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EAN : 9782493909664
Collection Proche (02/05/2024)
3.55/5   624 notes
Résumé :
Vous tenez entre les mains l'irrésistible roman de Fanny Ruwet...
Il parle de dépression, de rencontres amoureuses sur les réseaux sociaux, de crise existentielle et d'alcoolisme mondain. Il nous embarque dans une intrigue à couper le souffle. Et évidemment, la fin va vous surprendre.
C'est un livre truffé de blagues, contrairement à cette présentation, son éditeur ayant mois d'humour que son autrice. Vous allez verser quelques larmes, mais surtout rir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (100) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 624 notes
Bien sûr que les poissons ont froid ne sera sans doute pas le livre du siècle, ce billet non plus d'ailleurs. Mais bon sang, que cette lecture jubilatoire m'a fait un bien fou !
Je voudrais vous parler d'une autrice qui a l'âge d'être ma fille, elle s'appelle Fanny Ruwet. Je découvre qu'il s'agit de son premier roman, Fanny Ruwet est davantage connu, - du moins je l'ai appris en faisant sa connaissance, pour être une figure montante de la scène comique belge. J'ai compris au mot utilisé pour qualifier ses spectacles, - stand-up, mais aussi à la découverte de la playlist musicale de la narratrice, qu'il y avait bien au moins une génération qui nous séparait, voire plus.
Le titre peut surprendre, la couverture peut créer un malentendu, je tiens tout de suite à l'entame de ce billet à lever toute ambiguïté : non ce roman n'est pas un feel-good. Oui je sais, ce sont des mots terribles que je viens de prononcer et j'ai bien conscience, à ce stade de la lecture de ce modeste billet, d'avoir perdu brusquement en route bon nombre de lecteurs de Babelio.
Mais de quoi parle alors ce livre ? La narratrice ressemble comme deux gouttes d'eau à l'autrice. C'est l'histoire vraie, ou presque, d'une jeune femme, Allie, vingt-sept ans, qui sort d'une rupture sentimentale avec son compagnon Alexandre. En plus, c'est le début de l'été, vous imaginez ? Tout semble brusquement se dérégler dans un nihilisme moite qui s'ouvre comme un long gouffre sans fin... C'est la première fois qu'elle emménage seule dans un appartement à Bruxelles et, comble de désarroi, son travail de rédactrice dans un magazine belge ne la passionne guère. Elle arrive à un moment de sa vie où les rapports sociaux sont plutôt compliqués avec les autres.
Au détour d'une conversation avec son meilleur ami Maxime, Allie se souvient qu'à l'âge de quinze ans, elle a vécu une étrange et indéfectible histoire d'amitié matinée d'amour sur Internet, échangeant chaque jour durant un an et demi, sans qu'ils ne se rencontrent jamais dans la vraie vie. C'est l'occasion alors pour elle de vouloir se replonger dans le souvenir merveilleux de cette relation douce et inoubliable : il s'appelait Nour, habitait la banlieue de Montpellier. Au seuil d'une crise existentielle, comme pour y trouver des réponses à ses questions, elle se lance avec son ami Max dans une quête rocambolesque pour le retrouver. Ainsi démarre une pseudo-enquête, prétexte rapidement à entreprendre des chemins buissonniers...
Qu'est devenu Nour ? Il semble qu'il ait totalement disparu des radars. Pourquoi n'y a-t-il plus aucune trace de lui en ligne ? Et s'il n'avait été qu'un prédateur de soixante-dix ans s'appelant René et se faisant passer pour un jeune homme ? En cherchant la vérité sur Nour, la narratrice revient aux sources de ses émotions intenses et tortueuses d'adolescente, lorsqu'elle ressentait les choses avec exaltation, à l'époque où elle se cherchait, où elle n'avait pas encore déterminé totalement son orientation sexuelle. Dit comme cela, cela ressemblerait presque à un défi dans parcoursup. Mais quand elle avait alors un petit copain, sa première préoccupation était de rencontrer la soeur de celui-ci. Je ne sais pas pourquoi, j'ai alors pensé que j'avais justement eu trois soeurs et que celle qui lui aurait plu le plus n'était plus là aujourd'hui, celle qui m'avait fait justement aimer les livres...
Dans ce roman bien plus profond qu'il n'y paraît, par un ton caustique et décalé Fanny Ruwet nous plonge dans la psyché d'une narratrice oscillant sans cesse entre l'autodérision et le désoeuvrement et aborde ainsi des thèmes dont on devine qui lui sont chers : solitude, quête de sens, féminisme, bisexualité, alcoolisme, monde virtuel...
