J'avais beaucoup d'attentes face à cette lecture car je suis aussi de Drummondville et suis aussi originaire de la classe ouvrière.
Cependant, je n'ai pas senti de connexion avec "le roman (mettons)" ni avec les personnages. le lien émotif entre l'auteur et le lecteur ne s'est pas construit. Pourtant, les points d'ancrage étaient nombreux.
Sans doute que c'est plus un essai qu'un "roman (mettons)".
La connexion radiophonique que l'auteur dans son rôle d'animateur entretient avec ses auditeurs est, elle, plus soutenue par l'émotion. La voix, l'accent, la rhétorique, c'est porteur de sens et d'émotion.
Comme le médium est un composant essentiel du message, le médium radiophonique sied mieux à ce roman que le médium écrit. En livre audio, ce serait sans aucun doute beaucoup mieux réussi.
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Auteur, réalisateur, animateur, Pleau raconte son parcours de transfuge de classe dans le courageux Rue Duplessis : ma petite noirceur [...]. C’est un récit dur, implacable, sans fard ni faux-fuyants, de la pauvreté économique, culturelle et intellectuelle du milieu ouvrier dont il est issu. Un portrait sans compromis, tout sauf édulcoré, de son enfance meurtrie par l’intimidation, de sa jeunesse malheureuse à Drummondville, et de sa migration sociale par l’éducation.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Dans «Rue Duplessis», Jean-Philippe Pleau fait le récit du passage de son milieu d’origine à un statut plutôt enviable dans «le monde bourgeois».
Lire la critique sur le site : LeDevoir
" Il y a une vérité qui ne se voit pas sur les photos. C'est pour cela que j'écris : décrire le passé visible sur les clichés, oui, mais surtout l'autre que l'on devine hors champ et qui n'est pas moins important, même devenu inconscient."
p.49
Nos histoires familiales nous déterminent et nous façonnent. Ne pas le voir revient à se maquiller les jours de grande fatigue.
Je suis un gâteau Duncan Hines sur lequel on a crissé un glaçage aux truffes.