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EAN : 9791028118921
264 pages
Bragelonne (08/09/2021)
3.42/5   38 notes
Résumé :
Prix Locus 2016 du meilleur roman court
Une aventure interstellaire autour de la guerre, de l'identité, de la trahison et de la préservation même de la civilisation humaine.

Un vaste conflit, qui a englobé des centaines de mondes et de systèmes solaires, semble enfin toucher à sa fin. La soldate Scur peut commencer à envisager sa vie après la guerre, et penser à la famille qu'elle a laissée derrière elle. Mais la paix ne sera pas.

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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Mémoire de métal a reçu le prix Locus du meilleur roman court de 2016. C'est aussi le premier livre que je lis de l'auteur, Alastair Reynolds.

L'idée de base était intéressante. Des gens se réveillent d'hibernation sur un vaisseau-prison qui a subi une grave avarie. Où sont-ils ? Que s'est-il passé ? Et surtout, combien de temps sont-ils restés réellement en hibernation ?

The Guardian a commenté : « Un drame passionnant sur le thème de la vengeance. » Oui, il est question de vengeance mais surtout sur l'importance de la mémoire et l'oubli. Un drame, oui. Passionnant, non.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture plutôt monotone. Je n'ai pas trouvé les personnages crédibles, l'histoire était un peu trop superficielle (peut-être dû au format court?) et je n'ai pas aimé la fin.

Un livre qui sera vite oublié.




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Challenge Bragelonne
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Challenge ATOUT PRIX 2021
Challenge mauvais genres 2021
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Huit clos dans un vaisseau spatial à la dérive.
Les souvenirs de certains gravés sur des balles qu'ils ont en eux.
Un court récit assez captivant.
Mais on reste sur sa faim, car l'auteur aborde beaucoup d'idées sans les développer. Comme déjà exprimé ici, cela aurait pu servir à un long roman, tant les pistes sont nombreuses, dommage.
C'est intéressant, mais les attentes n'étant pas satisfaites...


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Alastair Reynolds est définitivement l'un de mes auteurs de SF favoris, et ceci depuis ma découverte de l'auteur avec l'espace de la révélation en 2007. Depuis j'ai dévoré avec passion toutes ses publications françaises à l'exception du premier tome de Vengeresse mais parce que la suite ne semble hélas pas être au programme. Et c'est bien l'un des gros problèmes, c'est que cet auteur est un peu abandonné chez nous. Ses traductions arrivent au compte goute, et je désespère de le voir édité correctement un jour.

Enfin bon l'année dernière est tout de même parue Mémoire de métal, traduction d'une novella ayant remporté le prix Locus du meilleur roman court en 2016.

Une parution qui arrive trois ans après la sortie du tome 1 de Vengeresse… Ouais, un auteur abandonné… Et c'est bien triste tellement il est bon et sympathique (Je garde un excellent souvenir de ma discussion de 20 minutes avec lui lors d'une rencontre à la librairie Charybde).

Mais bref, nous sommes ici pour parler de Mémoire de Métal.

* * *

Après une guerre sanglante aux motifs flou mais dont on sait simplement qu'elle implique deux versions d'un Livre religieux, un armistice est signé dans la galaxie.

Malheureusement pour Scur, les nouvelles ne voyagent pas aussi vite pour tout le monde et c'est après cette signature qu'elle est capturé et torturé par le criminel de guerre Orvin.

Elle est laissé pour morte mais contre toute attente survit et reprend conscience à bord du Caprice, sorte de vaisseau prison qui à amassé près d'un millier de militaire des deux camps et civils, tous plus ou moins des criminels ou des rebus de la société. Malheureusement, quelque chose à merdé pendant le saut et le vaisseau et ses habitants, prisonniers et équipage ne savent ni où ni quand ils sont. Pour ne rien arranger, la mémoire du vaisseau a été endommagé irrémédiablement, entrainant un cycle de destruction progressive de sa mémoire qui sera vide de toute connaissance à plus ou moins brève échéance.

