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4,13

sur 6842 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un vent de fraîcheur dans la littérature policière française, "Glacé" se dévore de bout en bout et avec un plaisir évident.
Bernard Minier nous plonge avec délice dans des bains de frissons glacés. Les claquements de dents sont garantis.
Et pourtant, il règne une douce chaleur dans cet enfer hivernal. L'intrigue est chaude (la fièvre sans doute) et haletante, le style simple et lumineux. Loin de certains styles tristes et pompeux qui parfois affadissent les journées de lecture.

Quant aux personnages, même si certains semblent vraiment excentriques et peuvent même paraître peu crédibles (surtout dans leur accoutrement de flic ou de policiers -en même temps qu'est-ce que j'en sais ?), ils ont l'avantage d'être ancrés dans le réel et l'immersion est immédiate.
Attachants, uniques, typés (mais pas stéréotypés), ils donnent souffle et corps au récit. Ils donnent surtout envie de les revoir. Ça tombe bien, le roman suivant poursuit leurs aventures.

L'endroit de l'action, les Pyrénées, est partie prenante dans la lourdeur et l'épaisseur de l'atmosphère. Tantôt paisibles, tantôt inquiétantes, personnage à la fois subsidiaire et principal du récit, les Pyrénées distillent leur lot d'angoisses. Même bucoliques, elles donnent naissance à des flots de tourments. L'immensité drainant souvent des peurs irrationnelles et amplifiant les rationnelles.

L'histoire est du cousue main, avec un côté soie et un côté rêche. le joli tissu caresse les joues mais la rigueur les frotte à sang.
Bernard n'est pas un tendre. Ça non ! Ça défouraille sec, ça viole, ça pend, ça punit, ça découpe et ça ne fait pas de quartier. Un premier roman qui claque comme un coup de feu dans la nuit avec ses rebondissements étourdissants et son final cohérent. Allez quelques glaçons de plus dans mon verre !
3,5/5
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé dans un froid polaire, au pied des Pyrénées, le brillant et désabusé commissaire Servaz et son adjoint, Espérandieu.

Une histoire qui commence par leur enquête et celle de la capitaine de gendarmerie, Irène Ziegler, sur le crime atroce d'un cheval. Avec de multiples pistes, elle se poursuit dans une colonie de vacances avec ses adolescents perturbés, dans des usines souterraines et dans une unité pour malades difficiles d'un hôpital psychiatrique. Toujours à la recherche d'un tueur en série, les deux policiers vont y « faire la connaissance » des criminels les plus dangereux d'Europe.

J'avais bien aimé N'éteins pas la lumière, j'ai trouvé Glacé (bien qu'antérieur) encore plus abouti. L'enquête est habilement construite et les personnages ont une vraie profondeur. Malgré quelques invraisemblances et longueurs, on ne décroche pas. Bernard Minier nous tient en haleine jusqu'au bout, pour notre plus grand plus plaisir.
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Glaçant plutôt, mais que j'ai aimé avoir froid!

Bernard Minier a bien fait de persévérer dans l'écriture, après quelques nouvelles, le succès de ce premier roman est amplement mérité ! Même si ses dernières publications me plaisent moins, je m'étais plongée avec délice dans les premières enquêtes de Martin Servaz.

Ce qui m'a attirée, c'est d'abord le cadre: celui , magnifique, des Pyrénées , que l'auteur connaît bien, il y a vécu. La montagne hivernale et ses secrets...

Ensuite, une équipe de police haute en couleurs, mais après plus de 400 critiques, je vous ferai grâce de la détailler. Martin Servaz m'a beaucoup plu, homme désabusé, embrumé dans son passé, mais perspicace et obstiné. Et il y a toute une galerie de personnages intéressants , et originaux.

Un cheval pendu à un téléphérique, un institut psychiatrique isolé, un psychopathe... Entrez dans ce monde neigeux et enfiévré à la fois, oppressant, entrez dans ce thriller captivant!
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Usine hydroélectrique d'Arruns dans les Pyrénées, le personnel en charge de l'entretien et qui vient d'arriver sur le site pour l'hiver appelle la Centrale : « dites leur de rappliquer ! Il y a un cadavre ici ! Un truc de malade ! ».

Le commandant Martin Servaz du SRPJ de Toulouse et le capitaine de gendarmerie Irène Ziegler seront en charge conjointement de cette enquête qui ne doit pas traîner car l'usine appartient à Eric Lombard, l'une des plus grandes fortunes du Pays et homme de grande influence.

Mais à peine le temps de trouver des traces ADN sur la scène de crime et de s'interroger sur les incohérences de ce crime que déjà un second cadavre est découvert, pendu sous un pont.

