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Virginie Grimaldi nous offre un beau roman avec son sens de l'humour et ses réparties toujours bien trouvées ! J'ai été touchée et émue par les deux personnages Vincent et Elsa qui vivent la perte d'un être cher chacun à leur façon.. J'ai retrouvé la sensibilité de Virginie Grimaldi à travers ces pages.
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Coup de ❤️
J'ai trop aimé le personnage de Vincent, cet auteur qui n'aime que les mots.
« Il n'aimait rien tant qu'écrire, entendre l'idée germer, les personnages lui parler. (…)
Autant se relire était une torture. Comme se voir sur une affiche ou s'entendre à la radio. »
Des mots que j'aurais pu écrire. Et le personnage d'Elsa, tellement vraie, tellement touchante. J'ai adoré ce roman qui m'a remuée les entrailles, peut être parce que cette douleur d'avoir perdu un papa, je l'ai connue, tout comme cette sensation d'avoir touché le fond, et de m'être relevée. Des mots magiques qui permettent de s'évader. Un excellent roman.
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Elsa peine à remonter la pente depuis le décès de son père. En tant que conseillère funéraire elle se doit d'être là chaque jour et de prêter une oreille compatissante au chagrin de ses clients qui ont perdu un proche. Mais qui est là pour écouter le sien ? Vincent, lui, écrit des romans. Son succès pourrait lui monter à la tête et pourtant il doute plus que jamais. Et si mettre des mots sur les émotions de ses personnages n'était pas le moyen pour lui de dissimuler sa plus grand blessure et ses rêves jamais atteints ? Ils ne se connaissent pas, ignorent tout de la douleur de l'autre et pourtant ils se croisent tous les mercredis dans la salle d'attente du cabinet de leur psychiatre. Un jour, un hasard va faire que l'un va arriver en avance et l'autre en retard, faisant basculer le cours de leurs vies ...



Je n'en dis pas plus car c'est le genre de roman qui se savoure en en sachant le moins possible sur l'histoire, mais je peux vous dire qu'il m'a beaucoup émue ! C'est toujours le cas avec les romans de l'autrice et avec ce dixième on sent le côté beaucoup plus personnel. Si vous la suivez sur ses réseaux sociaux vous savez ce qu'elle a vécu lorsqu'elle écrivait ce livre et on ressent toute sa peine et sa douleur qui transparaissent au travers de thématiques douloureuses telles que la mort, le deuil et la reconstruction. Des sujets universels que l'on vit tous tôt ou tard et qu'elle aborde avec toute sa pudeur et sensibilité à fleur de peau habituelles. Sa plume et le fait de savoir que c'était un peu (beaucoup) du vécu m'a bouleversée et je me suis retrouvée embarquée dans des montagnes russes émotionnelles qui m'ont fait passer du rire aux larmes. Car oui, on rit aussi beaucoup. On est presque gêné de le faire car encore une fois ces thématiques ne sont pas censées faire rire, mais si vous lisez Virginie Grimaldi vous savez que l'humour est une arme pour elle pour aller de l'avant et continuer à vivre et voir la beauté du quotidien quand le ciel s'est assombri. Parfois c'est la seule option que l'on a pour avancer et on accepte donc de s'autoriser à rire en tournant les pages. Ce texte rappelle aussi à quel point certaines rencontres peuvent tout changer. Une véritable invitation à vivre et à s'ouvrir aux autres même dans les moments difficiles 🙏
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La magicienne des mots : le retour 🌟

Acheté le jour de sa sortie et lu quasiment aussitôt, je ne pouvais passer à côté du dernier Virginie Grimaldi !
Il s'agit d'une de mes autrices préférées donc c'était un craquage inévitable 🤭

Ce roman m'a énormément touchée. Vous dire que je n'ai pas été émue souvent serait vous mentir.

Ce roman est à la fois dur, beau, triste, drôle, bienveillant, poignant, percutant.
On s'attache aux personnages, on se met à leur place, on ressent tout de manière puissante.

Je ne saurais quoi vous dire d'autre hormis : Lisez-le.
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Je les ai tous lus car je sais que je passe toujours un bon moment, de rire, de larme, les émotions sont là…..mais pas cette fois…j'ai à peine souri, pas de fortes émotions….je suis peut-être passée à côté….ou une lassitude ? Les caractères des personnages sont peu crédibles comme les situations….tanpis! L'auteure reste une écrivaine touchante et d'une rare sensibilité. A suivre pour le prochain!
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Avant de commencer cette chronique de « Plus grand que le ciel », le dernier roman paru de Virginie Grimaldi, je voudrais faire un petit aparté sur l'humour. L'humour sauve de presque tout, de soi-même, des autres, et des aléas de la vie qui tantôt nous apportent de la joie (merci) et tantôt une immense tristesse. Virginie Grimaldi est semblable à nous tous, elle navigue dans la vie au gré des vents, parfois doux, parfois violents. Mais toujours, elle garde l'humour comme arme de création/riposte massive. Création pour ses romans, riposte pour ses détracteurs. Il n'y a qu'à la suivre sur les réseaux pour se rendre compte de sa capacité à tourner toute réflexion négative en drôlerie, et toute attaque en mots pour rire et faire rire. Elle possède aussi un pouvoir assez rare : celui de susciter fous rires et pleurs dans le même livre. La romancière la plus lue des Français a un phrasé singulier et une vraie propension à émouvoir. Qu'est-ce que la littérature sans émotion ? Sans passion ? Sans ébullition ? Ce n'est certainement pas parce qu'on aborde des sujets douloureux qu'on ne peut pas être drôle.