L'une des scènes-cultes du roman résume à elle seule toute la palette sensible du roman. Ainsi, un soir de grande mélancolie, la narratrice décide de s'offrir un petit plaisir intime et solitaire. Aïe ! Comment vais-je m'en sortir sans faire fuir les quelques lecteurs qui ont tenu jusqu'ici, car c'est une scène bien explicite, n'est-ce pas ? Procédons par analogie et imaginons un instant que ce plaisir intime et solitaire consiste à manger du chocolat en regardant Frozen à la télé, vous allez comprendre. Vous êtes sur votre lit, vous vous mettez en condition, le plaisir monte, devient intense, vous sentez là que manger du chocolat en regardant Frozen est un plaisir capable de vous amener au bord de l'extase, lorsque brusquement le chat de la maison, - vous savez ce personnage ingrat qui ne daigne jamais vous accorder un câlin quand vous lui courez après, décide à se moment-là de se joindre aux festivités. Oui, mais vous, vous êtes égoïste car manger du chocolat en regardant Frozen, cela ne se partage pas et pour éviter surtout de vous déconcentrer vous repoussez le chat d'un geste violent du pied. Qu'à cela ne tienne, le chat croit que vous avez envie de jouer et saute sur le lit, grimpe sur vous jusqu'à s'étendre sur votre visage et couvrir vos gémissements et autres vocalises... Tant pis, d'un geste désespéré, vous ne renoncez pas à votre plaisir et décidez de jeter vos ultimes espérances jusqu'au bout de ce chemin éperdu qui consiste à manger du chocolat en regardant Frozen à la télé...
J'ai lu dans cette scène cocasse et presque ordinaire, l'infinie solitude d'une narratrice dont le surgissement d'un chat facétieux devient vite à ses yeux une tragédie survoltée.
Jouant sans cesse sur ce registre drôle et profond, l'autrice lève peu à peu un coin du voile pour mettre son coeur à nu.
Ce roman traite du sujet de la dépression sans que jamais une seule fois le mot ne soit employé, Fanny Ruwet manie l'art de la digression dans des scènes désopilantes qui rendent absurde ce désir parfois insensé de chercher à trouver sa place dans la vie réelle et de ne pas y parvenir.
J'ai bien senti que cet humour décapant qu'on nomme la politesse du désespoir, était pour elle comme un rempart face aux coups de la réalité brutale, comme une main capable de retenir la vie prête à s'effilocher au bord de l'abîme. Elle peut être drôle et la seconde d'après, s'autoriser à ne plus l'être.
Je me suis surpris à rire à voix haute dans ma lecture et la seconde d'après à sentir le coeur qui se serrait comme une boule et ce, au grand dam de mes deux chats qui eux, ne sautent jamais inopinément sur le lit quand je mange du chocolat en regardant Frozen à la télé...
Ce roman est un regard tout en finesse et sensibilité. Et quand Fanny Ruwet sent que les larmes viennent au bord des yeux, il est grand temps de faire une pirouette au milieu des pages et de se saisir des mots pour s'en moquer tout en leur rendant un bel hommage. Ses plus belles digressions deviennent alors des notes de bas de pages loufoques et dissidentes, vous savez ces incursions qui dévorent parfois l'ensemble du texte d'une page et que rarement on lit jusqu'au bout.
Elle s'égaye de la sonorité du mot glotte en le répétant à haute voix et à satiété, ou encore le mot horcruxe... Je suis sûr qu'après la lecture de mon billet, les quelques amis qui seront restés jusqu'au bout se précipiteront dans leur jardin pour tenter l'exercice au grand désespoir de leurs voisins qui les observeront, comme ceux sidérés dans une fameuse pub d'un réseau d'agences immobilières...
Plus tard, il y aura d'autres mots plus doux qui viendront rouler sous le palais ou caresser la peau, une conversation téléphonique d'une heure dix que vous ne serez pas prêts d'oublier, l'éloge des dernières fois, un peu de noirceur encore à l'âme et des fulgurances lumineuses comme des rosiers qui s'enflamment dans un jardin en partance...
Je referme ce livre et je me dis qu'il est des lectures qui font du bien.
Bien sûr que les poissons ont froid. En doutiez-vous encore ?
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Allie, bientôt la trentaine, un peu paumée, qui aime les filles mais pas que (les chats aussi) et qui, avec son copain Max, tente de retrouver trace de Nour, le jeune garçon avec qui elle chattait il y a quinze ans sur MSN.