* * *

Si le postulat de base est assez classique, un gros vaisseau échoué et des gens contraint à la coopération pour la survie, Alastair Reynolds y applique un traitement plutôt original et intéressant et en profite pour développer un certain nombre d'idées et réflexions.

Le point central du récit, c'est la mémoire donc, car si la survie immédiate est assuré par des réserves conséquente de nourriture et un engin suffisamment moderne pour recycler correctement air et eau, l'échéance plus lointaine concerne la sauvegarde de connaissance qui s'avéreront cruciale pour sauvegarder la société, voir la reconstruire.

On voit ainsi se développer une culture de l'écriture, où chacun, conscient de vivre une course contre la montre travail à sauvegarder des morceaux de connaissance. Sur les murs du vaisseau ou sur leur corps.

Mais avec l'idée de balle lente, c'est la mémoire personnelle qui entre en jeu aussi. Puis cette technologie, ancrée dans la chair des soldats porte en elle la mémoire de leur vie. Mémoire de leurs actes, et nombreux sont ceux qui aimeraient pouvoir les effacer puisqu'il y a beaucoup de criminel de guerre, mémoire de leur vie privée comme avec Scur, notre héroïne qui porte en elle les portraits de ses parents, derniers vestiges d'une vie lointaine perdue à jamais.

* * *

Évidemment tout n'est pas rose dans la novella de Reynolds, et il va falloir du travail pour passer au-delà des conflits, arriver à s'entendre pour un but commun, et là aussi la question de la mémoire est centrale. Comment oublier le passé, pardonner, en faire abstraction. Ce n'est pas toujours évident de laisser les rancunes derrière soi, même quand la survie est en jeu.

Alastair Reynolds développe aussi d'intéressante réflexions sur la religion, et la croyance, sur ce qu'elle peut apporter de bénéfique à l'individu, mais aussi la manière dont la croyance irraisonnée tend à nourrir les conflits, sur l'importance culturelle qu'elle représente aussi pour les sociétés.

Les réponses que Reynolds apportent sont étonnamment positive je trouve, pleine d'un optimisme que certains pourraient peut-être qualifié de naïf mais qui montre bien le désir de l'auteur (comme avec son excellente trilogie des enfants de Poséidon) de proposer des futurs plus désirables et lumineux. Ce n'est pas niais pour autant, le conflit y est présent, les difficultés, les souffrance et les épreuves aussi, mais les résolutions offre des portes de sortie souhaitable et c'est agréable.

* * *

Un dernier mot sur l'écriture de Reynolds qui est très agréable comme toujours. Son mélange entre le sens de l'émerveillement, une SF tangible et presque technique et des personnages nuancé et pleins d'aspérités fonctionne toujours. On notera aussi qu'il a un talent certain pour écrire des passage qui s'apparentent à l'horreur et qui fonctionnent à fond.

On a pu le voir dans le cycle des inhibiteurs et son ambiance gothique oppressante, ou avec les nouvelles d'horreur que sont les excellentes Diamond Dogs ou Beyond the Aquila Rift et je me prend à rêver qu'il se lance dans un pur roman space opera d'horreur cosmique.
Lien : https://imaginelec.blogspot...
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J'avais acheté cette Novella avant de savoir qu'elle allait être sélectionnée pour les Hugo, et donc quand elle l'a été je l'ai mise en haut de ma PAL pour la découvrir.
Au final j'ai trouvé que c'était une lecture moyenne, je ne me suis pas ennuyée, mais je n'en ressors pas impressionnée.

