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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voici un livre qui est encensé sur Babelio. 41 critiques .Plus de 1 200 lecteurs et une note moyenne de 4.15. Des critiques de la presse sont élogieuses ( le point - le temps -Times)
Joyce Maynard y va de son commentaire : Bouleversant de poésie, de beauté et de grâce.
Les mots qui ressortent de ces éloges : famille, amour, compassion, résilience, chagrin, rédemption.
Le titre anglais du livre de Meredith Hall est Bénéficence que l'on peut traduire par Bienfaisance. L'éditeur français a choisi Plus grand que le monde.
Tout ce préambule pour dire que je ne me retrouve pas dans ces éloges et commentaires.
Avant de vous expliquer mon ressenti , un résumé de ce roman.
il s'agit d'une histoire familiale étendue sur 5 générations dans une ferme du Maine à Alstead dans le Nord Est des Etats Unis, Dans les années 30 vit dans cette ferme la famille Senter. Arrière grand père et grand père Senter ont vécu sur ces terres. Aujourd'hui c'est Tup Senter qui en a la charge. Il est marié à Doris et ils ont trois enfants : Sonny, Doddie et Beston. La vie va faire qu'un évènement tragique va affecté cette famille. le roman va se poursuivre jusque en 1968 et nous montrer l'évolution de cette famille.
C'est de cette histoire que ressort les mots : famille, amour, compassion, résilience, chagrin, rédemption.
Et bien pour ma part je n'ai pas ressenti cela. Bien au contraire.
Meredith Hall nous décrit effectivement une famille amoureuse, soudée, heureuse mais elle nous décrit surtout une ferme, des lieux et des personnages proches de la petite maison dans la prairie ou d'un dessin animé de Walt Disney. Cela dégouline de bons sentiments où tout est beau, bon et gentil. L'époux est bon, l'épouse est bonne, les enfants sont modèles, la ferme est d'une propreté incroyable. Tout est aseptisé. le côté religieux est présent bien évidemment avec le Bon Dieu. On vit en vase clos .Tout est beau.
Je n'ai pas trouvé de poésie, de grâce et de beauté.
J'ai trouvé au contraire une famille regroupée autour du patriarcat, d'une certaine idée du conservatisme et de la non remise en question.
Le drame familial sous couvert de solidarité et de résilience ne fait qu'amplifier ce ressenti.
Plus grand que le monde porte bien son titre.
Malaise.

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Je vais aller à contre-courant des belles critiques lues . Je n'ai pas aimé ce roman que j'ai trouvé lent. J'ai d'ailleurs passé des pages tellement que cela m'ennuyait.
C'est l'histoire d'un drame horrible et d'une famille qui se reconstruit tant bien que mal. La psychologie des personnages est bien rendue, surtout féminins. Beaucoup trop de descriptions qui alourdissent le récit.
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Je vais aller à contre-courant, mais je me suis royalement ennuyée à la lecture de ce livre. Les descriptions poétiques d'une vie à la ferme, j'ai eu l'impression d'être dans la maison dans la prairie. le « avant » le drame dure beaucoup trop de temps, et cela m'a perdu…
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J'ai lu ce livre dans le cadre du prix Babelio 2024.
Sur le papier il avait tout pour me plaire : récit d'une famille américaine touchée par les épreuves de la vie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Je suis assez friande de ce genre de littérature américaine, celle du grand roman américain, du réalisme américain et du nature writing.

Malheureusement, je n'ai pas du tout été sensible à l'écriture de Meredith Hall.
Si on retrouve certains codes des genres que j'ai cités plus haut, ce n'est, selon moi, jamais abouti. le roman flirte avec ces grands thèmes de la littérature américaine, sans jamais ne serait-ce que les toucher du bout du doigt, car l'autrice n'a pas vraiment le talent des grands auteurs et grandes autrices représentant de ces genres.

