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EAN : 9782810430314
288 pages
Editions Prisma (12/11/2020)
3.88/5   51 notes
Résumé :
Un car banal peuplé de quelques voyageurs qui ne se connaissent pas entre dans un tunnel… Et soudain tout bascule : les frontières du rationnel et de la réalité se mélangent, la vie dérape, car les passagers semblent tourner en rond dans un espace sans fin. Dans un tunnel, comment auraient-ils pu rater la sortie ? Piégés par cette distorsion de la réalité, les voyageurs désorientés sont alors attaqués par des coyotes anormalement grands et particulièrement agressifs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Aujourd'hui, je vous parle de « Déviation » de Michael Fenris Page Auteur et c'est aux Editions Prisma .
Pour celles et ceux qui ont raté l'info, l'auteur a remporté le prix Masterton 2021 dans la catégorie roman francophone avec ce thriller horrifique.
*****
Le début de cette histoire se veut plutôt calme puisque vous faites connaissance avec les différents protagonistes qui vont avoir la chance (GNARK GNARK) de voyager dans cet autocar qui va être au centre de l'intrigue.
Durant ce voyage somme toute classique de prime abord, tout ne va pas exactement se passer comme prévu. Obligés de prendre une déviation, les voyageurs vont se retrouver piégés dans un tunnel et c'est là que l'horreur commence. L'auteur se fait un malin plaisir à malmener ses personnages et vous aussi par la même occasion. J'ai aimé cette histoire qui nous plonge également dans ce tunnel sombre et empli de dangers. Je ne vous dis pas lesquels car c'est une très bonne surprise, enfin, pour nous lecteurs par pour les passagers. Je me suis vue dans ce car à flipper et à me demander ce que j'aurais fait et lorsqu'un auteur arrive à m'impliquer dans son histoire, c'est plutôt bon signe. Il faut quand même comprendre que Michael Fenris arrive à nous tenir en haleine alors que les éléments de l'intrigue sont restrictifs : je vous rappelle que la scène se déroule dans un car qui lui-même et piégé dans un tunnel.
Michael Fenris a réussi à proposer des personnages très différents mais tous cohérents. Ces derniers n'auront pas d'autres choix que de s'allier (ou pas) pour tenter de survivre. La tache va s'avérer ardue et source de nombreux rebondissements.
Les scènes sont très visuelles et très cinématographiques, c'est le genre d'histoire que je verrais bien adaptée au Cinéma par Neil Marshall, qui a réalisé notamment « The Descent » (un film que je vous recommande ++++ si vous êtes fan de films d'horreurs ) . Pourquoi ? parce que l'auteur prend le temps de jouer sur la psychologie de ses personnages, en plus de vous proposer une histoire horrifique. J'entends par là qu'il y a une véritable histoire qui a été travaillée derrière cette intrigue qui a pour but, au départ, de vous faire peur.
Vous êtes embarqués complètement dans cette histoire au point que vous faites des paris sur qui survivra ou pas !
C'est une histoire horrifique comme je les aime.
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Terminé hier soir la lecture de "Déviation" de Michael Fenris ( médecin généraliste le jour et écrivain la nuit !!!!! Heu, quand est-ce que vous vous reposez ?).
Initialement, l'auteur avait prévu de faire une nouvelle d'une cinquantaine de pages environ, mettant en scène des personnes lambda coincées dans un tunnel, et attaquées par des créatures qu'on n'identifierait pas. Son titre temporaire était les survivants de l'autocar, une histoire, un peu à la façon Stephen King ( The Mist ) où les gens sont enfermés dans un supermarché. le but était surtout d'imaginer une sorte de survival d'horreur avec des personnes qui ne se connaissent pas et finissent par se liguer les unes contre les autres afin de savoir qui s'en sortira. Et puis, en commençant la rédaction avec le personnage de Jack Armstrong, il a créé des liens avec ce personnage, et a réalisé qu'il ne pouvait pas se contenter d'en faire un simple pion de l'histoire. Il lui fallait aussi expliquer le pourquoi du tunnel. du coup, l'option nouvelle d'horreur a disparu pour laisser place à un roman, qui commence comme un thriller classique et finit par basculer.
L'histoire démarre ainsi :
14 passagers prennent un bus à destination de Glenwood Springs, une petite ville du Colorado.
Nous voyagerons avec un flic, un braqueur, un couple de retraités tranquilles, un couple de jeunes, une musicienne, une journaliste et romancière, un handicapé et son infirmier, un drogué, un représentant en sexe toys, une bigote et une vieille fille.
Ils sont tous là pour des raisons banales de la vie : aller passer un entretien, s'offrir des vacances, consulter un expert médical, voir leurs petits-enfants, se rendre à un salon professionnel etc....
Aussi quand leur bus prend une déviation qui les mène dans un tunnel sans fin, la banalité devient incroyablement horrible.
Le début du roman commence par la présentation de chaque personnage et surtout pourquoi ils prennent ce bus, un peu cliché, mais qui un sens et une importance. Nous allons donc les suivre dans ce tunnel sans fin.
Piégés par cette distorsion de la réalité, les voyageurs désorientés sont alors attaqués par des coyotes anormalement grands et particulièrement agressifs.
Quelle décision devront-ils prendre après la disparition d'un des passagers ? Rester dans le bus cerné par les coyotes enragés et sanguinaires ? Quitter le bus à la recherche d'une échappatoire ? Qui va devenir leader dans le groupe ? Sauront-ils s'allier pour s'en sortir ?
Certains semblent cacher des secrets... Trouveront ils la sortie avant d'être éliminés les uns après les autres par les animaux sauvages ?
J'ai beaucoup aimé ma lecture et cela tient avant tout à l'atmosphère qu'a su créer l'auteur. Je me suis plongée dans ce huis-clos oppressant.
D'ailleurs, cela m'a fait vraiment penser à l'atmosphère que l'on retrouve dans le film " the descent".
J'ai aimé cette tension qui vous tiens en haleine, qui monte puis redescend avant de remonter encore plus fortement sans aucun temps mort.
La nature humaine n'est pas forcément belle à voir, quand d'autres vont finalement être plus sensibles qu'on ne le pensait.
Je verrais bien ce roman adapté en film d'horreur, en mode road trip de l'enfer, ce serait génial.
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Déviation !