Qu'est-ce qui relie ces deux morts ?

Peut-être l'un des pensionnaires de l'Institut Wargnier, dans lequel vient de débarquer la psychologue Diane Berg et qui héberge les plus dangereux criminels qui soient.

A mon avis :
On pourrait sans doute dire de ce polar qu'il entre dans le cadre parfait des policiers à succès, grâce à ses personnages (le flic et la gendarme, le riche homme d'affaire, la psychologue, les dangereux criminels psychopathes...), ses cadavres (leur genre et la mise en scène de leur mort), son énigme (qui implique plusieurs personnages et qui trouve sa source dans le passé), son suspense et tout ce qui participe des thrillers d'aujourd'hui.

Mais peut-être qu'à force, tout ceci fait un peu cliché ! Et qu'on a l'impression de déjà vu (le silence des agneaux ?).

Alors on est partagé, parce que malgré tout on est pris dès le début par l'action, on tourne les pages avec avidité pour connaître la suite et on se prend d'affection pour les personnages principaux qui ont une certaine consistance (notamment Servaz, que l'on retrouvera dans d'autres romans de Minier par la suite).

Mais on reste hésitant parce qu'on trouve facilement le fin mot de l'histoire bien avant la fin, et qu'au fil du texte on relève forcément certaines aberrations et invraisemblances, trop évidentes pour passer inaperçues.

Alors au moment de fermer ce livre, on a l'impression d'avoir parcouru un bon polar, mais qu'il ne révolutionnera pas le genre non plus...
Et on se dit qu'on peut bien lui mettre 4 étoiles parce que quand même c'est bien écrit et qu'on est arrivé au bout facilement. Il ne faudrait donc pas décourager les futurs lecteurs... mais d'un autre coté il ne faut pas s'attendre à beaucoup plus que ça.

Pour être complet, ce livre, qui sera suivi de deux autres volumes ("le cercle" et "N'éteins pas la lumière"), a été adapté dans une série TV du même nom sur M6.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures, sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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C'est à cause de la canicule que j'ai ressorti 'glacé' de ma PAL début juillet, pensant qu'il allait me rafraichir... Merci la canicule ! Car ce polar pyrénéen et psychiatrique m'a séduite, à défaut de faire baisser la température, dans une période où j'avais pourtant un peu de mal à lire.

Les ingrédients sont pourtant assez classiques : des personnages loufoques, traumatisés et parfois borderline, des lieux glauques à souhait, entre l'institut Wargnier pour les malades mentaux violents de toute l'Europe, la colonie de vacances aux allures de bunker désaffecté ou les usines souterraines étouffantes, et bien entendu de mystérieux meurtres saignants et des psychopathes terrifiants. L'enquête est menée en parallèle par une psychologue débutante et timorée, un commandant de police malade (dans les 2 sens du terme) et une équipe de policiers punks tout à fait improbable.

Je n'y ai pas vraiment cru, trop c'est trop, mais cela ne m'a pas du tout empêchée d'accrocher à l'histoire, bien au contraire. J'ai même lu avec gourmandise, amusée par les trouvailles aussi horribles qu'outrées de l'auteur. Je n'ai pas eu assez peur pour dormir en laissant une lumière (ce qui peut m'arriver), mais j'ai trouvé à l'entreprise où je travaille de faux airs inquiétants d'institut Wargnier quand j'ai du y passer seule le dimanche après-midi. glacé m'a donc bien donné des frissons...

Challenge Pavés 24/xx et challenge Atout Prix 6/xx
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Des meurtres, une enquête, un hôpital psychiatrique… Autant d'éléments qui laissent à penser que cette intrigue va sentir le réchauffé. C'est sans compter sur le talent de Bernard Minier, sa belle maîtrise du sujet et son écriture expressive.

Il arrive à embraser la glace environnante, avec l'intelligence d'un vieux briscard (alors que c'est pourtant son premier roman).

Ce bouquin est une montagne de 560 pages (version brochée) qu'il convient d'escalader avec retenue, en respectant des paliers de (dé)compression. Car Minier sait prendre son temps durant son ascension. Il sait faire monter la température, dans cette histoire glaçante qu'il nous sert frappée, jusqu'au choc thermique de fin.

Contrôlant le déroulement de son récit avec précision, Minier est toujours à la limite du coup de grisou, sans jamais perdre l'équilibre et fait preuve d'un vrai sens du rythme. Lent au début, échevelé à la fin, l'intrigue souffle le chaud et le froid et tient admirablement bien la route, malgré quelques petits passages plus convenus.

Le roman porte admirablement bien son nom durant les 2/3 de l'histoire, du fait de son atmosphère et de son contexte géographique.

