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3,87

sur 2974 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est une trilogie que l'on m'a offerte et malheureusement je trouve qu'il ne se passe pas grand-chose. Il n'y a pas d'intrigue, les personnages stagnent dans leur rôle. Je me suis fortement ennuyée dans cette lecture. Certes c'est bien écrit mais hélas je n'arrive pas à accrocher à cette histoire. Peut être que le dénouement va se concrétiser au 3ème tome. En tout cas c'est très long et pour le moment je n'apprécie pas ma lecture.
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Après ma critique enthousiaste du premier opus de Virginie Despentes : Vernon Subutex, je vous livre celle, blasée et désenchantée du deuxième. Alors que j'avais beaucoup apprécié le dynamisme du début, la pluralité des personnages et l'histoire envoutante d'un type ordinaire qui chavire, c'est avec stupéfaction que je viens de terminer ce second livre. Attention Spoilers !

Vernon, le personnage éponyme du premier roman, est maintenant à la rue. On l'avait quitté en mauvaise posture et on le retrouve en plus mauvais état encore. Sale, perdu, errant, il ne tente pas de s'en sortir et se laisse porter par cette nouvelle vie qui, in fine, semble lui convenir. La plupart des personnages du premier livre sont également présents, complétés par de nouveaux portraits d'hommes et de femmes trop souvent caricaturés. Ainsi, on retrouve la lesbienne caractérielle, le chanteur déchu, le facho violent, le père désabusé ou encore le chef d'entreprise véreux… Ces anciens et nouveaux venus, sans reliefs ni nuances, gravitent autour de notre ancien disquaire ; essayant d'abord de le retrouver puis de le sauver. La communauté de Vernon est née !

Ces tableaux que j'avais trouvé très justes il y a quelques mois ne m'ont plus touché. J'ai l'impression d'avoir été spectatrice d'un assemblage de bons sentiments, de revendications « engagées » mais trop courtes pour faire de l'effet, d'une tartine linéaire de personnages figés et irréalistes. de plus, la forme n'étant plus au service du fond, j'ai fini par trouvé le style de l'auteure indigeste, trop peu narratif. En effet, l'histoire m'a véritablement ennuyée, ne sachant pas ou Virginie Despentes voulait en venir. L'intrigue débute pourtant sous les meilleurs auspices : Pourquoi diable tout le monde court après les cassettes d'Alex Bleach ? Elle est pourtant très (trop) vite dévoilée à mon goût.

Enfin, des thèmes sont abordés puis jetés à la mer, des personnages sont détaillés mais ne participent pas à compréhension du tout. La mayonnaise ne prend plus.

J'ai eu beaucoup de difficultés à finir ce bouquin et j'ai même cru abandonner à moultes reprises. Cependant, comme on me chuchote dans l'oreillette que le dernier retrouve la saveur des débuts, j'ai pourtant persévéré, sautant quelques paragraphes au passage. Vous l'aurez compris, à la surprise du premier succède la déception du deuxième. Une transition dont je me serai bien passée. Ouch !
Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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J'avais refermé le premier tome tout en ayant hâte d'ouvrir le second. Et pour être franche, je suis assez déçue..

On y retrouve notre Vernon national qui vit à présent dans la rue, et plus précisément dans le parc des Buttes Chaumont, où il occupe un squat. Avant de devenir définitivement SDF, Vernon avait confié les images des derniers instants d'Alex Bleach à Emilie ; les cassettes seront finalement volées par la Hyène.

Le lecteur va enfin découvrir ce que contenaient ces fameuses cassettes, objet de toutes les convoitises. Dans ces « ultimes confessions », Alex Bleach révèle que le suicide de Vodka Satana, ancienne star du porno, n'en était pas un et qu'il est persuadé qu'elle a été tuée.

L'ensemble des personnages rencontrés dans le tome 1 (on remerciera d'ailleurs l'auteure pour la petite séquence de rappel en début du roman) s'uniront alors dans la quête de l'assassin de Vodka Satana. Ils prendront tour à tour la parole, comme dans le premier tome.

De son côté, habitué à vivre dans la rue, Vernon décline les propositions d'hébergement qui lui donnent une impression de claustrophobie. C'est alors qu'il se retrouvera malgré lui « gourou » de la bande.

A mon sens, ce tome 2 est dans la continuité du tome 1. le style y est identique : cru et acide à souhait, et les nombreux personnages de cette comédie (in)humaine sont présents (quelques nouveaux sont venus se greffer en plus). Si le lecteur n'est pas dépaysé, il n'est toutefois pas surpris. L'énumération des portraits prend énormément de place dans le roman au détriment de l'intrigue, ce que je trouve décevant.

Ces longues descriptions étaient parfaitement justifiées dans le premier tome pour planter le décor. Dans le second, je les trouve inopportunes. C'est vraiment dommage car le talent de Despentes est toujours là, et je m'attendais réellement à ce qu'elle s'attarde plus sur l'intrigue. D'ailleurs, une fois les portraits passés, et lorsque l'on rentre dans l'histoire, on ne peut plus se détacher du roman, pris dans un tourbillon infernal dans le Paris d'aujourd'hui : celui des riches, des pauvres, du monde de la débrouille, des fachos repentis, etc..

