Tout commence par une lettre glissée par erreur dans la boite aux lettres de Christine un soir de réveillon, la lettre d'une femme désespérée qui menace de se suicider sans nom, sans adresse.. A partir de là, tout va aller mal pour Christine: son boulot, ses amis, son fiancé... tout lui échappe. Sa vie devient progressivement un cauchemar où elle ne maitrise plus rien. En parallèle, le commissaire Servaz, déjà rencontré dans les précédents romans de l'auteur, se remet d'une épreuve personnelle difficile quand il se retrouve contraint d'enquêter sur un suicide qui n'en est peut être pas un...
Jusque là j'aimais assez les romans de
Bernard Minier. «
glacé» et surtout «
le cercle» sont des romans agréables à lire même si on pouvait ça et là deviner des inspirations d'autres écrivains notamment dans l'atmosphère.. Mais je n'ai pas aimé celui la. L'histoire est mal maitrisée, le parallèle entre l'enquête de Servaz et la descente aux enfers de Christine est assez lourd et peu opportun. La violence est gratuite, on sent l'inspiration de
Maxime Chattam pour la psychologie du tueur et celle de Karin
Giebel pour celle de la victime mais n'est pas
Chattam ou
Giebel qui veut. Pourquoi ne pas cultiver son propre style?? La violence dans le thriller est un sujet très délicat à maitriser si on ne veut pas tomber dans le voyeurisme et
le malsain et c'est malheureusement ce que fait
Bernard Minier: la description des exploits de torture du tueur est à la limite du supportable et n'apporte rien, pas plus que les scènes ignobles avec le (les) chiens. Franchement je suis très décue par ce roman et ne pense pas relire un jour un livre de cet auteur.