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sur 118 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tant que l'économie aura priorité sur la santé humaine , les changements climatiques , l'agriculture et l'élevage intensifs continueront à nous faire subir des catastrophes climatiques et sanitaires . C'est ce que nous promet ce livre à travers les études faites par la communauté scientifique . le dégel du permafrost , la fonte des glaciers , les sécheresses et inondations atteignent la cote d'alerte , les Zoonoses ou prolifération des parasites animaux sont responsables de divers soucis qui chaque année prennent de l'ampleur :
-- PESTE AVIAIRE OU PORCINE
-- DENGUE
-- CHIKUNGOUNIA
-- MALADIE DE LA VACHE FOLLE
-- COVID
-- MOUSTIQUE TIGRE
-- FRELON ASIATIQUE
-- DISPARITION DE LA BIODIVERSITE
-- MORTALITE DES INSECTES BUTINEURS
-- ETC .....
Témoignent dans ce livre des scientifiques de diverses branches qui sont tous d'accord sur les menaces à venir . Tous , au travers des études réalisées , parfois préconisées et financées par différents états , ont remis leurs alarmantes conclusions mais l'on continue , au nom de la sacro sainte économie , à naviguer dans le mauvais choix qui rejette toute action contraire aux intérêts du capitalisme . Quel sera le prochain virus après le covid ? Combien seront nécessaires pour entrainer l'action qui , logiquement , devrait depuis longtemps découler de la réflexion . A trop repousser l'échéance , le choc dans le mur sera bientôt inévitable , pronostiquent de nombreuses études , suivies d'un étourdissant silence .
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S'il fallait lire un livre en 2021, ce serait celui-là. le contenu s'impose comme une évidence et met en lumière le chemin impraticable de la raison sur lequel les gouvernements ne s'aventureront pas. Il met en lumière également, une science robuste qui peine à se faire entendre des puissances politiques.
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Journaliste scientifique bien connue depuis son livre et film documentaire le monde selon Monsanto, Marie - Monique Robin a interviewé pour cet ouvrage 62 scientifiques qui arrivent tous à la même conclusion : la destruction de la biodiversité est un des facteurs émergents des nouveaux virus. Après l'éradication de la polio, de la variole, l'apparition d'Ebola, du sida etc...on assiste à la multiplication d'agents pathogènes qui passent des animaux sauvages aux humains. Ajoutons à cela la résistance aux antibiotiques: il y a de quoi s'inquiéter pour l'avenir proche de l'humanité.. Tous les financements vont à la recherche vaccinale, solution à court terme, sans s'attaquer aux causes des épidémies. La déforestation, l'industrialisation, la globalisation. Elle s'intéresse notamment à l'écologie de la santé préconisé par Serge Morand qui montre que tout est lié. La biodiversité a ainsi pour effet de diluer le rythme infectieux. Aussi plutôt que les scientifiques fassent des recherches chacun dans leur domaine, il faudrait promouvoir et financer les projets communs et réconcilier écologie, économie et culture.
Cet essai est écrit dans une langue accessible à tous et s'appuie sur un ensemble de notes qui rassureront les esprits scientifiques.
A lire absolument et à faire lire si on veut que des mesures soient prises pour éviter les pandémies à venir, plus nombreuses, plus mortelles.
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Au printemps et à l'été 2020 Marie-Monique Robin a interrogé une soixantaine de scientifiques du monde entier sur les liens entre la perte de biodiversité et les nouvelles maladies émergentes. Cet ouvrage est tiré de ces entretiens.

Alors que dans les années soixante on pensait que le progrès nous délivrerait des maladies infectieuses de nombreux scientifiques constatent aujourd'hui que ce même progrès, en détruisant la biodiversité, fait émerger de nouvelles pathologies : SIDA, SARS, Ebola, grippe H1N1, Zika, chikungunya, covid 19... toutes ces maladies sont des zoonoses, transmises par des animaux aux humains. La déforestation et le changement climatique bouleversent les écosystèmes. Les animaux réservoirs de virus comme la chauve-souris (son anagramme est "souche à virus") rapprochent alors leur habitat de celui des humains. Les élevages industriels dans lesquels s'entassent des animaux au patrimoine génétique semblable sont de bons relais pour les virus. Des chercheurs ont même montré que les enfants qui ont grandi dans un environnement naturel sont moins atteints par certaines maladies non transmissibles comme le diabète de type 1, l'asthme, les allergies ou même le trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.

La solution passe par la préservation de la biodiversité malheureusement la possibilité que la santé des humains soit liée à celle de l'environnement est largement méconnue par les instances dirigeantes, nous dit-on. Cela supposerait aussi d'accepter de renoncer à un modèle économique destructeur. On peut craindre que si rien ne change à nos modes de vie l'humanité ait à affronter d'autres pandémies d'envergure, possiblement plus meurtrières que la présente.

Les scientifiques interrogés déplorent que la science occidentale travaille trop souvent "en silos", c'est-à-dire sans regarder ce qui se passe à côté. Médecines humaine et vétérinaire sont ainsi séparées alors qu'elles devraient travailler ensemble sur le sujet des zoonoses. L'ouvrage rappelle que tout est lié dans les écosystèmes et qu'il y a donc besoin d'une vision globale.

