All of us villains, tome 1 : Le tournoi d'Ilvernath

A Ilvernath, des siècles plus tôt, sept familles se sont affrontées pour décider laquelle d'entre elles contrôlerait la haute magÿe. Elles ont abouti à un terrible compromis resté secret jusqu'à l'année précédente avec la publication d'un best-seller qui dévoile les secrets d'Ilvernath : Traditions et tragédie : Ilvernath, la ville qui sacrifie ses enfants. En effet, à chaque génération, les sept familles doivent présenter un champion qui combat jusqu'à la mort lors d'un tournoi. le survivant et vainqueur assure à sa famille la mainmise sur la haute magÿe d'Ilvernath jusqu'au début du cycle suivant et donc du nouvel affrontement.

Historiquement, les Lowe ont toujours dominé la compétition en remportant deux tournois sur trois. le dernier en date vingt ans plus tôt avait permis à la tante d'Alistair Lowe d'assassiner tous ses adversaires en quatre jours à peine. Depuis que la lune de sang est apparue indiquant un nouveau tournoi, chaque famille se prépare. Alistair Lowe est suivi avec attention par sa famille depuis sa naissance et a été éduqué pour devenir le nouveau champion alors que son frère Hendry vit dans l'ombre. Isobel Macaslan est préparée par sa famille et notamment son père Cormac Macaslan, en s'alliant avec le faiseur de sorts Reid McTavish.

Vont aussi concourir Carbry Darrow, Elionor Payne, la plus belliqueuse des concurrents, Gavin Grieve, donné perdant comme tous les membres de sa famille depuis toujours, et normalement Briony Thorburn mais depuis la parution de Traditions et tragédie : Ilvernath, la ville qui sacrifie ses enfants, le tournoi barbare n'est plus un secret et le gouvernement a dépêché un émissaire à Ilvernath, Helen Yoo de la division des Malédictions du parlement de Kendalle, celle-ci a décidé de nouer un pacte avec les Thorburn afin que cette famille remporte le tournoi et devienne maîtresse de la haute magÿe sous le contrôle du parlement et dans ce but, elle a décidé de choisir la championne de la famille et nomme Innes, la petite soeur de Briony. C'est sans compter sur la pugnacité de Briony qui va juste avant le début des épreuves arracher la bague jeteuse de sorts du doigt de sa soeur afin de concourir à sa place.


Amanda Foody est devenue célèbre aux Etats-Unis d'Amérique avec ce best-seller de All of Us Villains écrit avec C.L. Herman. Elle a aussi publié la série Wilderlore traduit en français sous le titre Les royaumes sauvages chez Casterman. Sa série Shadow Game n'est pas traduire. Son travail est apparu dans des publications telles que Buzzfeed ou Popsugar. Originaire de Pennsylvanie, elle vit à Boston.
The Night Compass, le quatrième opus de la série Wilderlore, sortira le 5 mars 2024. A Fate So Cold, son prochain roman avec CL Herman, suivra à l'automne 2024.

Christine Lynn Herman est une autrice de romans magiques, All of Us Villains, The Devouring Grey et The Drowning Summer. All of Us Villains est son premier roman traduit en français.



Milan a acquis les droits de ce best-seller américain et le publie avec beaucoup de soins ; le roman est relié avec une belle couverture cartonnée, les caractères sont gaufrés et des éléments sont dorés. Il s'agit d'une duologie reprenant le thème du tournoi d'adolescents ou jeunes adultes comme dans Hunger Games mais dans un univers de fantasy avec un voile horrifique. Nous pouvons aussi penser à Harry Potter avec La Coupe de feu.

L'univers se déploie donc dans un monde imaginaire dans lequel une malédiction contraint les sept grandes familles de la ville à sélectionner chacune un héros ou une héroïne ; ceux-ci doivent s'entretuer lors d'un tournoi et le gagnant assure à sa famille le contrôle de la haute magÿe et par conséquent le pouvoir. le roman présente successivement chacun des personnages, son caractère et l'enjeu du tournoi pour chacun.