Le bandeau de la couverture vantait un récit "bouleversant de poésie, de beauté et de grâce", selon Joyce Maynard.
Je l'ai personnellement trouvé très plat, dénué de toute poésie. Comment et où la trouver quand le roman n'est qu'une suite d'énumérations quasi ininterrompue du début à la fin ?
L'autrice passe son temps à énumérer les travaux domestiques, les travaux de la ferme, les différentes parties qui constituent la ferme, les travaux domestiques, les différentes parties qui constituent la ferme, les travaux de la ferme, les travaux domestiques... Voyez, c'est répétitif, peu intéressant et pas vraiment poétique hein ?
C'est exactement le sentiment que j'ai eu en lisant ce livre.
Je n'ai pas vu la beauté non plus, les descriptions étant assez sommaires, prosaïques et pas vraiment lyriques. Il n'y a pas vraiment de travail sur les couleurs, les textures, les émotions suscitées, aucun transport, aucune envolée, aucune grâce. Comme quelqu'un qui se contenterait de décrire objectivement et sans émotion ce qu'il voit sur une image.

Il lui a manqué une âme à ce livre. Aucun des personnages ne se laisse approcher. Les seules choses que l'on sait d'eux, ce sont les activités qu'ils répètent inlassablement, jour après jour, année après année. Aucun sentiment, aucune émotion n'émanent du texte. C'est fade, long, répétitif, ennuyeux.
Se contenter d'énumérer et de décrire la vie quotidienne ne suffit pas à faire d'un roman un grand roman américain. Ni même à le hisser dans le courant du réalisme américain que j'affectionne particulièrement.

Je me réjouissais pourtant de le lire. C'est bien dommage.

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Livre choral abandonné avec soulagement malgré mes efforts pour le terminer.

J en retiens une succession de descriptions interminables et soporifiques de tâches ménagères et autres corvées agricoles, au sein d 'une famille américaine très lisse.

C est très très lent car tout, absolument tout, est décrit dans le moindre détail, au point que ça en devient horripilant.

Au final rien d envoûtant comme on nous le promet en 4eme de couverture ni « bouleversant de poésie de beauté et de grâce » comme noté sur le bandeau.

Du coup cela m'a fait complètement passer à côté du fond de l'histoire que j ai trouvé très plate.

Dommage, car autrement cela m aurait sûrement intéressée.
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Lu dans le cadre du prix Babelio, je m'en faisait une joie.
Dès le début, j'ai trouvé que le livre s'enlise dans la monotonie de ces descriptions des tâches, de l'environnement. Les personnages ne sont développés que superficiellement.
Bref, on comprend très vite que ce roman encense une vie surannée, ou chacun est extrêmement satisfait de lui même, et à sa place. Cette longue description d'une famille patriarcale et religieuse, touchée par un drame, somme toute assez banal respire le conservatisme. Les réactions des protagonistes sont convenues, chacun joue parfaitement son rôle.
Les chapitres donnant voix aux différents personnages sombrent dans une uniformité ennuyeuse. Les membres de la famille se débattent dans le chagrin qui a détruit leur écosystème pendant plusieurs années avant que l'on boucle le livre avec un retour aux premières descriptions des tâches banales, etc.
Les personnages ayant subi des dégâts collatéraux n'ont pas la parole. Mais peut importe, l'ordre est restauré, le patriarche a repris sa place. Tout est redevenu conforme à ses attentes, avec, comme apothéose, le pardon.
Un roman qui ne laissera aucune trace chez moi et pour lequel le titre original 'bienveillance' en anglais, aurait pu être remplacé par 'bienséance'. Il est tellement loin des auteurs classiques des US, que les critiques dithyrambiques m'interrogent. Mais peut être est-il applaudi car il reflette les rêves et désir de la société actuelle.
Je trouve que la traduction française du titre est particulièrement malheureuse car elle renforce l'aspect légèrement condescendant qui sous-tend le roman, aurions-nous perdu cette capacité de contemplation, de bonheur ou d'émerveillement en dehors de ce système patriarcal et religieux? Je ne crois pas. Je ne partage pas les valeurs de ce livre, mais cela n'engage que moi !
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