Comme j'ai bien fait de prendre cette “déviation” ! Mais pour ma part, en lecture, car voilà un excellent roman.
C'est ce que l'on nomme un thriller, plus exactement.
Michael Fenris, je ne l'avais jamais lu avant Déviation et je sais qu'à partir d'aujourd'hui je n'hésiterai pas à acheter et lire d'autres de ses romans.

Tout d'abord il y a la présentation des personnages et la raison pour laquelle ils et elles se retrouvent dans cet autocar. Ces hommes et ces femmes vont vivre une aventure terrible et étrange, surnaturelle à priori et terriblement angoissante.

Ensuite tout s'accélère, on vit à grande vitesse et surtout à vive allure à l'intérieur d'un autocar apparemment perdu dans un tunnel…Mais est-il réellement perdu ? Est-il vraiment un autocar d'une compagnie de transport ? On se pose des tas de questions au fur et à mesure de la lecture.

Puis s'enchaînent des faits terrifiants !
Je ne vais pas tout raconter, sinon le sujet du roman serait divulgué…
Alors je vous le conseille en lecture.

Ma note : 5 étoiles bien sûr pour ce très bon thriller.
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Dans ce roman, on fait d'abord la connaissance de Jack Armstrong, un agent d'assurance qui vient de cambrioler une bijouterie. Il a réussi à échapper à la police, et on le retrouve alors qu'il s'apprête à prendre un bus. Dans ce car, c'est toute une galerie de personnages, bien différents des uns des autres qui prennent place. On a parmi la quinzaine de passagers, une journaliste hautaine, une dame très croyante, une jeune femme qui va passer un entretien d'embauche ou encore un homme lourdement handicapé. Se cache aussi parmi nos voyageur, un flic qui a été rencardé par un appel anonyme de la présence du malfrat. Il compte bien mettre la main sur lui et récupérer le magot qu'il doit transporter avec lui.

Peu de temps après le début du voyage, le chauffeur du bus est contraint de suivre une déviation. Il entre dans un tunnel, qui annonce le début des problèmes pour nos personnages. Au bout de plusieurs kilomètres, le tunnel semble sans fin. Pire encore, le bus se retrouve face à un énorme crevasse. Ils doivent faire demi-tour. A mesure que les kilomètres défilent, la peur et l'angoisse prennent place à bord de ce bus et les esprits s'échauffent. le pire arrive quand ils sont attaqués par ce qui semble être des bêtes féroces. Comment sortir de ce tunnel ? Qui croire, à qui faire confiance pour s'en sortir? Entre ceux qui veulent rester dans le bus et ceux qui préfèrent sortir pour trouver une échappatoire, la bataille commence.

Un thriller bien original, un huis-clos terrifiant au sein d'un tunnel, dans lequel on se demande tout au long du roman ce qu'il va bien pouvoir advenir de nos personnages. Même si l'ensemble des voyageurs semblent un peu stéréotypés dans les descriptions et dans leurs agissements, ils forment ensemble le casting parfait d'une telle aventure inhumaine et angoissante. Plus on avance dans l'histoire, plus on doute de tout et de tous.

Le style d'écriture est assez cinématographique. le final peut surprendre, même si pour ma part j'avais émis un large doute sur cette possibilité et une idée de twist déjà vu ailleurs. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et je vais surement me laisser tenter par un autre de ces romans cet été. J'ai repéré le syndrome Noah, l'avez vous lu?
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Un peu mitigée sur ce roman. J'en attendais plus au vu du synopsis, surtout niveau frissons.
Nous suivons un groupe hétéroclite de personnes qui vont se retrouver par un "heureux hasard" en voyage en bus et traverser un tunnel dont il n'y a pas de sortie. Avouez que ça part bien et que ça doit donner de bonnes bouffées d'angoisse !