Scur nous raconte son histoire. Elle faisait partie de l'armée dans une gigantesque guerre entre les humains de la bordure et ceux du centre, une guerre de d'idéaux ou chaque coté pensait que seul son Livre était l'unique. Alors qu'on commence à parler de traités de paix signés mais que personne n'y crois sur la planète ou elle se trouve car l'information met toujours très longtemps à rejoindre les lieux les plus excentrés, elle est capturée par une patrouille ennemie. le chef de la patrouille est un criminel qui en profite pour la torturer, avant d'être interrompu par un vaisseaux, ce qui sauve la vie de Scur, mais elle sombre dans le néant suite à ses blessures....
Quand elle se réveille enfin, elle ne comprend plus rien, elle est dans un lieu inconnu, dans une situation qui ne semble pas normale. En fait elle est dans une capsule d'hibernation qui vient de s'ouvrir, dans un gigantesque vaisseau de transport, ... qui semble avoir des problèmes. La moitié du vaisseau est en panne pour une raison inconnu, et il s'avère que la très grande majorité des passagers sont des prisonniers de guerres, des deux camps, mélangés. La situation doit être prise en main avant qu'elle ne dégénère en massacre et c'est Scur qui décide de commencer à réorganiser les choses, jusqu'au moment ou elle s'aperçoit que le criminel qui l'a torturée fait lui aussi parti des prisonniers.

Malgré le scénario prometteur sur ce point, on est pas du tout dans une histoire d'action. le rythme est lent. Je pense qu'il y avait trop de points différents a exploiter dans l'histoire pour tout gérer dans une seule Novella, résultat on passe totalement à coté de tout le coté vengeance qui semble pourtant être le point principal pendant un bon bout de temps. Il traine, traine, on perd toute la tension le concernant et quand il revient j'ai trouvé que ça n'avait plus du tout l'impact qu'il aurait du avoir.
En gros j'ai trouvé ce coté la vraiment mou.

Pour le reste de l'histoire, c'est un peu une situation déjà vu, ce qui ne m'a pas vraiment impressionnée au final. Une femme qui se retrouve dans un vaisseau en panne entourée de criminels. Après oui le coté recherche de ce qui c'est passé, exploration des possibilités est celui qui m'a le plus intéressée. Sur ce point la je suis satisfaite de la façon dont l'auteur à traité l'arrivée d'information et comment les différents protagonistes réagissaient.
Ce que je reproche en fait c'est que rien n'est suffisamment développé. Toutes les idées auraient pu donner un truc énorme mais elles se perdent et ne sont qu'a moitié traitées.

Par exemple les sectes (ou religions, ou idéaux, gouvernements, on ne sais pas vraiment de quoi il s'agit), représentées par les Livres sont laissées à notre imagination, en dehors de leur existence et du fait qu'ils sont différents on ne sais strictement rien dessus. Je n'ai pas du tout aimé ça, bon certes ça fait qu'on n'a pas d'image préconçue des deux camps mais ça donne aussi l'impression que l'auteur n'a pas voulu aller plus loin dans la caractérisation de son monde. Un sentiment d'inachevé en quelque sorte.

J'ai aussi trouvé que les personnages étaient faible. On aurait pu s'attacher à Scur si on en avait su plus sur l'histoire de ses parents et si on avait compris tout ce qui est raconté en 2 lignes sur son enrôlement pour la guerre, mais non. La encore on passe totalement à coté, rien n'est expliqué, ce qui donne l'impression que le personnage n'est que survolé. J'ai trouvé qu'en plus elle manquait de sentiments, elle parait dure et détachée pendant la quasi totalité du livre, le seul moment ou elle montre un peu de caractère et qu'elle est humaine c'est quand elle se fâche à propos des Bullets, une fois sur l'ensemble c'est peu. Plus précisément j'ai trouvé qu'elle était toujours dans le même état durant tout le livre, il manquait une palette de sentiments dans l'affaire.
Les autres personnages ne sont encore moins caractérisés, on résume en 5 lignes leur vie -quand on le fait- et hop c'est terminé. Niveau personnages décidément ce livre ne fait pas fort, aucun ne se démarque particulièrement. Prad aurait pu donner quelque chose aussi, mais au final il ne sers que pour le coté technique, on ne le découvre pas du tout en tant que personne, on ne sais rien de plus de lui, je suis un peu déçue.

