Ce ne fut pas la bonne lecture à laquelle je m'étais attendue. Il peut y avoir quand même certains points positifs, mais pour ma part, ils ont été éclipsé par les points négatifs.
Après avoir adoré
Sorcery of Thorns, j'avais vraiment hâte de pouvoir lire un autre roman de
Margaret Rogerson. Et je dois dire que ça n'a rien à voir avec le précédent ouvrage que j'ai lu.
Tout d'abord, je ne me suis pas attachée aux personnages principaux que sont Isobel et
Corneille. Ils sont sympathiques, certes, mais totalement creux. Entre une Isobel complètement crédule et un
Corneille dont les défauts sont plus marquants que les qualités, je reste sur ma faim. Les personnages secondaires sont tout aussi travaillés que les personnages principaux : c'est à dire, très peu.
Malheureusement, rien n'est approfondi dans ce livre. On reste en surface, que ce soit pour les personnages, l'univers ou le système de magie. La magie avec les Arts était une idée très intéressante, et aurait pu avoir le mérite d'être développée. C'est vraiment dommage car l'autrice aurait pu en faire quelque chose d'incroyable.
J'ai trouvé ce livre très long, bien qu'il ne fasse que 380 pages. Tout se passe bien trop vite et à la fois, il ne se passe pas grand chose. Je ne saurais expliquer sans spoiler. le style de
Margaret Rogerson dans ce livre n'a rien à voir avec
Sorcery of Thorns. On est sur une écriture plutôt lyrique et poétique, avec laquelle j'ai eu énormément de mal.
J'ai eu envie d'abandonner à plusieurs reprises, et en même temps je voulais lui donner sa chance jusqu'au bout. On peut dire qu'à certains moments, j'ai passé de bons moments, mais il y a beaucoup trop de points noirs venus entâcher ma lecture.