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EAN : 9782221264461
192 pages
Robert Laffont (12/10/2023)
4.45/5   244 notes
Résumé :
Dans un Japon rural et contemporain, une chronique familiale subtile, poétique et engagée, où les femmes qui la composent tentent de guérir de leurs blessures, du poids de la société, et des non-dits.

Un petit village de bord de mer, quelque part entre Tokyo et Atami.
Alors que l'été approche, les habitants de la confiserie Konpeitô, petits bonbons japonais à base de sucre parfumé, voient revenir Mayumi pour la première fois depuis un an. Pers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
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Une tendre histoire douce-amère.
Côté doux, les couleurs tendres, aquarelles acidulées, le trait presque enfantin extrêmement réconfortant.
Côté amer, les relations au sein d'une famille japonaise confrontée au deuil suite au décès de Yasuo, époux de Chikako. Chikako et Yasuo avaient ouvert la confiserie Itô Konpeitô dans une petite ville loin de Tokyo dans la campagne japonaise, en bord de mer.
Dans cette chronique familiale, différents personnages prennent la parole au fil des chapitres, personne n'est oublié, même le chat Shiro, pilier de la famille, donne son point de vue !
Il n'y a pas beaucoup d'action, le sujet porte sur les relations entre les membres de la famille. J'ai tourné ces pages très rapidement, curieuse et sous le charme.
Même si beaucoup de thèmes sont abordés, un peu trop à mon gout, ce roman graphique m'a permis de passer un excellent moment de lecture, des moments doux, tendres, avec ces bonbons qui fondent lentement sur la langue, mais peuvent parfois aussi la râper jusqu'au sang, car la vie de famille est parfois alourdie du poids des secrets de chacun.
La gourmande que je suis a regretté de ne pas en avoir appris beaucoup plus sur le secret de fabrication des bonbons pamplemousse …
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J'ai passé un délicieux moment avec ce roman graphique tout doux, à la fois un peu triste et chaleureux, qui raconte quelques mois dans une famille japonaise d'un village rural.

L'histoire se déroule un an après le décès du patriarche, l'occasion pour Mayumi de revenir dans sa famille malgré ses relations difficiles avec sa mère et les souvenirs pénibles liés à cette période. Elle y retrouve sa cousine, qui a trouvé refuge là avec ses deux fils plusieurs années auparavant.
Le livre se divise en cinq parties, chacune adoptant le point de vue de l'un des membres de la famille (y compris le chat, témoin muet de tout ce qui se passe dans la maison et la boutique) tandis que l'intrigue avance doucement, le temps d'un été, et que les secrets, les non-dits et les peurs sont dévoilés jusqu'à l'apaisement...

J'ai d'abord été un peu surprise par le graphisme des personnages, un peu "enfantin" peut-être, mais finalement ils sont si attachants. Et puis le travail sur les couleurs est magnifique, avec des ambiances très différentes qui nous immerge dans la luxuriance du jardin, la fantaisie d'un enfant imaginatif, la luminosité d'une plage en été ou la nostalgie des souvenirs doux-amers...

J'ai adoré le Secret des Bonbons Pamplemousse et je le relirai sûrement très vite.
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Le pitch : Alors que l'été approche, les habitants de la confiserie Konpeitô, petits bonbons japonais à base de sucre parfumé, voient revenir Mayumi pour la première fois depuis un an. Personne ne connaît les raisons de sa longue absence à l'exception de Shiro, le chat....
A mesure que les journées s'égrènent au rythme des saisons et des rituels, les secrets des uns et des autres se dévoilent, épousant les points de vue successifs des quatre membres de la même famille...et du chat !
Suzu trouve refuge chez sa tante et dans cette confiserie qui lui rappelle tant son enfance, fuyant un mari violent.
Ce que j'ai aimé :
- la tonalité très douce des illustrations qui nous plonge très vite dans une atmosphère
-le soin apporté à chaque illustration qui montre l'attachement des autrices au Japon et nous invite à le découvrir avec de nombreux détails tant dans les rues, l'intérieur de la maison, celle de la confiserie que dans les paysages
- la coloration des planches qui raisonne avec les ressentis et les sentiments des personnages
- ces portraits de femmes qui portent le poids du passé et des non dits
- les rituels et des spécificités de la culture japonaise découverts grâce à cet album
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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C'est mon amie Caro, grande fan du Japon devant l'Eternel, qui m'a prêté ce roman graphique, le we dernier. 🎏🎐

Franchement, si je n'avais pas lu les 2 noms français sur la couverture, j'aurais pensé que c'était un livre traduit du japonais, tellement l'âme nippone, de ce que j'en connais, était perceptible dans cet ouvrage.

