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EAN : 9782367934853
320 pages
L’Atalante (23/02/2018)
4.2/5   94 notes
Résumé :
Prospecteur indépendant sur une des planètes minières de la toute-puissante compagnie Zarathoustra, Jack Holloway découvre un filon d'innombrables pierres précieuses dont une seule suffira à le mettre quelque temps à l'abri du besoin... si les avocats de son client ne trouvent pas le moyen de l'en déposséder. Le même jour l'alarme de son domicile se déclenche. On s'est introduit chez lui. S'agit-il d'un cambrioleur ? Non ! L'intrus se révèle être une adorable boule ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Un très agréable moment.

Holloway, prospecteur indépendant sous contrat avec la compagnie minière Zarathoustra pour exploiter la planète Zara XXIII, fait la découverte du siècle qui va le rendre riche. Mais de mignons petits nouveaux venus, adorables boules de poils risquent de changer la donne.

En une phrase courte : du PJ Hérault survitaminé.
Un gentil prospecteur, une méchante compagnie minière interstellaire, des dinosaures et des adorables boules de poils. Des bons sentiments, de l'humour, un ton léger, frais ça se dévore sans faim.
L'auteur se réclame ouvertement (dans une préface) de « Les hommes de Poche » (Pas lu). Dont acte.
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Vous adorez les chats, les lol cats, mais le genre humain vous désespère. Alors jetez vous sur ce Scalzi.

Le "nouveau" Scalzi est vieux de sept ans, de quoi s'interroger sur la valeur du texte en question. Et bien non, la question est plutôt de savoir pourquoi L'Atalante a attendu tout ce temps pour nous l'offrir ? Drôle, réjouissant, intelligent, plein de verve et de répondant, un excellent moment de lecture.

La compagnie minière Zarathoustra est active sur plusieurs exoplanètes. Les produits bruts sont devenus extrêmement rares sur Terre, alors autant piller les autres planètes. Sale boulot délégué a des prospecteurs dont on pourra toujours rejeter sur eux une quelconque faute et les jeter comme des malotrus. Avec en outre ce foutu respect de la biodiversité qui est devenu obligatoire même sur les autres planètes, mais heureusement les directives sont assez floues et les déductions fiscales bien réelles.
Jack Holloway est un de ses free lance et le respect du règlement n'est pas inscrit dans ses gènes, pour preuve, il délègue allégrement les explosions à son chien ! C'est de cette manière qu'il tombe sur un filon de pierres précieuses, sa poule aux yeux d'or. Mais la découverte d'un pseudo chat savant risque de tout remettre en question.

Ces petites bestioles ressemblant a de gros chats bipèdes, intelligents et tout mignons. Ils sont parfaits : ils dorment dans le lit en donnant des courbatures à son propriétaire, ils le regardent avec plein de mignontitude pour parvenir à leurs fins et ils ont réussi à asservir le chien. Et ils sont toudous, d'où le nom qu'il leur est assigné. Mais sont-ils des êtres doués de raisons ?

Alors, à l'analyse, c'est bourré de défauts : une planète où l'on respire comme sur Terre, des toudous dont nous serons pas grand chose, les ficelles sont grosses et tout se déroule comme sur des roulettes.
Mais tout cela n'est rien face au plaisir de lecture, et l'auteur construit son intrigue en jetant aux lecteurs les différentes pièces de son puzzle qui s'imbriqueront parfaitement pour le final en feu d'artifice. C'est assez punk au final, comme le nom de la planète à la fin du roman. Et l'air de rien, on réfléchit à pas mal de concepts : la mainmise des grosses compagnies sur la société, la corruption, la justice, l'écologie, l'altérité et l'éthique.
Le personnage principal est aussi bien brossé, d'un tchatcheur invétéré nonchalant, Jack Holloway finira bien plus ambigüe qu'il ne l'apparaissait au départ. Un Jack Sparrow sans le eye-liner, un Miles Vorkosigan sans nanisme mais flamboyant, un Nicholas van Rijn sans bedaine mais tout aussi égocentrique, ne se refusant aucun stratagème pour parvenir à ses fins.

Arrivé à la moitié du roman, changement de lieu pour les prétoires de Justice. mais le rythme ne faiblit pas, la gouaille est toujours présente, la controverse du titre prend son sens, mais ne vous attendait pas à une qui ressemblerait à l'historique Valladolid, le but est de divertir, et celui ci est atteint grâce à de nombreux rebondissements plus incertains les uns que les autres.