Lorsque le tournoi démarre en revanche, il n'y a pas de bataille spectaculaire ni d'affrontement acharné avec des sorts magiques. Chacun des héros commence à douter et tergiverse pendant cinq cents pages. le méchant annoncé refuse de se battre car sa famille a sacrifié son frère pour lui donner davantage de pouvoir, la favorite annoncée du tournoi a perdu ses pouvoirs magiques et entame une idylle avec le méchant, les deux perdants annoncés vont devenir cruels car leur histoire familiale les mène à la vengeance.

Vu les effets d'annonce et le retentissement sur les réseaux sociaux, cette saga devrait bénéficier d'un réel succès commercial. Nous regrettons un peu le manque d'originalité de la saga, l'absence de rythme du récit, nous nous attendions à davantage d'action. Les soubresauts des réflexions morales des héros gâchent un peu la lecture.

Ma bibliothécaire m'a vendu ce roman comme la fusion de Hunger Games et de la Coupe de Feu.
Je vois effectivement ce qu'elle a voulu dire, mais désormais à la fin de ma lecture, je rajouterai que ce n'est qu'une pâle copie de ces deux phénomènes de la littérature contemporaine.

Entendons-nous, j'ai bien aimé ma lecture et je n'y ai pas trouvé d'extrêmes longueurs, mais je ne pense pas qu'il soit au même niveau que deux des livres que j'ai adoré dans mon enfance.

Le développement des personnages surtout m'a fait défaut.
Ils évoluent chacun de leur côté, là n'est pas le problème, mais il manque toujours d'un je-ne-sais-quoi pour rendre le tout crédible.
Par exemple, on a une pseudo-romance qui débute, avec des sortilèges qui permettent carrément à chacun de voir les pensées et les désirs de l'autre, et pourtant rien ne se passe.
On a des amitiés brisées, avec un "secret" qui serait l'énigme de la rupture, mais quand on l'apprend, beeen rien de bien folichon...

J'ai l'impression que l'auteur en fait des caisses pour au final pas grand chose... Parce que ça correspond aux clichés du genre et qu'il faut bien en mettre partout...
La révélation finale sur un personnage qu'on pensait extérieur à l'histoire est un bon exemple. On commence le chapitre avec le gros cliché du genre (les deux alliés partis, laissant la troisième seule contre le type le plus louche depuis le début de l'histoire (mais déjà, pourquoi ils partent ? Ce n'est pas comme si les journalistes redoutés étaient entrés dans la maison... Incohérence...)), et du coup, on sent la tension monter (à ce moment je me dis, "ok c'est gros, mais la révélation en vaut sûrement la peine", et bien non... Déception là encore, pas d'histoire marquante ou de désir alambiqué, juste de la pure cupidité ("gna gna gna, je veux tout pour moi tout seul, comme ça je serai le gros méchant")
Bref... Pas incroyable comme dénouement.

D'autres éléments sont très bien trouvés mais assez mal exploités.
Je pense notamment aux bastions et aux reliques (là je vois un parallèle non-évoqué à la série Red Rising, d'ailleurs un des personnages se nomme Darrow, et il me semble déceler plusieurs influences dans le récit), on a envie de découvrir chacun des lieux emblématiques, de connaitre toutes les reliques, de savoir quelles histoires rattachent les deux, peut-être par des exemples d'utilisation dans les précédents tournois, ou même par la méthode fainéante d'un lexique en début de livre, mais là il n'y a rien. On nous tient en haleine longtemps sur ces reliques pour nous en présenter 2-3, sans vraiment en expliquer le pouvoir, sinon que "c'est super-puissant".

C'est d'autant plus dommage que j'ai adoré le début du roman, avec le anti-héros torturé, les quelques scènes dans le château des Lowe, la mise à l'épreuve constante d'Alistair, mais on perd vite cet intérêt au fil des pages.
Le récit aurait même sûrement été meilleur en ne gardant que son point de vue (?). D'ailleurs, quitte à avoir le point de vue de plusieurs personnages, pourquoi pas des 7 champions ? Là on se doute bien que 3 d'entre eux font office de figurants et serviront de chair à canon assez tôt dans l'histoire, et on assiste à des morts sans enjeu ni émotion...
Et je ne sais pas si j'ai été le seul à ne pas savoir différencier Isobel et Briony pendant tout le roman ?

Et finalement, la dernière grosse déception, on nous vend constamment un univers super sombre, dark, cruel, pour au final lire une version édulcorée d'Hunger Games. Les morts n'ont aucun impact, les méchants deviennent vite gentils...

