En petits blocs, de deux ou trois lignes ou nettement plus conséquents, mais jamais très étendus, regroupés en quelques thèmes, avec plus ou moins de rigueur, un peu de tout, de l'onirisme, beaucoup d'humour ("si l'humour poursuit un but, c'est ce jouet en caoutchouc fuyant et couic-couic-cuitant au bout d'une laisse", en fait souvent du solide et très sensé humour), pas mal de sensibilité, beaucoup des petits malheurs de la vie, une grosse pincèes de colères, et d'assez nombreuses de non-sens, pas mal de sentiment et de sentiments, des cassures, des résignations, des plaisirs saisis, beaucoup d'humanité, de la dérision et surtout de l'auto-dérision, mais toujours de la distance, des cos à l'âne, des jeux de mots, du vrai sens des mots, pour bâtir un être à l'existence fluctuante et problématique mais toujours attachant.
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Tous ces masques... Et cette nudité impossible... Parce que, sous la peau, toujours les Autres... L'impossible rien... Marge dans tous ces éclats de rire... Et c'est tant mieux...
Marge vole le ciel, oui... parce que le sol est trop lourd et encombrant... l'emporte avec elle... on ne l'a pas encore arrêté... il y en a bien assez pour tout le monde... non ?
Et je me retrouvai, complètement ahurie, avec, entre les mains, mon âme, une arme de papier...
Quand Marge met le doigt sur quelque chose, son avants-bras s'y enfonce aussitôt... Puis l'épaule, le tronc, les jambes, les pieds... C'est en vain, qu'elle tâche de garder sa tête hors de là... Trop tard, elle est avalée...
- Princesse Apocalypse...
- Oui, Marge...
- Pourquoi te lances-tu des insultes à tout vent ?
- Je ne sais pas... Je ne sais plus... un excès de silence, je pense...
- ...