Je ne m'appelle pas René et je garde rarement mes chaussettes dans mes birkenstocks, mais je suis certainement passé à côté de références musicales et jeux de mots que Fanny Ruwet adresse à un public cible d'une vingtaine d'années.

Cependant j'ai apprécié une écriture vive, quelques belles touches d'humour et cette communication téléphonique d'une heure trente, superbe moment de tendresse et de finesse.
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On vous avait parlé de l'humoriste Fanny Ruwet à l'occasion de la présentation dans la région de son premier spectacle Bon Anniversaire Jean. Un concentré de lose, de drôlerie et de mélancolie.

Elle y parle de l'échec que représente sa vie sociale, de malaise, de la fois où elle a été invitée à un anniversaire par erreur, de phasmes et de la mort. Classic Comedy.

Pas vraiment misanthrope mais relativement réticente à l'idée de communiquer avec qui que ce soit, Fanny Ruwet cultive un égo inversement proportionnel à sa popularité.

Habituée davantage aux studios radio (France Inter, RTBF… )qu'à la scène, elle s'essaie au stand up pour tenter de faire passer son manque d'empathie pour du génie comique.

Depuis Fanny Ruwet possède une nouvelle corde à son arc avec un premier roman qui vient de paraitre aux éditions L'iconoclaste que notre rédactrice choco vous conseille de lire sans tarder : Je n'ai pas de mémoire pour un certain nombre de choses et parmi ces choses, aucune pour les noms (alors que je me souviens très bien des visages). Ainsi lorsque j'ai vu « Fanny Ruwet » écrit sur la couverture du livre Bien-sûr que les poissons ont froid, je n'ai pas tilté.

La couverture m'a plu, le titre aussi et encore plus le « pitch » à savoir « amour, humour et loose au temps du numérique ».

Comme j'ai dévoré ce premier roman, je n'ai pas fait de pause pour aller chercher qui était cette nana qui balançait des vannes bien senties toutes les pages voire plus.. avant que je finisse par me renseigner et que j'apprenne que Fanny Ruwet a quelques années de stand up à son actif. Je ne l'avais toujours pas « identifié » avant qu'une requête Google me montre des photos (ah mais c'est bien-sûr).

Fanny Ruwet et moi, on est pas vraiment de la même génération mais heureusement elle explique ses références en notes de bas de page (bon j'en avais quand même quelques unes mais merci à l'éditeur qui a insisté).

Fanny Ruwet est donc nettement plus jeune que moi mais elle m'a beaucoup fait rire et les livres vraiment drôles, je les compte sur le doigt d'une main (Jaenada et ses disgressions, Erre et ses clichés à rebours dans Qui a tué l'homme homard ?, Jonathan Coe et son humour british, Lionel Shriver et son humour caustique).Fanny Ruwet aborde, avec son premier roman, de façon décalée (et en multipliant les scénario, ce que je trouve toujours assez jubilatoire à lire) des thèmes tels que le féminisme, la bisexualité ou l'importance du monde virtuel sur nos vies et nos relations sociales avec un humour décapant et une sensibilité qui font vraiment mouche!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pour son premier roman, l'humoriste et chroniqueuse radio belge Fanny Ruwet nous invite à suivre les aventures d'Allie, bientôt trente ans, qui décide de retrouver Nour, jeune garçon avec qui elle a connu une relation virtuelle via skyblog il y a une quinzaine d'années.

Avec son ami Max, Allie enquête et tente de comprendre qui était ce Nour, passionné de folk comme elle, habitant Montpellier alors qu'elle était en banlieue de Bruxelles.

Truffé de notes de bas de page très drôles, (oui, oui, on rigole !) et d'anecdotes du quotidien (notamment le date interminable ou la première cuite), on s'attache à ce joli texte nostalgique et tendre et à cette héroïne un peu insupportable mais dont on comprend le mal-être.

J'ai bien aimé l'ambiance un peu bobo-hipser bruxelloise (clairement assumée par les personnages !) et la franche amitié qui l'unit à Max.

J'ai un peu pensé aux romans de Fabcaro et aux textes de Nora Hamzaoui, qui parviennent avec drôlerie à croquer leurs contemporains et à saisir une époque.

Avec autodérision et beaucoup d'humour, Fanny Ruwet parle finalement de la vie, de la solitude, de la bisexualité et de l'importance croissante des réseaux et d'internet dans nos vies.

Un texte pétillant et sensible, parfait pour la période estivale. Je suis d'accord avec Cécile Coulon, c'est "un régal !".
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Je n'allais pas terminer ce mois d'avril sans un roman Belge dans le cadre du mois belge

C'est donc ce roman qui m'a attirée par sa couverture jaune peps et son titre tiré d'une chanson de Raphaël.

Et puis j'apprécie l'humoriste, il me tardait de découvrir l'écrivaine.
Car décidément Fanny Ruwet a plus d'une corde à son arc.

🐟 A l'aube de ses 27 ans, Allie vient de rompre. Elle a le moral dans les talons et se met en tête de retrouver Nour, ce jeune garçon avec qui elle avait noué une relation épistolaire sur MSN à l'adolescence.