J'en ressors frustré car, même si tout n'est pas à jeter, on passe à la trappe de bonnes idées et cela rend le récit fade et sans réels enjeux. On ne se sent pas concernés par le sort des personnages.
J'en ressors frustré car ces ingrédients auraient pu donner naissance à un vrai phénomène de lecture.

En espérant que le tome 2 saura relever le tout...

🖤🏰⚔️✨

All of us villains, Tome 1 : le Tournoi d'Ilvernath - Amanda Foody / C.L. Herman - Milan - 17/05/23 - 512 pages - 21,90€ - Dès 13 ans

🎶 Castle - Halsey
Champion - NEONI 🎶

3/5⭐️

🌷✨Hey !✨🌷

Je vous retrouve pour vous parler d'un livre qui m'a à la fois surprise et déçue, je suis encore intriguée donc je vais vous expliquer pourquoi ! ✨

Points ✅:
- Une écriture assez jolie, intéressante, fluide, avec juste ce qu'il faut de noirceur pour les + jeunes ! 🖤
- L'intrigue est chouette et m'a vraiment fait penser à Hunger Games et à Lightlark ( sans romance ): on est plongés au coeur d'un tournoi sinistre opposant 7 puissantes familles avec à la clé le droit de garder la Haute Magye ! Pour que l'1 gagne, les 6 autres doivent périr. 🩸
- On suivait 4 pdv différents, celui d'Alistair ( mon pref je dois l'avouer ), d'Isobel ( j'ai jamais réussi à ne pas la confondre avec un autre perso, mais j'ai adoré son pdv ), de Bryony ( le 2nd best, la seule à avoir vraiment pris des risques et à avoir un peu de cervelle mdr ), et enfin celui de Gavin ( lui, il a plus d'ego que de cervelle pour le coup ). 🧠
- Un bon univers, simple à comprendre, en tout cas bien développé, sans que ce soit trop lourd pour le lecteur 🕺
- j'ai trouvé méga cool le délire avec les lieux et les artefacts, mais svp quand vous faites ça faites un glossaire ... sinon ça gâche tout j'aurais voulu choisir mon artefact mdr 😅
- Je voyais qu'au bout de genre 80 pages la compétition n'arrivait tjrs pas ( proche mais pas encore ) et je me disais que j'allais sûrement m'ennuyer mais pas du tout !! Il y a eu énormément de plots twists juste avant qui étaient dingues et qui ont rendu le tournoi encore plus excitant en perspectives !! 🌶️🌶️
- Enormément de rebondissements, de sombres secrets, d'enchantements mystérieux et je peux vous dire que le sang a coulé ( de manière un peu décevante des fois mais bref )
- J'ai bien aimé le développement autour des cauchemars, des monstres qui ont peuplé l'enfance d'Alistair et l'explication selon laquelle il s'est "fondu" dans les ténèbres pour ne plus avoir peur de la noirceur, très cool ( même si assez dérisoire ) 🖤

Points ❌:
- le livre a commencé sur les chapeaux de roues, autrement dit sur un red flag livresque, c'est-à-dire par la description de 2 prota ( Alistair et Henry ) et surtout sur l'opposition simpliste et superficielle du Bien et du Mal. Je me suis dit "déjà on part sur de BONS GROS clichés, des descriptions toutes pourries et un livre pour les enfants ..." mais bon le livre s'est détachée de cette définition ( qui aurait mérité d'être clairement retravaillée tout au long du livre, comme un fil conducteur, cela aurait été intéressant ... ) 🧐
- va falloir qu'on cause d'un truc qui n'est plus possible, NON, changer qlq lettres d'un mot déjà existant pour en faire un "nouveau" mot qui signifie exactement la même chose que le mot de base, ce n'est pas de l'originalité !! Genre au lieu de saouler à écrire "magÿe" tu dis "magie" C'EST TOUT mdrr 🫢
- J'aurais vraiment aimé au moins 100 fois + de noirceur, de cauchemars, de monstres, d'horreur, sérieusement vous voyez Alistair à côté du vécu d'Aaron Warner?? Nan parce que ce n'est qu'un enfant par rapport à cet homme, mais bon d'accord c'est un livre qui s'adresse aux plus jeunes, mais jsp je ne m'attendais pas à ça avec la couverture ...🫠
- j'ai trouvé que les perso faisaient très enfantins genre on les envoie dans une compétition à mort, ils doivent se tuer etc mais ils raisonnent comme des enfants, ont + de pb d'égos qu'autre chose, ils sont simplement dirigés par la volonté de leurs parents donc bof 🤔
- la fin n'en était pas vraiment une j'ai trouvé, un bon "retour" à la nature des Lowe décrite dans le prologue, mais elle ne me donne pas assez envie d'enchaîner sur le t2 ( manque de suspense )

