Par effraction, tome 1

Je viens de découvrir la nouvelle édition chez Drakkar éditions de cette autobiographie signée V. Margy.

Ce n'était pas gagné d'avance parce que je ne suis pas très attirée par ce genre littéraire.

Mais l'écriture est belle et m'a de suite emportée.

L'histoire de la naissance de V. Margy est assez singulière et m'a intriguée également. Après la naissance d'un garçon qui présente un lourd handicap, les parents de V. Margy se voient conseiller de concevoir un enfant en quelque sorte "réparateur". On pourrait penser que les choses commencent mal, mais l'amour qui lie V. Margy à sa famille est partagé, profond et incommensurable. J'ai été très touchée par cet amour sincère et partagé.

La relation frère/soeur est empreinte d'énormément de complicité. V. Margy ne conçoit aucune jalousie par rapport à ce frère dont on prend tant de soin. Les photos de famille partagées par l'auteure et qui sont décrites dans le livre en sont un témoignage flagrant.

Mais les plus belles histoires peuvent déraper un jour... Je ne vous dirai pas qui, je ne vous dirai pas quoi. Mais ce sera extrêmement douloureux pour V. Margy. Et elle connaîtra une véritable descente aux enfers sur laquelle elle revient sans aucune complaisance à son égard. J'ai eu un peu plus de mal. Mais c'est juste que j'étais dans une mauvaise période pour lire des choses aussi dures. Il faut le savoir au moment de faire le choix de cette lecture.

Au final, une très belle découverte. Je me réjouis de la parution prochaine d'une deuxième tome dont je ne manquerai pas la sortie !

Dans ce premier tome, nous partons à la découverte de la narratrice qui nous raconte son enfance et l'histoire de sa famille et notamment le lien très fort qu'elle a avec son frère aîné Henri, lourdement handicapé. Elle nous raconte ensuite comment le handicap a impacté sa famille et sa propre vie.

Dans cette auto-fiction, la narratrice nous raconte sa vie depuis son enfance avec la plus grande sincérité, parfois c'est un peu crû, dérangeant même, mais nécessaire. On ressent son besoin décrire, de raconter, d'expliquer son parcours. Un parcours plutôt atypique et semé de difficultés, elle en a vu des épreuves de toute sorte, rencontré l'amour, l'amitié mais aussi la tristesse et la dépression.

Ses mots m'ont touchée, plus que je ne pouvais l'imaginer. Après avoir terminé ce livre, j'ai eu comme un sentiment de soulagement, de voir que tout n'était pas perdu pour elle. Maintenant, j'attends de pouvoir découvrir le deuxième tome pour continuer à découvrir cette drôle de vie ☺

V. Margy est une auteure locale, qui habite à quelques kilomètres de chez moi et elle m'a donné le privilège de m'apporter son roman en main propre. Je la remercie pour cela et je tiens à saluer son courage et sa force d'avoir réussi à poser des mots sur ses maux 🥲

Si vous aimez le genre de l'auto-fiction (à mi-chemin entre l'autobiographie et la fiction), je vous invite à découvrir ce roman.

C'est derrière la lettre V que se cache l'auteure de cette très belle autobiographie.
Comme Violence ? V comme Vérité ? Comme Vincent ? Ce n'est pas humain de nous cacher votre réelle identité quand nous voudrions tant vous connaître. À défaut de savoir votre prénom, me permettrez-vous de vous appeler Margy ?
Tout est beau dans ce livre. L'amour complice et unique qui la lie à son frère (elle est la seule à pouvoir communiquer vraiment avec lui). L'amour qu'elle porte à son père, malgré le gouffre qu'il a laissé dans son coeur. L'amour blessé qui l'attache à sa mère quand cette dernière ne parvient pas à s'extraire de son présent maudit. L'amour inconditionnel qu'elle éprouve, petite souris, pour sa mamie toujours présente. L'amour-passion qu'elle partage avec Angélique et qui lui redonne enfin goût à la vie.
Belle aussi est la souffrance, si honnêtement exprimée, même si la mettre en mot a dû être douloureux, insupportable parfois. C'est avec des phrases sobres, justes, percutantes que Margy nous dépeint son quotidien déchiré, comme par petites touches de couleurs, dignes de van Gogh et pleines de compassion pour son oreille sacrifiée, anagramme de scarifiée...
Pourquoi vous dirais-je que j'ai aimé ce livre ? Il m'a bouleversé tant il est vrai. Comme un poème de Verlaine ou l'Arrache-coeur de Boris Vian.