⏩ Faire partie de la génération des «Cités d'or» ne m'a pas empêchée de passer un bon moment à la lecture de ce roman.
Fanny! Non mais alleeez quoi! On est peut-être vieux mais on sait se tenir à la page (sauf pour cette expression qui est complètement obsolète 😂).

⏩ Cette histoire lue quasiment d'une traite m'a offert une véritable cure de jouvence puisqu'il m'a rappelé certains épisodes de ma propre adolescence.
Car si les technologies évoluent, les états d'esprits dans lesquels on peut se trouver à cet âge n'ont pas beaucoup changé. Je suis certaine que chacun y trouvera un écho.

⏩ Ce roman, qui se situe entre réalité et fiction comme l'explique l'autrice à la fin, est non seulement drôle mais sensible aussi car il oscille constamment entre l'humour et les réflexions sur le sens de la vie. Et cette quête pour retrouver Nour n'a-t-elle pas pour but finalement de se trouver elle-même ?

⏩ Cette façon d'aborder des thèmes tels que le deuil, la dépression, la bisexualités, l'alcoolisme et les réseaux sociaux avec autodérision est à la fois jouissive, tendre et chargée d'optimisme.
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
06 avril 2023
Une histoire entre fiction et réalité, à fleur de peau, émaillée de son humour bien à elle.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
On s'invente toujours ce dont on a le plus besoin. C'est pour ça que ce sont surtout les gens dans la dèche qui se demandent ce qu'ils feraient s'ils gagnaient au Loto. Ils savent que ça n'arrivera pas. Mais pendant quelques minutes, ils ont la tranquillité d'esprit de ceux qui ont une douche italienne dans chacune de leurs salles de bains.
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La règle tacite quand on écrit un roman, c'est qu'il y a un début, un milieu et une fin, vers laquelle tout tend. Une conclusion qui permette de se rendre compte à quel point les personnages ont grandi et évolué. C'est sûrement parce qu'en fiction, on aime avoir le contrôle, être certain que, quoiqu'il arrive, un dénouement existe et que les protagonistes n'en sortiront que plus forts.
Dans la vie, pourtant, on parvient rarement à aller au bout des choses. D'ailleurs, tout ce qu'on entreprend reste en quelque sorte inachevé, car on ne vit jamais qu'un infime pourcentage des possibilités offertes au départ. Chaque décision ferme beaucoup plus de portes qu'elle n'en ouvre.
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Et ce besoin enfantin d'admiration, de lumière, d'amour - aussi superficiel soit-il - n'a fait que grandir. Vingt ans plus tard, me voilà comme une débile, en chien de tendresse et d'attention, à tenter par tous les moyens qu'on m'aime. En étant drôle, en me la jouant fille insensible ou en travaillant plus dur que les autres. Au début, je trouvais ça marrant d'attirer les regards, de faire rire, d'être félicitée. Mais j'ai l'impression qu'en grandissant cette envie occasionnelle s'est transformée en dépendance. Comme si les insécurités, encore naissantes à cette époque-là, s'étaient cristallisées pour former un immense gouffre sous mon plexus.
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Je n'ai jamais vraiment su comment exister. Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été trop ou trop peu. Certains diront que ça ne veut rien dire, d'être "trop" ou "trop peu", que tout le monde est bien assez et existe à sa manière, bla, bla, bla, bla.
Mais la vérité, c'est que certains ne sont pas foutus d'être correctement.
J'admire les personnes qui ne s'excusent pas d'être là, qui ont de l'assurance, des opinions. Ça vient aussi du fait que je suis plutôt naïve. Si quelqu'un a l'air assez convaincu de ce qu'il raconte, je vais le croire. Donc dès qu'une personne ose prendre de la place, je vais penser qu'elle la mérite.
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En relisant ces cinq premières lettres, je réalise à quel point l'absolu de l'adolescence me manque. A quel point je m'en fichais de parler comme une imbécile, si c'était pour décrire des sentiments puissants et des envies viscérales. Des choses trop fortes pour être exprimées de manière rationnelle.
Aujourd'hui, j'ai l'impression de ne plus rien ressentir d'aussi vif. Au mieux, j'éprouve parfois une grande sensation diffuse et impalpable de joie ou de tristesse. C'est moins pointu, moins strident. Je suis en permanence le cul entre deux chaises, à la fois envieuse des gens sensibles et terrorisée à la moindre émotion.
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Videos de Fanny Ruwet (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fanny Ruwet
Éditions de l'Iconoclaste, mars 2023 "Bien sûr que les poissons ont froid", Fanny Ruwet https://bit.ly/401PQ4Q
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