Les sujets abordés sont parfois complexes mais les explications sont claires. Les scientifiques interrogés abordent souvent les mêmes points ce qui renforce le point de vue et permet d'éclaircir au deuxième passage ce qui avait pu sembler compliqué au premier. L'image de pangolin en couverture peut laisser penser qu'il sera question de l'actuelle pandémie. En fait le covid 19 a surtout été le prétexte à l'écriture de ce livre et est peu traité. C'est un ouvrage que j'ai trouvé globalement passionnant. J'ai appris certaines choses sur les bactéries et maladies qui m'ont fascinées.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Lu et apprécié, le style est fluide, rythmé, accessible avec une certaine rigueur dans les sujets évoqués autour de la pandémie et des pandémies vraisemblablement à venir. Loin des propos relayés massivement via les réseaux sociaux ou certains médias tout support confondu, cet essai offre des informations sérieuses et des pistes de réflexion, mais aussi de remise en question, avec cet avantage qu'offre ce livre de prendre le temps de digérer et de vérifier ce qui est apporté.

Quant aux idées propres à l'auteure sur les actions à mettre en place, bien dissociés des écrits scientifiques ou décision politiques avérées, je me garde de tout commentaire car libre à chacun de se faire une opinion sur ces ressources.

Autre chose : ce livre parle des pandémies et non uniquement de la pandémie qui m'impacte actuellement, une vision globale de la problématique salvatrice pour comprendre les mécanismes.
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Un ouvrage intéressant démontrant le lien entre la destruction de la biodiversité par les activités humaines et l'émergence des nouvelles épidémies. Il a été écrit en 2020, en plein covid 19.
Nous y apprenons que le SARS, les fièvres hémorragiques de Congo-Crimée, le virus Ebola, la fièvre de Lassa, le virus Nipah, …, des « zoonoses » ont explosées en nombre ces dernières 50 années. La raison est la destruction des habitats naturels des hôtes porteurs de virus, qui, en situation de détresse, ont dû venir au contact des humains. Par conséquent, leur transmettre les « nouvelles maladies émergentes ».
L'activité humaine, en premier lieu, la déforestation au profit des élevages intensifs ou de la monoculture nuit à la biodiversité, ce qui nuit à la santé humaine. Directement et Indirectement.
Directement parce qu'avec l'obsession hygiéniste, des lieux de vie bétonnés, une alimentation industrialisée et uniformisée, notre système immunitaire s'en trouve diminué. D'où de nombreuses désordres métaboliques, des maladies non transmissibles comme le diabète, le cancer… mais aussi les allergies qui touchent de plus en plus de monde.
Indirectement parce que la richesse de la biodiversité par le biais du mécanisme de dilution permet de contenir et donc diminuer le risque d'émergence de nouvelles pathologies.
L'auteure relaye la demande des scientifiques en faveur d'une meilleure coordination de plusieurs disciplines scientifiques au lieu de leur fonctionnement segmentés tel qu'il est aujourd'hui. C'est l'objectif notamment des initiatives comme « One Health » ou « Planetary Health ».
La piste des solutions est dans le changement de paradigme économique. La logique d'une croissance continue du PIB n'est plus compatible avec un monde aux ressources limitées. Ou encore s'inspirer des peuples indigènes et leur vision holistique de la vie, plaçant les humains à leur juste place dans la chaîne du vivant. Or, tout ceci n'est possible qu'avec une réelle prise de conscience collective, des citoyens à la classe dirigeante, qui se traduit par les actions fortes… ce qui ne semble malheureusement pas être le cas aujourd'hui, 3 ans après l'écriture du livre et 35 ans après la conférence Washington sur les « virus émergents ».
Nous sommes tout de même dans une drôle de situation où le PIB augmente mais ne profite pas à tous de manière égale. La pauvreté reste un problème majeur à vaincre si nous voulons combattre le perte de la biodiversité dans les régions où la population est la plus vulnérable.
J'ai appris beaucoup de choses sur les maladies « zoonose ». Je ne suis pas sure de tout retenir c'est tout de même beaucoup de termes scientifiques. Je ne pense de toutes façons que c'est l'objectif (en dehors d'épater la galerie lors des soirées mondaines peut-être). J'ai moins apprécié 2 aspects dans la lecture de ce livre. D'abord, j'ai trouvé irritant les « (rires) » et les « sous-titrage ». On dirait une transcription des échanges entre l'auteure et les interviewés. Ensuite, la logique des chapitres ne m'a pas semblée évidente. Ce qui donne l'impression de beaucoup de répétitions et de redites. J'aurais aimé que le livre explicite mieux les 5 pressions sur la biodiversité, ou se base sur le cadre des analyses de la TNFD ou de l'IPBES.

Recommandé suite à ma participation à la fresque de la biodiversité, il s'agit d'une lecture utile pour ceux qui commence la démarche de compréhension des problématiques relatives à la 6e extinction.
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Ce livre traite des sujets d'actualité que tous le monde devrait s'intéresser : La pandémie, la biodiversité ...
L'auteure retranscrit les interview qu'elle a eu pendant la période de confinement mondiale dû au COVID19. Il en ressort très clairement que si nous changeons pas notre comportement vis à vis de la nature nous sommes condamnés à vivre de perpétuel pandémie.
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