En bref, un trèèèès bon livre pour les jeunes, mais moins pour qqn qui s'attend à des vrais "villains" ! ✨

Tome 2 : All of our Demise

💗🌸✨

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All of us villains. T1 le tournoi d'Ilvernath
Auteurs : Ammanda Foody – C.L. Herman
Edition : Milan

Résumé : Dans la ville d'Ivernath une malédiction pluriséculaire sévit dans un secret jalousement gardé. Jusqu'à la parution d'un livre. Les cartes sont rebattues le gourvernement décide de s'en mêler, les journalistes se glissent dans l'intrigue, le peuple se révolte contre un massacre qu'il dit ignorer. Au milieu 7 héros, 7 amis, 7 familles, s'apprêtent à s'entre tuer pour acquérir durant 20 ans le pouvoir de la haute magÿe.

:(

On change cette fois du format habituel de mes chroniques qui met toujours le positif sur le devant de la scène avant d'abord les points négatifs tant les premiers sont infimes. En effet je n'ai pas du tout aimé ce livre.

Un mauvais Hunger Games ? C'est l'impression que j'ai eu durant tout le récit. Des jeunes adolescents, à la limite parfois de l'enfance, devant se détruire les uns les autres dans un jeu dont les règles impliquent la survie d'un seul d'entre eux. de jeunes adultes venant de milieux et de catégories sociales différents, certains ayant été élevés pour gagner d'autres pour servir de viande de boucherie. Une tradition qui se perpétue depuis des millénaires jusqu'à l'éveil miraculeux des consciences et qui telle une maladie contagieuse atteint la majorité des participants. Ce n'est pas le résumé de la célèbre trilogie de Suzanne Collins que je vous décris ici mais bien de All of us villains. le tout sans personnages particulièrement charismatiques.

Car c'est pour moi l'un des soucis majeurs du roman. Je n'ai trouvé aucun personnage attachant ou même convaincant. Au contraire la majorité m'a semblée fade, versant sans cesse dans un pathos aigüe. On y retrouve toutes les caricatures du « méchant » poussé à son extrême : le faux méchant qui est un gentil blessé / torturé, le méchant qui est méchant parce que personne ne croit en lui et enfin le pire de tous le méchant persuadé d'être le gentil. Au terme de ces 506 pages il m'arrivait encore de les confondre ...

L'écriture ne m'a pas particulièrement charmé. le texte se lit sans ravir par une quelconque particularité ou originalité. Il use de stratagème littéraire vues et revues en particulier les points de vue des différents personnages qui ici se ressemblent à s'y méprendre. Même la scène censée être la plus impactante du roman manque de sensations, de sentiments, de profondeur. En un mot de réalisme.
L'univers m'a semblé assez superficiel et est trop peu détaillé et pregnant pour qu'on puisse réellement s'y plonger.
:)

A contrario j'ai apprécié quelques une des trames secondes du récit. En fait toutes celles qui au fur et à mesure du récit sont laissées à l'abandon. J'espère qu'elles sont les fines ficelles qui tisseront le prochain tome.
Notamment la dimension de la politique. En effet la révélation de la malédiction au grand public à pour effet de permettre aux puissants d'y mettre leur grain de sel. Cette particularité est révélé très tôt dans le récit est totalement abandonné par la suite. C'est dommage dans la mesure où cela donnait une réelle profondeur au récit en montrant l'injustice d'un jeu truqué.

Un des aspects de l'histoire qui m'a également plu est toute la partie sorts et maléfices. La manière dont les personnages découvrent au fur et à mesure que tout n'est que transformations et sacrifices. Celle ci donne une dimension très adulte et réfléchie au récit malheureusement gâché par tout le reste.


