Et il y a du boulot ! Pourquoi ? Parce que la pollution marine ne vient pas que de la mer, je dirai même qu'elle est plutôt provoquée par les « terriens », tous ceux qui laissent traîner leurs déchets sans penser à ce que ceux-ci deviendront, comme si, une fois abandonnés dans la nature, ils n'existaient plus. C'est plutôt le contraire, rien ne se perd, rien ne se crée et tout se retrouve qui dans la mer, qui sur les côtes, pour finir ingérer par les poissons, les mammifères marins, provoquant décès prématurés et dépopulation des océans. Sachant que l'homme a déjà du mal à voir la pollution qui a lieu sous ses yeux, imaginez un peu pour celle qui se passe très loin de lui !
Comme pour les deux premiers volumes,
Théo super-héros de la nature est rempli de bonnes idées, simples à mettre en pratique pour peu que l'on fasse preuve de bonne volonté (oui, l'on connait tous des personnes qui en manquent singulièrement). Bien sûr, comme Maëlle, la meilleure amie de Théo, l'on peut légitimement être saisis de découragement, se dire que ce que l'on fait, c'est peu. Même Théo, en dépit de toutes les initiatives prises au sein de sa classe et du collège de son frère, sent aussi poindre du découragement. Parce que le problème ne peut pas être résolu seulement par des individus de bonne volonté, il faut aussi que les entreprises et les éleveurs intensifs s'y mettent, et là, c'est une toute autre affaire.
Ce troisième volume est dans la continuité des précédents, c'est à dire que les initiatives déjà prises continuent à être mises en oeuvre – nous avons par là même des nouvelles des poules prises en charge dans le second volume. Il est agréable et facile à lire. de même, j'apprécie l'initiative du cahier de jeux à la fin du livre, habitude que les éditeurs jeunesse avaient un peu perdu, et c'est dommage.
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