Par effraction.
Ce roman est une autobiographie signée Vmargyauteur, 350 pages , auto édition.
Ça fait longtemps que je n'ai pas eu les larmes aux yeux en lisant un roman..
Bravo Vmargyauteur. chapeau bas pour ce superbe ouvrage, en toute sincérité et respect.
L'autrice dresse un portrait de sa vie, depuis l'enfance, l'adolescence et jusqu'à un âge adulte.
Entre l'enfance heureuse,les colonies de vacances,les séjours linguistiques,les voyages en Espagne Tunisie Angleterre et Kenya.. le lycée et malheureusement l'arrêt des études.elle poursuit sa vie avec ses hauts et ses bats. Très proche de sa mère, sa grand-mère, et son frère aîné Henry handicapé qui récolte toute l'attention et l'amour de la famille.
Après le divorce de ses parents margy plonge dans les pires moments de son existence , solitude, dépression alcoolisme, automutilation et plusieurs séjours dans des maisons de repos...🥲
Son homosexualité est assumée et a été finalement facilement acceptée par ses proches parents.
Elle cherchera son âme soeur qui tarde à venir..
Je ne vous en dit pas plus ☺️😉
Un récit foudroyant, profond , et vraiment attendrissant.il traduit la force de la plume de l'autrice.
Les passages dédiés à sa mamie au terme de sa vie m'ont vraiment ému et fait pleurer.
J'attends la seconde partie avec impatience..❤️📚☕

Merci infiniment @vmargyauteure de m'avoir offert cette belle lecture.
#lecturesdemajdou369

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"Par effraction" tome 1

De V.margy

Genre : autobiographie

Cela fait bien longtemps qu'une autobiographie m'avait autant bouleversé.
Comment décrire, écrire, tout ce que j'ai ressenti ?

De la colère, de la détresse, de l'espoir, des moments heureux, trop fugaces.

Ce livre est le condensé d'une vie malmené par un destin et,ou des proches de l'auteure.

L'auteure, la jeune femme de ce livre, couche ses mots et ses maux sur les pages blanches de sa vie.
Son corps qui la malmène physiquement et psychologiquement.

D'amour en abandon, de rêves brisés à l'espoir de voir enfin la lumière au bout du chemin.
Entre l'envie de mourir et l'envie de vivre, un fossé trop court sépare ce coeur brisé.

Vie de famille qui part en mille morceaux avec des événements tragiques et qui pour certains auraient pu être évités.
Une grand-mère aimante.
Un frère attachant que l'on a envie de protéger.
Une mère qui jongle avec ses propres sentiments.
Un père à la fois présent, absent et disparaissant.

Cette jeune femme fera tout pour "suicider" son corps et son coeur.
L'espoir au bout du couloir, à portée de main, peut-être, y parviendra-t-elle avec de l'aide et de l'amour.

Maux couchés sur des papiers, sa grand-mère y a également pensé.
Trouver, lire, pleurer, et pourquoi pas les édités.

Le petit moins de ce livre, les périodes façon retour vers le futur en passant par le passé au détour de quelques phrases et certains mots.

C'est étrange, mais tout au long de ma lecture, j'avais une chanson en tête, impossible de ne pas la fredonner en lisant, c'est la première fois que cela m'arrive.

Étrange, comme ce livre qui a transpercé mon coeur et qui s'est faufilé sans invitation par tous les pores de ma peau pour ne plus en ressortir.

Même en écrivant cette chronique, la musique, la chanson "Voilà" de Barbara pravi me rend visite...
Voici le refrain qui je trouve correspond tout à fait à l'auteure :

"Voilà, voilà, voilà, voilà qui je suis
Me voilà même si mise à nue c'est fini
Me voilà dans le bruit et dans la fureur aussi
Regardez-moi enfin et mes yeux et mes mains
Tout c'que j'ai est ici, c'est ma gueule c'est mon cri
Me voilà, me voilà, me voilà
VOILÀ"