Le livre s'ouvre sur une note de l'auteur rendant à César ce qui est à César :
"La Controverse de Zara XXIII se veut une refonte de l'histoire et des péripéties décrites dans Les Hommes de poche, le roman de H. Beam Piper publié en 1962 et finaliste du prix Hugo. Plus précisément, La Controverse de Zara XXIII s'approprie l'intrigue générale des Hommes de poche, de même que certains noms de personnages et ressorts narratifs tout en les associant à de nouveaux éléments, protagonistes et rebondissements. Voyons-y un reboot de l'univers de Piper, un « redémarrage » dans la veine de celui opéré par J. J. Abrams autour de la série de films consacrés à Star Trek (avec, espérons-le, un plus grand souci de la science). "

Au final, La controverse de Zara XXIII est une fable utopique punk, un miroir grossissant de notre société et de nos défauts et surtout un vibrant plaidoyer légèrement anar : Et si ?
Bref, je l'ai dévoré, j'ai adoré, et j'en redemande.
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La controverse de Zara XXIII constitue une approche inédite. Scalzi y dénonce sans équivoque les ravages de cet ultra-libéralisme qui mêle profits exorbitants de quelques uns gagnés sur la tonte à ras du peuple (et de l'environnement tant qu'à faire). Ok, rien d'original, même pour une oeuvre de SF. C'est même un thème assez récurrent tant les GAFA et autres super-multi-ultra-transnationales semblent particulièrement inspirants pour certains auteurs du moment. À raison, de mon point de vue, on assiste à des dérives qui furent ou sont en passe de se réaliser et ça fait froid dans le dos. C'est d'ailleurs un des gros avantages à lire de la SF: l'anticipation. Mais je digresse, revenons à nos moutons.

Quoi qu'il en soit, rien de nouveau sous le soleil donc. Alors quelle originalité au cas présent ? Tout d'abord, Scalzi habille son propos d'un cadre dépaysant. Nous sommes sur la planète Zara XXIII. Pourquoi ce nom ? Car elle est la propriété de la compagnie minière Zarathoustra (un nom de circonstance bien trouvé d'ailleurs). Elle y exploite des gisements sous l'oeil attentif de la branche Colonie des Nations unies (l'organe régulateur distant et qui ne semble pas avoir de pouvoir particulier sur la compagnie toute puissante). Tous les poncifs y passent : exploitants - exploités par la compagnie, arrangements avec les directives légales, dégradation de l'environnement, etc.

Nous suivons l'un d'entre eux, Jack Holloway, qui exploite quelques gisements perdus dans la jungle. Lui et son chien Carl vivotent ainsi en espérant tomber sur le filon qui les rendra riche (et encore plus la compagnie, vous m'avez compris :)) Et boom, cela se produit, Jack tombe sur un énorme gisement lui garantissant de pouvoir vivre jusqu'à la fin de ses jours sereinement. Entretemps, il a pu faire la connaissance d'une espèce endogène qu'il nomme affectueusement les Toudous. Les Toudous ressemblent à des chats, ils sont joueurs, espiègles, attentionnés. Après un rapide apprivoisement, ceux - ci vont et viennent à loisir dans la cabane du prospecteur. Une relation s'installe entre Jack, Carl et son chien. C'est peut - être la partie que j'ai le moins apprécié du roman...

En vue de la protection des espèces intelligentes du cosmos, les règles sont simples et contraignantes : chaque cas de suspicion d'intelligence découvert sur une planète quelconque doit faire l'objet d'une étude pendant laquelle toute exploitation doit être formellement suspendue. et s'il est convenu de l'intelligence intrinsèque d'une espèce, l'intervention humaine est stoppée nette et la planète reçoit un statut protecteur.

La principale réflexion du livre s'axe sur cette question : les Toudous sont - ils une espèce intelligente (selon des critères anthropocentriques) ? Si oui, à quel degré ? La réponse vaut littéralement des milliards car on comprend très vite que pour la compagnie il est hors de question que la réponse soit affirmative. Cette question centrale fait directement écho à la controverse historique de Valladolid. Elle naquit au XVI e siècle en Espagne sous l'impulsion de Charles Quint et opposa des théologiens. Ils s'affrontèrent sur le traitement juridique à accorder aux amérindiens en pleine colonisation des Amériques (entendez pillage généralisé^^). Certains estimaient les autochtones comme des barbares sanguinaires et illettrés qu'il fallait mettre au pas et éduquer façon "indécrottable pêcheur". D'autres estimaient au contraire les Amérindiens comme une civilisation à part entière avec ses us et coutumes, quand bien même celles - ci heurtaient la sensibilité des plus jésuites d'entre eux. le débat ne fut jamais vraiment tranché et quand on connaît le sort qui fut réservé aux autochtones on aurait plutôt tendance à croire que les intérêts économiques des couronnes européennes furent déterminants.