Dernier point, j'ai trouvé que la fin était un peu facile. Non pas qu'elle ne soit pas surprenante pour ce genre de livres vu qu'elle est ouverte, mais elle laisse les choses un peu en plan. Ok on voit le plan final, dans le sens ou l'auteur explique ce qui est prévu mais l'histoire s'arrête la, j'ai eu l'impression que tout s'arrêtait au milieu, alors que l'histoire aurait pu enfin commencer. Voila c'est ça, en fait cette novella serait une parfaite exposition de situation dans le cadre d'une histoire bien plus vaste, mais qu'il n'y a pas la suite. J'ai le sentiment (et c'est personnel) que l'auteur à fait une Novella avec un projet plus important qui a avorté.

14/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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D'Alastair Reynolds j'avais une bonne opinion, surtout due à son cycle des inhibiteurs (dont les derniers tomes n'ont malheureusement toujours pas été traduits). Les dernier livres de lui que j'avais tenté m'avaient énormément déçus (la pluie du siècle, Janus). Celui-ci également.

Pourtant en tombant sur le résumé de cette histoire, je me suis dit, "allez, pourquoi pas, tentons à nouveau" !
J'ai donc commandé ce livre. Premier constat : il est vraiment riquiqui, pour un prix qui n'est pas proportionnel à son faible nombre de pages...

Après lecture, je suis d'avis qu'il s'agit plus d'une grosse nouvelle qu'un d'un court roman.
Une (vague) histoire de vengeance, dans un vaisseau spatial endommagé qui sort d'hibernation. La trame est ultra classique.
Les personnages sont engoncés dans des réflexes/personnalités militaires à la limite de la débilité la plus crasse. Leur situation ne semble pas les émouvoir plus que ça. Au lieu de s'atteler à connaître le pourquoi du comment, de chercher des trucs vitaux pour eux, ils se tapent sur la gueule comme des abrutis...


Donc ce livre est une déception. C'est une petite nouvelle assez bête, à la limite du crétinisme, dont les thèmes principaux sont loin de ceux annoncés en quatrième de couverture.
Les personnages ont le charisme d'une palourde neurasthénique.
Seule la fin de l'histoire rachète un peu l'ensemble car elle est originale et sort un peu du carcan dans lequel s'est enfermé l'auteur pour écrire son livre.
Heureusement, ça se lit plutôt vite. Avec un peu de chance, ça s'oubliera tout aussi vite...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Donne-moi au moins une arme, n'importe laquelle.
- Tu en possèdes déjà une, répliquai-je, observant la lueur d'espoir dans ses yeux. Ça s'appelle la peur. Dorénavant, elle t'accompagnera chaque heure du jour.
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La balle continuait de se creuser un passage dans ma cuisse, tel un petit ver de métal. Je ne voulais pas qu'elle atteigne mon bassin.
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Et tu crois appaiser les tensions en menaçant de tout faire sauter ?
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Nous manquions toujours cruellement d’informations sur notre situation dans son ensemble. Le système nerveux électronique du vaisseau ne répondait qu’en partie. Des pans entiers de lui-même et l’essentiel de l’univers extérieur lui échappaient.
Il était pourtant parvenu à nous traîner vaille que vaille en orbite autour d’une planète. Une orbite haute et stable, facile à maintenir presque indéfiniment, et qui ne nécessitait que quelques poussées d’ajustement automatique toutes les deux ou trois décennies.
Etions-nous là depuis si longtemps ?
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La liberté de réinventer notre passé, de mentir sur nos actes rendait toute certitude impossible.
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Videos de Alastair Reynolds (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alastair Reynolds
Whether your story is set in a real-life city, a distant planet, or an imaginary place, setting can be critical. You'll need to know how your characters get around, how long it takes to get from place to place, and what they'll see along the way. Authors whose stories are set in a variety of places—from early 20th century Paris to a confined spaceship—will speak on this panel. Featuring Alastair Reynolds, Constance Sayers, Alex Jennings, and R. S. Ford
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