« Voilà, ça fait deux mois que mon père est mort, et c'est la première fois que je parviens à prononcer cette phrase. Vous pensez pouvoir m'aider ? », Elsa, dans le cabinet du psy. « J'ai beau le vouloir, l'espérer, ma batterie est à plat. C'est plus fort que moi, j'ai le coeur en hiver. », Vincent, dans le cabinet du même psy. « Plus grand que le ciel » raconte le chemin de vie de deux êtres qui se tiennent à l'écart de leur existence et la regardent passer. La première a perdu son père et ne parvient plus à vivre. le second est un écrivain à succès qui juge ses romans affligeants et se perd dans une impasse artistique. C'est dans la salle d'attente du docteur Chaumet qu'ils se croisent par accident. Puisqu'ils viennent ouvrir leurs coeurs et décharger leurs émotions, ils n'ont aucune envie de faire connaissance. Ils ne sont pas là pour ça. Ils s'irritent réciproquement de trouver l'autre là, cet autre qui vient déranger leur douleur.

Et pourtant, l'écrivaine nous a habitués à tous « Les possibles ». Au coeur d'une brûlure qui dévore les âmes, dotés d'un humour parfois noir, parfois grinçant, parfois décalé, Elsa et Vincent vont faire connaissance et laisser progressivement s'échapper les lésions de leur vie. « Avant, je gardais toujours mes émotions à l'intérieur, je les séquestrais, elles n'avaient jamais vu la lumière du jour. » Ils se hument, ils s'intriguent, ils se provoquent et s'étudient. Deux personnages qui, plongés dans l'obscurité de leurs pensées âcres, vont refaire surface dans le monde des vivants. Elsa, « Elle essaya de penser à autre chose, elle était devenue experte dans l'art du détournement de pensée, son cerveau était parsemé d'itinéraires bis, d'issues de secours, d'échappatoires. » Vincent, « Je suis un introverti, mon monde intérieur est vaste et peuplé. Je peux rester des heures, immobile, à laisser penser que je ne fous rien alors que je vis intensément. »

« Plus grand que le ciel » offre un regard honnête sur soi, chacun est libre d'accepter l'image que lui renvoie son miroir et d'aller chercher quelques vérités à l'intérieur de soi-même. Vincent, « écrivain en panne » ne manque pas d'intégrité lorsqu'il pose un regard critique sur ses romans. « (…) à vous je peux le confesser : sur mes sept romans, quatre sont nés sur les chiottes. » ou encore « On dit que j'écris des histoires pleines d'humanité, mais je ne crois plus en l'humain. Je nous trouve agressifs, lâches, cruels. Décevants. » Elsa a cessé d'exister à la mort de son père. Elle est en colère, elle déborde. Cette crue permanente l'empêche d'avancer, tant elle en veut à la vie et au monde entier. Si elle se retrouve dans le cabinet du docteur Chaumet, c'est qu'elle en a bien conscience.

Ces deux personnages, bloqués entre « Quand nos souvenirs viendront danser » et « Il nous restera ça » n'en sont finalement qu'un seul, une savante combinaison, de Virginie et de Grimaldi. Un peu de celle qui vient de perdre son père, et un peu de celle qui écrit. « Plus grand que le ciel » met en lumière l'opacité du deuil et l'abattement qui entrave la vie. « C'est d'une cruauté sans nom de voir s'éteindre quelqu'un qu'on aime, de pouvoir encore toucher ses mains, caresser sa peau, entendre sa voix, voir sa poitrine se soulever, sentir son souffle, recevoir son regard, de pouvoir s'en repaître, s'en gaver, en sachant que ce sera bientôt fini et que ce bientôt ne nous appartient pas. Il rejoindra le monde des souvenirs, le monde des absents. C'est d'une cruauté sans nom d'avoir rendez-vous avec la mort. de la savoir en chemin. de l'attendre. » Virginie-agonie, Virginie au tapis.

Mais « Plus grand que le ciel » est aussi une formidable occasion de parler de son parcours de romancière, la préférée des Français, celle qui a eu le cran de quitter sa maison d'édition pour manifester sa désapprobation, sans plan B (donc sans nouvel éditeur), mais avec le panache qui la caractérise « Je pense passer une annonce sur le bon coin », affirmait-elle alors. À travers Vincent, elle décortique le mythe de l'écrivain, « Les gens ont une image très romantique des écrivains, ils nous imaginent écrire à la plume, tard dans la nuit, parler en vers et boire du whisky, débarrassés de tout vil tracas du quotidien. Ma réalité est plus terre à terre et sans alexandrins. », l'hypocrisie de l'entre-soi et d'un milieu où il vaut mieux être publié dans la fameuse collection blanche et être encensé par une certaine presse spécialisée, que d'écrire des textes qui parlent aux gens. Grimadi-ironie, Grimaldi grandie.