Le parallèle avec la controverse de Zara XXIII est net, au-delà même du titre : la compagnie Zarathoustra a tout intérêt à prouver la non intelligence des Toudous afin de s'enrichir encore un peu plus en pillant la planète qui les abritent.

Toute la première partie du livre concerne la découverte des Toudous, fortuite et sans incidence au départ, tandis que la deuxième partie va voir les conséquences de la découverte du filon de Jack sur ces Toudous. Un tribunal est institué afin de déterminer l'intelligence ou non des Toudous. Vont s'opposer Jack, qui prend un relief très intéressant loin de l'archétype du prospecteur avide de richesse et les représentants de la compagnie. Juste avant et pendant une partie du jugement on est témoin des tractations en coulisse où on s'aperçoit que la compagnie ne recule devant rien. C'est la partie du récit que j'ai trouvé particulièrement drôle, Scalzi use avec intelligence d'un humour qu'on lui reconnaît volontiers et le résultat est vraiment bon. Je le disais, les motivations de jack semblent évidentes au premier abord puis beaucoup plus floues à mesure que le récit avance, au grand dam de la compagnie d'ailleurs :) Sa personnalité est intéressante, on est loin d'un être manichéen, il a des mauvais côtés, comme tout le monde. Et c'est un des aspects fondamental du livre : la notion de bien ou de mal n'est pas nécessairement portée par des gens unirelief; parfois, de mauvaises personnes prennent de meilleures décisions que les plus vertueux, en principe.

Les débats juridiques sont intenses et des rebondissements se pointent à bon escient. On se plaît à lire les argumentaires des uns et des autres et on s'imagine lever la main intérieurement et crier "objection !" Jack et ses aidants (son ex petite amie notamment, la biologiste de la compagnie) vont s'employer à démontrer l'intelligence des Toudous. j'ai omis un point central : Jack est un ancien avocat de profession, il connaît particulièrement bien le droit et des parallèles avec son passé sont régulièrement évoqués... Ensuite, un élément crucial qui caractérise généralement une espèce intelligente viendra à point nommé, même s'il est vrai qu'on peut le deviner avant ça. Je ne vous dis rien du final mais c'est vraiment excellent.

L'écriture de J. Scalzi est, là aussi, terriblement efficace. Il va droit au but, on ne passe pas de circonvolutions en métaphores abstraites. C'est sans doute le traitement humoristique qui veut ça. Les personnages sont attachants (même les Toudous) alors même que certains passages m'ont un peu ennuyés (la relation des Toudous avec Jack et son chien au début du livre). Jack et ceux qui l'accompagnent prennent également conscience des enjeux quand on s'attaque à un mastodonte financier (qui gère de fait toute la planète). L'auteur mêle adroitement les relations qu'ils entretiennent avec l'intrigue principale (puisque, par exemple, Isabel, son ex petite amie est la biologiste de la compagnie). Sa profession et sa relation avec Jack la met dans une situation compliquée... Les dialogues à couteaux tirés entre Jack et son n+1 sont aussi très drôles et non dénués d'intérêt pour le dénouement final.

En conclusion, on reste sur du classique pour John Scalzi: le traitement d'une thématique complexe à la croisée de l'histoire et du droit, de la morale et de l'éthique avec un style humoristique excellent. Si quelques longueurs sont à déplorer, il n'en demeure pas moins que La controverse de Zara XXIII est un excellent bouquin que je vous recommande chaudement.
Lien : https://espaceduntemps.fr
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John Scalzi, pour moi, est une valeur sûre. Il produit, certes, des romans de moins bonne facture. Mais au rythme où il publie, il ne faut pas être toujours hyper exigeant. Et, franchement, au rythme où il publie, justement, le résultat est sacrément efficace. La recette est souvent la même : une crise résolue avec ce qu'il faut de violence pour que la situation soit assez réaliste. Mais, surtout, une bonne dose d'humour, la marque de fabrique de John Scalzi. Et ça, il maîtrise ! Parfois, c'est un peu lourdingue, mais la plupart du temps, cela m'arrache un franc sourire, voire plus. Donc, j'en redemande. Ayant terminé la lecture de la trilogie de L'interdépendance avec La Dernière emperox, j'étais un peu en manque. Heureusement, il me restait un roman de 2011 (traduit en France en 2018) pas encore lu : La controverse de Zara XXIII.

