Le livre se lit assez vite, on est transporté avec les personnages comme si on faisait aussi parti de la pièce en tant que personnage silencieux, observateur. Mais on pourrait également croire qu'il n'y a qu'un seul personnage, un long monologue entre lui et la nature.
C'est ceci qui m'a plongé et rendu amoureux de ce livre, ce côté mystérieux, sauvage.
Peut-être que la pièce n'est pas constituée de personnages mais d'entités, une vie qui en représente mille autres, des esprits formant un seul corps. J'aime bien cette idée. Toute la pièce est une bouffée d'air frais qui nous fait porter un regard différent plus encré vers la nature, la forêt.
Cependant, je n'arrive pas à imaginer ce texte joué sur scène avec des comédiens. Je le vois plutôt comme un rêve confus, avec des phrases, des mots qui s'échangent, qui se répondent, des voix indistinctes. Des bras, des mains, des jambes, un seul être ou plusieurs, nous ne sommes jamais sûr et pour moi c'est ce qu'il y a de plus beau à lire
Zone à étendre.