? Non, restons faussement subversif.

C'est du gâchis, on préfère se concentrer sur une amourette d'ado à la personnalité aussi fouillée que celle de Marlène Schiappa, amourette qui sort de nulle part, où jamais on ne ressent le moindre désir, alors qu'on aurait pu sérieusement poser la question de l'affrontement entre les deux visions du glanage ! Mais non, l'auteur ne nous laisse pas le loisir de nous laisser tenter par la vision de Goddard car il est constamment rappelé à sa fonction manichéenne de méchant.

En bref, ce roman est plat. Ni subversif, ni transgressif, même pas intéressant. Ca fait plus de 500 pages mais j'ai une terrible sensation de vide. (Je devrais peut-être remplir avec du vide pour atteindre les 500 pages dans mes propres écrits tiens...)

Ça a été long.

J'ai vraiment peiné au début, tournant les pages sans conviction ni motivation, pour envisager d'abandonner. Finalement, au milieu du livre, alors que je pensais vraiment arrêter, j'ai eu l'impression que l'histoire "commençait" enfin et comme il ne restait plus grand-chose, niveau chapitres, je me suis dit que j'allais aller au bout.

Je n'ai pas abandonné, mais j'étais impatiente de le finir, c'est un fait. J'ai même lu trois autres livres pendant que je luttais avec la seconde moitié de celui-ci.

Je trouvais l'idée de base très intéressante et c'est ce qui m'a tout de suite donné envie de laisser une chance à ce roman, bien que ce genre ne soit pas forcément ce qui me plaît le plus, mais je n'ai pas eu ce que je pensais trouver.

L'univers n'est pas développé et j'ai eu du mal à réellement m'y projeter. On nous dit des choses, mais c'est rapide et superficiel. Je n'ai pas besoin de forcément savoir comment le monde en est arrivé là, mais j'aime avoir assez d'informations sur l'environnement dans lequel se passe l'histoire pour le visualiser. Qu'il prenne vie et devienne "réel".

Je ne vais pas tout citer, mais j'ai aussi beaucoup de questions par rapport à cet univers. Plus de religion, vraiment ? J'ai du mal à imaginer que l'être humain n'invente pas sans cesse de nouveaux cultes. Surtout que même si l'humanité a atteint l'immortalité, la mort (le glanage) existe toujours donc les questionnements du genre "ce qu'il y a après la mort" et tout le côté spirituel devraient être encore présent. Puis pourquoi un tel système de glanage ? Pourquoi ne pas décider que les gens ayant vécu jusque tel âge ou tant de vies, devront être glanées, comme la mort naturelle des personnes âgées au temps de la mortalité ? Et le Thunderhead qui confie quelque chose d'aussi important et dangereux que le glanage à des êtres humains, sans pouvoir sans mêler, peu importe ce qui se passe ? Ouais...

Niveau personnages. Je n'ai pas réussi à les voir comme de "vraies" personnes. Je ne savais rien ou presque d'eux et donc je ne me suis pas attachée, ce qui fait que peu importe ce qui leur arrivait, je restais de marbre. Ils n'ont pas d'évolution et l'espèce de basculement de Rowan m'a paru très mal amené. Tout ce qui leur arrive, arrive trop brusquement et si finir l'histoire avec deux adolescents super badass me fait rire, leur soi-disant transformation psychologique est carrément ridicule. Je n'y crois pas une seconde.

Les personnages secondaires ne sont pas vraiment mieux traités. J'ai eu l'espoir d'un antagoniste complexe et intéressant, mais au final, c'était un méchant cliché, à l'ego surdimensionné, en opposition au mentor droit et irréprochable, pour ajouter une dose de manichéisme.

Entre chaque chapitre, on a des extraits de journaux de faucheurs et c'est LA MEILLEURE CHOSE DU LIVRE. J'ai beaucoup aimé l'idée, la plupart des journaux, leurs réflexions et surtout, les questionnements qu'y en découlaient. Les problématiques, aussi bien morales, philosophique, que pratiques étaient très intéressantes. Alors pourquoi ce ne sont pas les sujets abordés par ces journaux qui ont été traités dans l'oeuvre ? Pourquoi suivre deux gamins brassant du vide, un clown tueur parce que "bien méchant" et des faucheurs "sages" ne servant pas à grand chose ?

Oh et on n'échappe pas non plus au semblant de romance, parce qu'apparemment, c'est obligatoire qu'un garçon et une fille tombent amoureux juste "parce que", mais que ça ne l'est pas de rendre ça crédible, vraisemblable et intéressant.

J'ai fini le livre en me demandant où était l'histoire. Quelle était l'histoire limite.

Malgré les apparences, je n'ai pas détesté, je suis simplement frustrée.

J'ai trouvé le livre bof, dans son ensemble et je finis avec l'impression d'avoir perdu mon temps, sentiment forcément désagréable.

Déception ! Et pourtant, j'y ai mis de la bonne volonté. Peut-être trop...

Ma déception vient probablement du fait que je m'attendais à lire LE livre de l'année, et que je l'avais d'ores et déjà classé dans mes coups de coeur, sans même l'avoir ouvert. de plus, les échos que j'en avais eu étaient tous très positifs, il ne m'ai donc pas venu à l'idée une seule seconde que je pouvais potentiellement ne pas l'aimer.

Pourtant le livre est globalement agréable à lire, l'écriture est simple et l'action y est présente en masse. Là où ça pèche pour moi, c'est dans la narration. J'aime quand l'auteur prend le temps de nous présenter le contexte de son histoire, de nous dépeindre la ville et les personnages avec un peu de détails pour pouvoir les visualiser clairement dans ma tête (oui parce que, je ne sais pas vous, mais moi j'imagine toujours l'adaptation au cinéma quand je lis un livre, donc il me faut du détail!). Ici, pas de temps pour les descriptions superflues, on enchaîne les actions. C'est à peine si on nous présente les deux apprentis, Citra et Rowan. Je trouve que ce manque donne une superficialité au livre qui m'a empêché d'entrer pleinement dans l'histoire.
En ce qui concerne l'action, il n'en manque pas dans le livre. A tel point que les énièmes scènes de « glanage » (les faucheurs ne tuent pas, ils « glanent ») paraissent redondantes et presque ennuyeuses. La vie quotidienne des personnages est complètement mise de côté, quitte à faire des ellipses de plusieurs mois pour arriver à l'essentiel. du coup, je ne me suis pas identifiée aux personnages et je ne m'y suis pas attachée, n'arrivant pas à ressentir d'empathie pour eux.

Les rebondissements sont présents et dispatchés tout au long du livre. Pour ma part, j'ai trouvé qu'ils étaient assez prévisibles. Je n'ai d'ailleurs presque jamais été surprise, sauf le chapitre 36 qui a réussi à me faire hausser les sourcils (fait tellement rare dans ce livre que j'ai marqué le chapitre!)

Si vous voulez en savoir plus sur mon avis, ma critique complète est disponible sur mon blog !
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