Commençons par le titre français (le titre original, Fuzzy Nation, n'a pas la même portée pour moi) : il fait évidemment référence à la controverse de Valladolid, popularisée par Jean-Claude Carrière (récit de 1992, comme le téléfilm dont il est issu). Et le parallèle est bienvenu, puisque dans les deux cas, des colons tentent de dérober leurs terres à des indigènes plus faibles technologiquement parlant, voire à les faire disparaître. Chez Scalzi, ce sont de mignons petits indigènes, dont on découvrira peu à peu l'intelligence : d'animaux charmants, ils deviendront des êtres pensants. Ce qui n'arrange pas la compagnie minière qui comptait sur cette planète et ses formidables gisements pour se refaire une santé.
Or, comme dans pas mal d'ouvrages de SF, les grandes compagnies n'apparaissent pas sous leur meilleur jour dans La controverse de Zara XXIII. Richard Morgan, pour ne citer que lui (je suis en train de le lire), a l'habitude de décrire des mondes tombés sous la coupe de vastes conglomérats aux pouvoirs quasi infinis, qui ont écrasé toute volonté politique de les réglementer et qui se font un devoir de corrompre la justice. Ils ont tous les pouvoirs et, si ce n'est pas le cas, ont les moyens (souvent violents, voire très violents) d'obtenir ce qu'ils désirent malgré l'opposition de quelques-uns. La scène d'ouverture des Nuages de Magellan d'Estelle Faye en est un très bon exemple, avec une révolte matée de façon définitive. Et marquante. Ici, les méchants sont bien méchants. Ils veulent du pognon et tant pis s'il faut passer sur le cadavre de bêbêtes, aussi adorables soient-elles. On ne plaisante pas avec l'argent ! Ce qui rend d'autant plus agréables les moments où ils se font blouser par leurs adversaires.

Une bonne idée de John Scalzi, c'est le choix du défenseur des « toudous » (les indigènes) : Jack Holloway est, à la base, lui aussi un gros méchant. D'ailleurs, il commence par faire exploser (involontairement) tout un pan de montagne. Et clame haut et fort qu'il est là pour gagner une fortune suffisante pour mener ensuite la belle vie. Mais, on s'en doute, la découverte des toudous va changer son regard sur ce monde de Zara XXIII. Et il va utiliser, avec un brio indéniable, son passé d'avocat. La construction du récit, pour cela, est habile. On se doute bien de quelle sera l'issue. Mais l'auteur sait nous y mener sans temps mort, avec de nombreux rebondissements, des retournements de situation plaisants. Pour finalement nous offrir un roman extrêmement agréable à lire et très satisfaisant moralement. Ce qui est un bon mélange.

La Controverse de Zara XXIII est un bon John Scalzi, distrayant et réjouissant. Une merveilleuse occasion de sourire en ces temps maussades.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Ce livre est excellent ! J'ai adoré.
C'est vraiment à la fois fun, intelligent, page-turner et que dire de plus en dehors du fait que je me suis éclatée..

On suis Jack, un ancien avocat qui est devenu prospecteur minier sur Zara XXIII après avoir été radié du barreau sur Terre.
Et voila que deux choses contradictoires lui tombent dessus en même temps : il trouve LE filon de la planète qui rien qu'avec son faible % pourrait le rendre milliardaire à condition que la compagnie puisse l'exploiter, et il fait la connaissance avec des êtres inconnus qui se révèlent être bien plus intelligent que prévu. Les Toudoux sont poilus, adorables comme des chats et jack les prends en amitié très rapidement.

Le problème c'est que si les Toudoux (le nom que Jack leur a donné lors de leur première rencontre et qui restera jusqu'au bout) sont déclarés espèce intelligente, la compagnie qui emploie Jack et qui mine la planète va perdre tout ses droits sur les trésors enfouis sous sa surface !
Un bien grand dilemme pour Jack? Peut être pas finalement si il arrive à faire en sorte que ses 2 objectifs soient résolus en même temps ...

Pour info ce livre est une ré-écriture du livre Les hommes de poche de Henry Beam Piper.

On est ici sur un thriller juridique dans un monde de SF. Dit comme ça on pourrait ce dire que ça pourrait ne pas sembler très sexy mais en fait détrompez vous c'est vraiment sympa.

