Nous avons vu dans l'épisode précédent qu'à Monstreville rien ne va plus depuis quelques années. En fait, depuis qu'un cargo de la société Quirin soit venu sombrer pas loin des côtes et que ses cargaisons aient disparu. Que transportait-il ? C'est la question que se pose Claude Tranchant, inspecteur de police de Monstreville, à chaque incident étrange qui survient ; mutation de la végétation, dérèglement des réseaux électriques, disparitions et morts inexpliquées… Tout est encore bien nébuleux, mais lui et ses hommes restent vigilants.
Après avoir été dévorée par une dionée géante, puis sauvée in extrémis par son frère Josh, Margaux essaie de se vider la tête en bricolant. Ses inventions ne sont pas toujours au point, et sa dernière, un kärcher haute pression, semble être dotée d'une autonomie très capricieuse et remuante.
C'est en le montrant à sa meilleure amie Sarah que tout dégénère ! Expérimenter le matériel à la maison est une chose, l'essayer au collège en est une autre. En voulant laver la vaisselle utilisée en cours de cuisine, Margaux inonde la classe et déclenche une série de catastrophes. Sanctionnée sévèrement, elle doit alors faire sa colle à la bibliothèque en assistant aux archives Mr Mortimer. Mais ce qui tracasse le plus la jeune fille, ce sont les araignées à dos bleu qu'elle voit un peu partout nichées dans tous les recoins. La theraphosa blondi cerebrus est une veuve noire extrêmement dangereuse qui avait fait son apparition lors d'un tremblement de terre dans la région, il y a une centaine d'années. Tous les habitants avaient succombé, ne laissant en vie qu'un seul rescapé qui était devenu fou. Seraient-elles revenues ?
« Monstreville la maudite »… La bibliothèque en est pleine ! Attaquée dans la salle des archives, Margaux échappe de justesse aux morsures mais le nombre de personnes piquées par les araignées ne fait qu'augmenter et l'hôpital est débordé. Certaines personnes décèdent et d'autres tombent dans le coma, comme David, le meilleur ami de Josh.
Margaux et Josh vont devoir attraper une araignée vivante pour sauver leur ami afin que le Dr Ngoza fabrique un antidote, mais la partie n'est pas gagnée car des forces spéciales habillées comme des cosmonautes arrivent pour pulvériser la zone avec un produit toxique. C'est un combat contre la montre qui commence, mais aussi un combat contre le plus horrible monstre qu'ils n'aient vu, une araignée géante, la reine…
Vous avez la phobie des araignées ? Alors passez votre chemin ! Leurs petites pattes velues, leurs petits yeux, leurs crocs vous accompagnent tout au long de cette lecture et bien après ! Pas facile de ne plus les imaginer grouillantes et salivantes. Et lorsqu'on se retrouve face à leur reine, c'est le pire des cauchemars car l'auteur a mis tout son coeur pour la décrire !
Cette deuxième histoire, bien plus horrible que celle avec la plante carnivore, met en scène Margaux, une adolescente courageuse et intrépide, passionnée par les technologies mécaniques. Elle est l'un des quatre personnages principaux de cette série qui vont sauver les bonnes âmes innocentes de Monstreville des magouilles de la société Quirin qui investit petit à petit la ville clandestinement pour effacer leurs traces criminelles.
Le prochain tome racontera l'histoire d'un livre hanté et cela sera au tour de David de jouer les héros.
Une bonne série pour les jeunes ados qui veulent frissonner (gentiment)…
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D’habitude, elle aimait l’odeur des bibliothèques et des librairies : elles sentaient l’arbre – ce qui n’avait rien d’étonnant, puisque la pâte à papier est fabriquée à partir de bois. Pour Margaux, une bibliothèque était comme une forêt chaude et sèche.
Elle avait toujours adoré cet endroit. Le moindre prétexte était bon pour venir s’y réfugier avec ses amis, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse trop froid ou trop chaud. Ils s’enfonçaient dans les fauteuils poires violets et rouges, et lisaient confortablement en silence. Grâce aux livres, ils pouvaient être à la fois ensemble, et séparés par des centaines d’années ou des milliers de kilomètres
Margaux ne se considérait pas comme arachnophobe. Une phobie était une peur irrationnelle et elle trouvait parfaitement rationnel d'avoir peur d'un animal muni de crochets, de griffes et d'un venin mortel.
Un espoir, si mince soit-il, valait mieux que rien du tout.
- Tu maîtrises la classification décimale de Dewey ?