En somme un roman avec lequel je n'ai pas du tout adhéré mais dont je lirais probablement la suite dans l'espoir d'une révélation, d'un sursaut vers le fantastique noir plutôt que vers la chick-litt.

Si le roman avait été fidèle à son résumé, j'aurais sans hésitation accordé une note plus élevée malheureusement, cela n'a pas été le cas. le fameux battle royal sanguinaire n'est pas au rendez-vous. L'intrigue met un temps considérable, soit environ 250/300 pages, pour réellement prendre son envol, profitant de cette longue phase introductive pour présenter les différents candidats de chaque clan et l'intronisation du tournois.

Au fil de ces pages, nous découvrons les quatre personnages principaux, tous pourvus de nuances moralement grises. À ma grande surprise, nous ne sommes pas face à d'impitoyables champions sans foi ni loi. Au contraire, ils sont profondément troublés par la perspective du tournoi à venir et ne manifestent aucune volonté de porter un coup fatal ou de devenir des cibles. C'est sur point précis que le récit déçoit : un battle royal sans combats épiques, sans effusions de sang, avec un nombre minimal de morts, ne correspond tout simplement pas à mes attentes.

J'aurais espéré vivre des affrontements épiques, des scènes spectaculaires et une tension insoutenable. Malheureusement, le roman a échoué à tenir ses promesses sur ce point, ce qui est déconcertant pour la lectrice avide de sensations fortes que je suis !

Lors de cette compétition, il aurait été captivant de ressentir le danger en direct, de craindre pour nos favoris, de se dire qu'à tout moment, une scène atroce et déchirante pourrait se produire. Malencontreusement, les affrontements manquaient de punch et étaient bien trop rares, avec seulement cinq/six scènes d'action au grand maximum. le rythme du récit manquait de ferveur, donnant une impression de mollesse. Pourtant, malgré ses défauts, cette lecture m'a profondément touchée, au point que je lui attribue quatre étoiles sur cinq.

Ces quatre étoiles sont principalement dues à l'impact émotionnel que m'a procuré le calculateur Alistair, candidat du clan Lowe qui inspire la crainte et la jalousie. La cruauté sans limites de sa famille, prête à tout sacrifier pour remporter la compétition et conserver leur position de leader, m'a laissée sans voix. Alistair lui-même est un jeune adulte traumatisé, hanté par ses cauchemars d'enfance. Ses chapitres, ainsi que ceux des trois autres personnages principaux, ressemblent à des confessions, nous permettant d'être témoins de leurs états d'âme, de leurs doutes et des tensions familiales qui durent depuis des siècles, alimentant une haine malsaine. Ces antihéros et leurs psychologies sont le point culminant du roman. Cependant, il aurait été intéressant d'inclure le point de vue d'un antagoniste charismatique, pour ajouter une dynamique supplémentaire à la compétition.


Cependant, le système magique associé à la corruption du système clanique, du gouvernement et à la présence des médias (qui révèle les secrets familiaux et la malédiction au grand public par le biais d'un livre) était extrêmement intéressant, même en étant présent de manière limitée dans le récit. La notion de haute magie en tant que ressource précieuse nous permet de comprendre rapidement les motivations derrière le tournoi et la perpétuation de la malédiction et pourquoi il est capital de le remporter.

Bien que j'aurais apprécié un récit un peu plus rythmé, ce qui m'a réellement enthousiasmée dans le livre, c'est la relation "rivals to lovers" entre Isobel et Alistair. Leur romance impossible, les fait se démarquer. J'ai été particulièrement enthousiaste par l'évolution de leurs rapports, car ils ont réussi à mettre de côté leurs différences dans ce contexte meurtrier.

Au coeur de l'histoire, Isobel et Alistair ont dû effacer leurs aprioris et apprendre à se connaître, se faire confiance. Leur alliance audacieuse les amène à surmonter les barrières qui les séparent, qu'il s'agisse des rivalités entre leurs clans ou de leurs passés personnels. Leur relation est riche en émotions, allant de la passion à la vulnérabilité, tout en gardant en tête qu'ils sont adversaires et qu'a la finalité seul un ou une peut l'emporter et survivre.

En conclusion, bien que j'aurais souhaité un rythme plus soutenu, les événements dés derniers chapitres laissent entrevoir une suite plus intense et vicieuse, en un mot j'ai hâte !