Parce qu'il faut insister sur l'importance des Pyrénées dans le récit, personnage à part entière du roman. L'auteur parvient, avec une certaine poésie, à nous rendre oppressant un paysage sombre et magnifique à la fois, dont l'immensité donne le vertige.

Les autres personnages ne sont pas en reste, tous avec une véritable épaisseur et de belles failles. Des personnages attachants et/ou intrigants qui rendent crédible ce récit où le poids du passé les écrase, nous rappelant qu'il peut parfois être lourd à porter.

Un vrai thriller, mais qui prend ses aises, bourré de faux semblants, « Glacé » est globalement une réussite. Il me brûle d'en lire la suite.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Alors que, dehors, ma Bourgogne natale grelotte, je me suis glissé dans le glaçant "glacé" de Bernard Minier... C'est donc, confortablement installé, que j'ai découvert l'écriture de cet auteur.
Un cheval décapité est découvert au sommet de cimes enneigées. le commandant Martin Servaz se trouve associé au capitaine Irène Ziegler pour mener l'enquête. Police et gendarmerie associées ? Pour un cheval ?
Oui, mais pas n'importe quel cheval, un pur-sang, fierté de son éleveur et qui, surtout, appartient à l'une des plus grosses fortunes du pays. Quand on a l'argent, on a le bras long et quand la politique s'en mêle, on déploie les grands moyens. D'autant que d'autres crimes sont commis et les victimes ne sont pas animales cette fois. Sur place, des traces d'ADN. Oui, mais voilà, celui à qui elles appartiennent ne pouvait pas se trouver sur place....
Minier nous livre là un modèle de thriller. Tout y est. Les pistes qu'on brouille, les suspects qu'on croit identifier, les ombres, les angoisses, les doutes, les révélations. Surtout, là où il est fort cet auteur, c'est dans l'ambiance. La montagne, on la voit. La neige, on s'y enfonce. le brouillard, on s'y perd. La peur, on la transpire.
Janvier, la saison du blanc ? Alors là vous allez être servis, du blanc il y en a partout, presque trop, ça en est flippant. Pourtant quelle jubilation, difficile de lâcher ce roman.
Le hasard, et je vous jure que c'est vrai, a mis ce livre entre mes mains au moment où une série, adapté du roman, est télévisée. J'ai lu beaucoup d'avis mitigés sur cette adaptation télé. Pour ma part, je ne la verrai sans doute jamais, mais une chose est sûre, quel que soit votre avis, ne passez pas à coté de cet excellent thriller.
Moi, je donne rendez-vous à Bernard Minier, j'ai des questions à lui poser ...
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Encore une critique sur ce roman (il y en a 432)
J'ai entamé ce roman, car je m'ennuyais dans ma lecture de « La faute de l'abbé Mouret » il me fallait quelque chose haletant, je les ai donc lu en même temps…

Comme j'ai beaucoup aimé « Nuit » de Bernard Minier j'ai eu très envie de lire les précédents opus pour connaître toute l'histoire des protagonistes.

J'ai pu faire davantage la connaissance de Martin Servaz, flic comme je les aime, avec des failles, une curiosité et un flair sans limite qui mène son enquête tambour battant.

La gendarmette, Ziegler, m'a bien plu également, avec son côté garçon manqué, se déplaçant à moto, pilotant un hélicoptère. Il en est de même pour tous les membres des équipes, du procureur au juge, en passant par un juge à la retraite, sans oublier Diane Berg, une jeune psychologue suisse spécialisée dans la prise en charge des psychopathes, Xavier, le médecin chef qui ne donne pas sa part au chat et bien-sûr l'omniprésence de Gustav Mahler, compositeur préféré de Servaz et Hirtmann…

L'enquête est palpitante, dans le milieu des psychopathes purs et durs, enfermés à vie dans une institution psychiatrique archi-fermée, d'où personne n'est censé pouvoir s'échapper. Parmi eux, Julian Hirtmann, un ex-procureur qui a tué sa femme et l'amant de celle-ci dans des conditions très raffinées !

L'enquête démarre, dans une usine désaffectée, en cours de maintenance, où les ouvriers tombent sur un corps de cheval suspendu au pylône ! et hop ! tout le monde dans les starters… La police et la gendarmerie pour retrouver la tête d'un cheval et qui a bien pu faire ça, un peu gros pourrait-on objecter, mais non, on découvre ensuite un notable du village qui a subi un sort similaire. Et c'est parti, pour une enquête pleine de rebondissements…

On trouve aussi quelques réflexions savoureuses de Servaz sur la vie moderne, la mondialisation, et aussi l'exposition par le Dr Xavier de la théorie de Kohlberg : « Lawrence Kohlberg est un psychologue américain. Il s'est inspiré de la théorie de Piaget sur les paliers d'acquisition, pour postuler l'existence de six sens de développement moral chez l'homme. » P 533

J'ai apprécié également la manière dont chaque protagoniste a une faille importante dans son passé, qui peut avoir des connexions avec l'enquête en cours et la complique.