Ici on joue avec le système judiciaire à coup de procès, de jurisprudence et d'accords entre les différentes parties. L'intrigue est vraiment bien faite parce que tout du long on se demande bien ce que veux vraiment Jack parce qu'il semble jouer sur tous les tableaux et ce n'est vraiment qu'à la toute fin qu'on le découvre. L'humour détend le coté qui aurait pu être un peu rébarbatif et le personnage de Jack est super bien trouvé.

Jack est un personnage ambiguë du début à la fin. Il a un coté baroudeur et tout du long on se demande si il joue pour sa pomme, cherchant à gagner le maximum d'argent sur le dos de la compagnie dans des manoeuvres complexes et bien pensées et si c'est vraiment un hasard que les Toudoux y trouvent leur compte en même temps.

D'autant plus qu'il donne l'impression de juste vouloir impressionner son ex-copine, qui est la biologiste qui a évoqué en premier la possibilité d'intelligence chez les Toudoux. J'ai aussi vraiment apprécié sa relation avec le nouvel copain de celle ci. Contrairement à ce qu'on pourrait penser les deux hommes s'apprécient beaucoup et deviennent très vite de bons amis malgré le coté roublard de Jack.
Ce trio de personnage était excellent au final, j'ai adoré leurs interactions.

Un autre point important est comment, sous couvert d'humour l'auteur arrive à traiter des sujets intéressants comme la colonisation, l'éthique, la sur-exploitation des ressources, la toute puissance des très grosses entreprises qui jouent avec les lois avec leur services juridique ... Et c'était jouissif de voir celles ci se faire dévorer vivantes par une seule personne.

Bref, pour moi ce livre est l'un des meilleurs Scalzi.
J'ai passé un excellent moment et j'en redemande !

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
— Quelle opinion vous inspire M. Holloway ?
— Ai-je le droit de dire des grossièretés ?
— Non, intervint Soltan.
— Alors disons que nos relations sont tendues.
— Pour une raison particulière ? demanda Meyer.
— Combien de temps me donnez-vous ?
— Contentez-vous de nous résumer la situation.
— Il contourne les directives de l’ACPE et de la compagnie, il cherche tout le temps la petite bête, il joue les juristes en permanence, il m’ignore quand je lui dis qu’il n’a pas le droit de faire quelque chose et c’est globalement un sale type, répondit Bourne, le regard rivé sur Holloway.
— Aucune qualité ? demanda Meyer, quelque peu amusée.
— J’aime bien son chien.
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- Je n'arrive pas à croire que je sois encore obligé de revenir là-dessus. Ne va pas t'imaginer que je manque d'estime pour ton rôle dans notre équipe, Carl. J'en ai. Beaucoup. Cependant, je ne puis m’empêcher de penser que, d'une certaine façon, j'ai du mal à communiquer avec toi. Combien de fois avons-nous discuté ? Dix ? Vingt fois ? Pourtant, à chaque sortie, on dirait que tu oublies tout ce que tu as appris. C'est décourageant. Dis-moi que tu comprends ce que je viens de dire.
Carl leva les yeux vers Holloway et aboya.
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- T'arrive-t-il de t'arrêter pour méditer sur la chance que nous avons, dans cette région de l'espace, d'avoir été les premiers à accéder à la raison ?
- Ça m'a déjà traversé, oui.
Isabel hocha la tête.
- Maintenant, imagine ce qui se serait produit si des extraterrestres avaient débarqué sur la nôtre, de planète, il y a un demi-million d'années. Suppose qu'ils aient examinés nos ancêtres, décidé que ce n'étaient pas vraiment des gens et entrepris de vider la Terre de ses ressources minières et pétrolières. Comment aurions-nous pu nous développer par la suite ? (Elle désigna les toudous, désormais assoupis sur le plancher.) Sérieusement, Jack. Quel avenir leur donnes-tu une fois que nous en aurons fini avec leur monde ?
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- Comme chef, elle est ambitieuse, reprit Sullivan.
- Tant mieux pour toi : les chefs ambitieux ont tendance à laisser derrière eux des places à prendre.
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Ils s’en tireraient mieux s’ils n’étaient pas raisonnables, se dit Holloway. En effet, leur intelligence ne suffirait pas à garantir qu’elle soit reconnue. Trop de gens avaient intérêt à ce qu’il n’en soit rien. Il valait mieux être un singe incapable de comprendre de quoi on le spoliait plutôt qu’un homme qui ne s’en rendait que trop compte… mais se révélait impuissant à l’empêcher.
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Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
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