Chaque année, je prends ma dose de douceur et de rires. Entre les pages, s'éveille toujours une mélodie qui me parle intimement tout en dédramatisant les côtés obscurs du quotidien. Grâce à l'humour, « Il est (toujours) temps de rallumer les étoiles » ! Ce que je viens chercher dans les romans de Virginie, et le trésor que j'y trouve n'appartiennent qu'à moi. Dans « Plus grand que le ciel », j'ai ressenti la délicieuse sensation de mieux connaître Virginie ET Grimaldi. « L'âme humaine était ainsi faite qu'on pouvait être un connard tout autant qu'un saint, selon l'angle du reflet dans le miroir. » Ne pas se prendre au sérieux est un art délicat. L'humour guérit vraiment de tout…
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Une lecture sympathique, comme d'habitude dans ses livres humour émotion rencontres. Mais pour celui-ci ça n'a pas fonctionné pour moi, pas de coup de coeur, pour cette histoire qui se met en place très lentement au sein du cabinet du psychiatre. Elle y aborde ici le deuil, la séparation avec humour, la reconstruction mais je ne gardera pas dans mon coeur, il m'a manqué quelque chose, j'aime être surprise, une jolie histoire mais on connait vite le contenu...
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Pas son meilleur livre, mais sûrement celui qui lui a fait du bien, et de loin le plus personnel.
Se lit facilement, et personnellement m'a permis de me replonger dans mes propres souvenirs d'enfance avec des personnes décédés.
Un bien joli livre, qui parle du deuil d'une façon très belle.
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~ Plus grand que le ciel de Virginie Grimaldi par soo.mani_

Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre. Ils sont totalement différents pourtant ils ont rendez-vous. Au détour de rencontre psy, ces deux personnes vont s'apprivoiser, se découvrir et guérir peu à peu leur maux.

Comme d'habitude, j'ai adoré ce roman. J'ai été vraiment étonné car ce roman est différent des autres, plus intime. Néanmoins, on retrouve une plume magique qui nous embarque au pays des sentiments, avec tant de simplicité, pas de fioritures inutiles et un humour si bien dosé, comme un beau bouclier afin qu'on explose pas en vol. Je me suis vraiment sentie proche des personnages dans la mesure où on apprend à connaître ce qu'ils ressentent vraiment à travers les différents chapitres. J'ai adoré la répartition entre des petits passages de mise en situation à la 3ème personne qui font avancer l'histoire et l'utilisation de la 1er personne quand nos protagonistes se livrent au psy. En fait, j'ai adoré ce roman; ces émotions vives et cette possibilité de s'identifier si fortement à des détails dans la vie de nos protagonistes. Merci encore Virginie Grimaldi de soigner nos maux par vos mots parfaits !
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"Plus grand que le ciel", c'est la rencontre entre Elsa et Vincent, chez le psychiatre. Une rencontre qui n'aurait pas dû avoir lieu, car Vincent est arrivé en avance à son rendez-vous alors qu'Elsa attendait son rendez-vous.

Elsa est conseillère funéraire, elle traîne sa tristesse depuis le décès de son père et elle n'arrive pas à s'en défaire malgré le temps qui passe. Vincent est un romancier à succès, ce qui ne l'empêche pas de douter de tout et surtout de sa personne. Il est totalement déprimé, il cache sa plus grande blessure à travers l'humour. Les chemins d'Elsa et de Vincent se croisent pour le pire comme pour le meilleur.

L'année dernière, j'avais découvert Virginie Grimaldi avec "Une belle vie" et j'en étais ressorti plutôt mitigé. Mais tout le monde a le droit à une seconde chance. "Plus grand que le ciel" est un roman d'amour entre rire et larmes, mais c'est surtout un roman sur la perte d'un être cher et le deuil à faire. Il faut dire que je me suis retrouvé il y a pas si longtemps dans la même position qu'Elsa (et de Virginie). Dernière les mots choisis par Virginie, tout sonnent vrai : sincérité, douceur, pudeur, humour, émotion.. Un roman où j'ai pu me retrouver, ce qui fait de ce roman, un coup de coeur !

Un roman personnel comme universel. Mais personnel car Elsa et Vincent sont Virginie, d'un côté le deuil et de l'autre la romancière, en abordant le thème de l'écriture, de l'inspiration, des relations avec les éditions, et on aime les quelques piques lancées ici et là sur le monde littéraire !

Virginie écrit comme pour figer le temps et les souvenirs avec un soupçon d'espoir qui transporte, qui bouleverse. Alors en déplaise à beaucoup, oui, j'ai aimé le dernier roman de Virginie Grimaldi car ses mots sont d'une sincérité rares. Merci Virginie !
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