L'intrigue en elle-même est bonne. Je ne m'attendais pas à ça. C'est donc un bon point pour ce livre. Pour les personnes n'aimant pas le côté fantastique dans un thriller, rassurez-vous, dans ce roman point de surnaturel.

Mais alors, pourquoi n'ai-je pas aimé plus que ça ce roman ? Et bien car de l'angoisse, je n'en ai jamais ressentie. Bon, peut être une toute petite pointe mais qui a vite disparu. Dommage car c'est ce que j'attends de ce genre de livre. Malgré leur situation plus que difficile, je n'ai pas vraiment eu peur.

Une autre chose m'a un peu chagrinée: les personnages. Je pense que l'auteur voulait des personnages bien différents les uns des autres, mais au final, je les ai trouvés un peu caricaturaux: la grenouille de bénitier, le flic m'as-tu vu, la jeune femme belle et fragile, un voleur...
Bref, je ne me suis attachée à aucun d'eux, sauf à notre voleur de bijoux (je ne sais pas ce que cela dit sur moi !)

Donc au final, un roman à l'issue assez imprévisible pour moi mais qui ne m'a pas transportée niveau suspense et angoisse et dont les personnages, assez clichés, manquent malheureusement de profondeur.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque Meredith Coppelson pénétra dans le car Greyhound, l'atmosphère s'en trouva aussitôt refroidie.
Pour un peu, le diable lui-même aurait préféré tourner les talons et disparaitre.
Longiligne et haute plutôt que grande, d'une maigreur effrayante, elle était vêtue d'une jupe plissée écossaise qui lui descendait jusqu'aux chevilles, d'un gilet de laine gris boutonnée jusqu'au cou et d'un pardessus dont le teint rappelait la terre glaise les jours de pluie. Son visage aux pommettes saillantes s'achevait par un nez pointu qui semblait frémir chaque fois qu'elle posait son regard sur un des occupants de l'autocar. Deux yeux gris dans lesquels se lisaient tout les tourments de l'existence. Des tourments qui n'existaient pas chez elle, mais chez ses semblables, et qu'elle s'efforçait de repousser. Meredith Coppelson avait été tour à tour directrice d'école catholique, gouvernante, éducatrice, et, si dorénavant elle avait atteint l'âge de la retraite, elle n'en poursuivait pas moins sa croisade à l'encontre du démon sous toutes les formes possibles et imaginables.
...
La main droite rivée sur un gros sac de toile, la gauche cramponnée à un crucifix de bois pendu autour du cou, elle ressemblait à une version négative de Mary Poppins, un Disney sous Tranxene et Prozac. Elle détestait les personnes qui croisaient les jambes, ce n'était pas sain, c'était un manque d'éducation. Et certains hommes en profitaient pour se toucher discrètement leurs parties intimes, mon Dieu, quelle horreur !
Elle se félicitait de ce que la nature ne l'avait pas dotée d'une forte poitrine, même si elle avait un peu de formes qu'elle s'efforçait d'engoncer dans des tenues strictes...
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Constance Brown, affichait son joli sourire sur la plupart des émissions du groupe. Surtout, elle lui apportait une aura de respectabilité en écrivant depuis plusieurs années des romans policiers à succès : les aventures de Tracy Costello, une femme flic en dehors des règles, tête brûlée et incorruptible. La critique avait dit de son héroïne qu’elle était une sorte de Harry Callahan en jupon, elle la voyait plutôt comme un Indiana Jones des temps modernes. Brown en était à sa sixième aventure, et chaque histoire se vendait comme des petits pains
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Aucun des deux vigiles n’était rouquin. Il le remarqua plus tard. Le premier se tenait près de la porte d’entrée. Il avait compris que quelque chose allait mal tourner lorsqu’il avait vu le complice de Jack entrer comme un boulet de canon, sans prendre aucune précaution, et enfiler quasiment son masque sans attendre qu’ils aient sécurisé le périmètre. Jack savait où se trouvaient les caméras de surveillance. Il savait comment entrer sans se faire remarquer.
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Jack Armstrong, agent d’assurances, était un pragmatique : il n’avait aucunement l’intention de gaspiller une balle dans le crâne du bijoutier. Sur les vigiles, qui, eux, étaient armés, c’était toute autre chose. Mais il pouvait se targuer de ne jamais avoir tué personne depuis qu’il pratiquait ce double métier.
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L’instant de surprise passé, Graham contourna l’autocar par l’avant pour se précipiter en direction des cris, l‘arme brandie prête à faire feu. Une silhouette se dessina dans la lumière des feux du véhicule en titubant, il faillit la heurter de plein fouet. Timothy Long serrait convulsivement sa canne, son visage blême et couvert de sueur exprimait la terreur la plus absolue, celle qui vous fait perdre la raison. L’inspecteur remarqua aussitôt les traces sur ses vêtements, rouge, sombre poisseuse. Du Sang. La bouche ouverte sur un cri sans fin, le jeune homme ne parut pas reconnaître le policier
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