J'ai beaucoup aimé ce roman, au suspense haletant, avec du mal à décrocher… Et j'ai retrouvé le milieu psy avec plaisir bien-sûr….

Le tome 2 est déjà sur ma table de nuit.

Challenge Pavés 2018: 725 pages
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Suffit d'un cheval décapité et éventré, les entrailles bien à l'air et pendu comme un cochon au grand air pyrénéen pour que tout parte en vrille. Oups pardon, entrée brutale, j'aurais pu ménager les amoureux des animaux. Dommage, raté.
Mais Bernard Minier fait pire, donc autant s'habituer direct. Puis si vous lisez bien, il y a quand même le grand air pyrénéen, et c'est super beau et exotique ça, non?

Bon revenons à notre canasson tranché. Pas glamour ouais, et surtout pas de bol, car c'est le cheval fétiche d'Eric Lombard, alias le méga boss du coin, le Xavier Niel du Pyrénées mais sans free et qui a tout compris quand même. Intouchable, fortuné, haut placé, pas n'importe qui Le Lombard. Donc branle-bas de combat, on met les meilleurs sur le coup : le commandant Servaz et la gendarmette Ziegler. Dépité et furax d'être mobilisé pour si peu, notre binôme va finalement vite se retrousser les manches (pas trop parce qu'il fait froid quand même) devant une affaire bien plus sordide après la découverte d'un nouveau pendu. Mais exit le bourrin, enfin de la chair humaine. Voilà du bon gras de pharmacien qui pendouille les fesses à l'air sous un pont par moins dix. Coooool.

Et notre Bernard Minier, il s'est fait plaisir sur son premier roman. Parti dans ses délires, il nous concocte ici une intrigue infernale parfois tirée par les cheveux. Mais malin et talentueux le garçon. Car quand on maîtrise les ficelles de l'angoisse et du suspense comme Monsieur, et ben ça passe. On se laisse finalement embarquer dans cette enquête, sans rechigner, trimbalé entre psychopathes indécrottables internés et shootés aux médocs dose-mammouth, vieux vicelards qui refont surface après avoir semé la terreur, et montagnards revanchards aux secrets bien gardés.

Première rencontre avec le commandant Servaz, et voilà un personnage bien attachant ma foi. Gauche, froussard et piètre tireur, pas banal pour un flic, mais forcément, qui engage la sympathie et l'irrésistible envie de le retrouver dans de prochaines aventures. Bien joué Bernard : sur ce héros-phare aucun faux pas. Pas le cas pour quelques autres protagonistes ou certaines situations un poil tarabiscotées. Pour ne citer qu'un exemple et ne pas pourrir l'intrigue, la psy qui joue à Fantomette et prend des risques à peine crédibles m'a très vite exaspérée.

Mais pour finir sur une note positive, reconnaissons que Bernard Minier honore son titre à merveille en passant en revue tout le champ lexical du froid, du début à la fin : atmosphère, lieux, météo, visages, regards, voix, rien n'échappe au glacial vocabulaire. Belle prouesse littéraire sur plus de 600 pages.
Brrrr, gla-gla, en plus de se peler, on frissonne donc comme des gallinacés déplumés. Ok, n'est pas Minier qui veut, je m'incline.


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Une ballade dans les Pyrénées, en hiver en plus...Les descriptions nous font partir loin, la lecture glisse agréablement. L'intrigue est compliquée à souhait pour ceux qui aiment être "baladés" .
Le monde des hôpitaux psychiatriques, pour ceux qui en ignorent encore la dure réalité, est décrit dans toute sa cruauté, ses manques de moyens thérapeutiques aussi....c'est le plus "effrayant" d'ailleurs dans l'histoire.
La complexité entre la police, la gendarmerie et le "monde" de la justice, avec toutes les implications politiques inévitables, sont bien mises en évidence. Et font le beau jeu dans ce roman comme dans la réalité, des criminels en tout genre y compris en col blancs...
Comme dans beaucoup de premier roman, bien qu'abouti, l'auteur en profite pour "régler" ses comptes avec la société et ce qui l'exaspère, un peu trop à mon gout même si je les partage.
Un très bon moment passé avec Bernard Minier aux pieds des Pyrénées , la glace est rompue
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