Lirai-je le tome 3 ? Sans doute, histoire de pouvoir me dire que la boucle est bouclée..

Lien : http://mademoisellechristell..
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Un roman assez particulier. On s'y perd avec tous les personnages et je trouve l'histoire de plus en plus décousue. L'écriture est fluide ce qui rend la lecture plaisante mais hélas l'intrigue s'essouffle et on se demande ce que va donner le troisième tome.
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Vernon Subutex se retrouve SDF et de vagues remords, une franche sympathie ou un intérêt carnassier font qu'on va retrouver rôder autour de lui tous les personnages de la première partie. La dérive hippie-copain de tout ce petit underground parisien dans la pseudo-secte poético-musico-cool de Vernon est un petit coin d'utopie naïve voire niaiseuse qui m'a plus fait penser à Michel Fugain qu'à Zola.

Et malheureusement le lâcher prise semble toucher jusqu'à l'auteur, qui se laisse vivre face à ses personnages. Certes elle garde de façon sporadique un bel art du portrait, des raccourcis bluffants, des formules percutantes, mais aussi une certaine tendance aux généralisations réductrices. Elle a plutôt tendance à remplacer la qualité par la quantité, elle ne creuse pas, se reposant sur les acquis du premier tome, sans non plus faire l'effort de nous redonner les petits éléments qu'on est en droit d'avoir oubliés et qui nous rafraîchiraient la mémoire.

Guère d'intrigue non plus, à vrai dire.

Quant au style, c'est une oralité branchée, souvent bien vue mais un peu bourrative. Ah certes, on n'est pas dans le classique, le lustré ! Je sais bien que la littérature doit vivre avec son temps, mais j'ai du mal à en apprécier la créativité au vu du nombre de « putain » « bordel » « kiffer » (et j'en passe beaucoup) rencontrés au fil du texte. Et quand V Despentes abandonne ce type de langage, sa phrase tombe vite dans la banalité.

Au total , j'ai été bien déçue, le poudre aux yeux prend le pas sur la vision aigue d 'une société. V Despentes y voit peut-être de l'humour, mais j'ai été un peu gênée de cette histoire où les SDF sont bien heureux, les fascistes pas si dangereux que ça. Et je me suis souvent ennuyée.
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Le premier tome a été beaucoup plus passionnant que celui-là. Je m'attendais à mieux. Ce deuxième tome est décevant.
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Quelle déception !

Après le plaisir pris à lire le tome 1, j'attendais la suite avec impatience.
Quelle déception !
Pour être honnête, j'ai arrêté la lecture à la page 200, incapable de me motiver pour aller plus loin. Il n'y a pas d'histoire. L'intrigue initiale s'étire indéfiniment en longueur. Il ne se passe rien ! Où sont les caractères si savoureux du tome 1 ? L'auteur dissèque à loisirs sur leurs motivations, mais sans rien montrer de concret.
J'ai également trouvé un peu facile les ficelles qu'elle utilise pour placer son discours dans la bouche des personnages, et le justifier par ce biais.
Mise à jour : je me suis finalement convaincu de terminer la lecture. Après ce passage à vide d'une cinquantaine de pages, les choses s'améliorent quelque peu. Mais sans atteindre le niveau du 1er tome.
Mme Despentes, une parenthèse : m'abusez pas ainsi du verbe "défoncer". Et vérifiez les définitions de "logarithme" et "algorithme", ce sont deux choses très différentes.
Ce roman ressemble à un essai qui n'oserait pas en être un. Au final, c'est un roman pauvre, et un essai faible. Il faut choisir son camp !
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Stop
Sa tourne en rond .
Le deuxième est très plat.
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Décidément, je n'arrive à m'habituer à ce héros. Si le critique du Monde (cité au dos du livre) parle de la lumière qui baigne ce tome (en comparaison de l'infinie noirceur du premier -sic-), je trouve de mon côté qu'il est plus terne, pâle et sans grand renouvellement. On retrouve les mêmes personnages, Vernon devient le chaman et ses (ex) amis l'entoure. le livre vit sur le rythme du premier et ne se renouvelle guère. On sent que l'autrice (je me mets au goût de l'Académie Française) tire la ficelle.
Bien sûr, il y a de belles descriptions de personnes, le style parsemé de mots d'argot renouvelle (un peu) l'écriture habituelle, mais l'histoire est quelconque.
D'où vient le succès du livre (quand je lis les critiques des lecteurs et vois les prix reçus) ? Peut-être l'écriture en langage urbain et les descriptions des personnages où chacun peut se retrouver un peu.
En tout cas, j'ai lu les deux tomes prêtés par ma fille.
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Une finesse de vue, d'observation, des vérités crues, quelques étincelles qui s'enflamment puis s'éteignent. Je suis plus en phase avec l'époque que dans le premier tome. Malgré tout, une telle impression de lenteur, d'ennui, de patauger en permanence dans la boue, se dégage du banc de Vernon que son sort m'est vite devenu indifférent. J'ai baissé les bras, comme lui. Abandon à mi-chemin.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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