Sabrina est honnête : “Je vous invite à bord du Nautilus de ma vie de femme trentenaire célibataire tourmentée. Ensemble, partons explorer les méandres de mon passé et voyons ce qui peut être réparé.”
Nous la suivons d'aventure en idylle et aucune histoire (d'amour ou de sexe) ne ressemble à une autre, car chaque homme est unique en son genre. On ne s'ennuie pas, mieux encore, on est intrigué. Car un des ex de Sabrina veut la revoir en plein confinement. Elle mise beaucoup sur ce rendez-vous! Et si… Mais la coquine ne nous livre pas le prénom de Monsieur “come back”. Quel membre du panel vaudrait la peine d'être envisagé à nouveau !?
Le récit propose un mélange d'humour caustique, d'autodérision et de références culturelles originales (même si je n'ai pas toujours compris leur utilité pour l'intrigue, sans que ça pose un soucis).
J'ai souri et ri! J'aime la liberté féminine que Sabrina représente. Ce personnage, plus complexe qu'il n'y paraît, a aussi touché mon empathie, se cherchant surtout elle-même entre tous ces hommes. Elle se donne dans tous les sens du terme, a tendance à s'oublier. Elle le dit elle-même, elle suit la règle d'
Epictète (voir citations) dans une volonté de s'adapter à ce qui se présente. Elle supporte donc beaucoup, se met au service du destin et des autres. Puis les coutures (ou le sac poubelle) craquent. Cela m'a intéressée et j'aurais adoré un traitement plus profond de ce personnage.
C'est une comédie et un choix qui se respecte d'être restée légère, comme de laisser le lecteur tirer sa propre morale. Ce roman permettra ainsi plusieurs niveaux de lectures selon votre envie, avec avant tout de la détente ! Peut-être qu'une suite m'en dira plus sur les enseignements tirés par Sabrina de ses expériences. Que veut ELLE vraiment ? Qui est-elle ? En tout cas, je lirai d'autres ouvrages de @
Serena Davis avec plaisir et sans hésitation !