La dessinatrice Virginie Blancher comme la scénariste Camille Monceaux ont pu se rendre souvent, ou habiter au Japon, et ça se ressent.

L'histoire :

Que sont ces bonbons pamplemousse ? Des confiseries typiques en forme de petites étoiles, appelés "Konpeito", de petits bonbons durs comme des galets, qui sont façonnés et vendus dans une petite confiserie artisanale vieillotte, et qui abrite bien des secrets de famille, dans une petite ville au bord de la mer.

Une jeune femme y vit, chez sa tante, la propriétaire de cette boutique, accompagnée de son tout jeune fils. Pourquoi ne vit-elle pas chez elle, ou tout au-moins chez ses parents, et où est sa cousine ?

On va découvrir des souvenirs sombres, des mésententes entre mère et fille, des secrets familiaux lourds, mais on ressent également la puissance de l'amour, et de la famille, justement. Une certaine mélancolie plane sur cette histoire.

"Douceur du sucre en butte aux épines du pamplemousse. Il n'y a que ma mère pour maîtriser cette saveur que j'aime tant. le konpeito fond dans ma bouche, et je ne saurais dire si je suis triste ou heureuse."

C'est un roman choral, plusieurs membres de la famille racontent la même histoire ou leur ressenti... même le chat prend la parole !

Une belle ode au Japon et à ses traditions :

L'âme japonaise est présente dans le respect des traditions, surtout en rapport avec les défunts : petit autel de prière chez soi, dépôt de nourriture fraîche auprès de statues de divinités des personnes mortes, nettoyage minutieux des stèles funéraires, cérémonies autour des dates de décès, loupiotes déposées dans l'eau, etc... que de moments privilégiés que nous, occidentaux, avons tendance à oublier.

Pour la forme, j'ai adoré les aquarelles colorées, l'attention apportée aux dessins de confection des plats et des confiseries.

J'ai vu les hortensias d'une autre façon, grâce à ce roman, ai même eu envie d'en dessiner, moi qui n'en suis pas fan ordinairement. 🌸
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Un magnifique roman graphique en tout point ! J'avais envie de le lire depuis un moment, fortement attirée par la très belle illustration de la couverture... et je suis plus que ravie de retrouver ce style aux couleurs vives et douces tout au long de l'histoire. Nous suivons une famille ordinaire où, comme dans toutes les familles, des tensions, secrets et non-dits existent. Un sujet abordé avec beaucoup de sensibilité et de spiritualité et j'ai particulièrement apprécié que le chat soit considéré comme un personnage tout aussi important que les humains ! Aussi, de nombreuses références à la culture nippones sont très intéressantes et ne peuvent que ravir les amoureux de ce pays. Dans tous les cas, vous ne serez pas déçus du voyage !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Douceur du sucre en butte aux épines du pamplemousse. Il n'y a que ma mère pour maîtriser cette saveur que j'aime tant. Le konpeito fond dans ma bouche, et je ne saurais dire si je suis triste ou heureuse.
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- J'espère qu'il pleuvra moins demain. Même avec les bottes, mes chaussettes sont trempées.
- Il faut vite que tu les enlèves alors, maman ! Mamie, elle dit que c'est par les pieds qu'on s'enrhume !
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Chaque fois que je franchis le seuil de la confiserie. Je sens, que pour un temps du moins, je suis à l’abri de tout le reste.
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Il arrive que les adultes ne sachent pas bien communiquer entre eux
Et c'est alors terrible, parce que des gens qui s'aiment peuvent se faire beaucoup de mal.
Page 18
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Certains fragments de mon passé, au chatoiement doux et serein, sont tendres à revivre. Je les collectionne comme de précieux morceaux de vitraux.
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