Ma petite mécanique qui roule bien.
Il ne faut pas se le cacher, les Kay
Scarpetta, c'est toujours le même schéma, et c'est pour cela que je les lis en mode détente complet. Qui plus est, c'est une relecture et je ne m'en lasse pas. Je me souviens aussi parfaitement des vacances où je l'avais lu la toute première fois. Comme toujours, en Corse, comme toujours à la plage et même recroquevillée dans mon plaid, le plaisir est toujours là. Et il faut dire qu'on en a pour notre argent dans cette épisode car nous avons : le retour de Lucy qui a bien grandi et qui donne les quatre vérités à sa tante, pas une mais trois intrigues qui se regroupent à la fin, un piratage d'ordinateur, un pétage de plomb, et Marino qui s'inquiète pour
Scarpetta.
Bref, c'est comme se refaire inlassablement la même recette de cookies que me préparait ma maman pour le goûter. On peut le lire quasiment les yeux fermés mais on aime toujours. Alors vous allez me dire que je vais me lasser à force. Que nenni. Evidemment, si je me lisais tous les Kays
Scarpetta d'un coup d'un seul, les répétitions m'énerveront au plus haut point. Mais la recette de cette saga, c'est comme les cookies, il faut en prendre par ci par là et vous ne serez jamais écoeurés.
On découvre tout de même quelques petites réflexions données sympathiquement par l'auteur.
La toute première réflexion, c'est bien entendu sur la famille. Kay a une mère qui veut être omniprésente, une soeur qui n'aime personne à part elle même, une nièce qui elle a du coup un gros problème d'amour et Kay qui est en deuil de Mark, son grand amour, et qui a un manque d'enfant, manque qu'elle arrive à combler avec le lien qu'elle a avec sa nièce. Mais depuis le décès de Mark, elle s'est éloignée d'elle et Lucy va bien nous le faire sentir en répondant présente pour aider sa tante préférée mais en lui claquant comme il faut ses quatre vérités. Ce qui fera avancer Kay.
On a aussi une réflexion quelque part sur le port d'armes aux Etats Unis et sur la peine de mort. C'est vraiment époustouflant car la réflexion de
Patricia Cornwell se fait sans prise de position. Elle nous montre juste à sa manière comment les Américains la perçoivent et je dois dire que cela fait froid dans le dos.
Enfin, nous avons aussi les dérives du système, entre piratages informatiques, désinformation par les médias, manipulations politiques pour trouver un bouc émissaire. Ce qu'encaisse notre médecin légiste et comme toujours à la limite de l'exagération mais c'est pour montrer à quel point c'est une femme forte, il ne faut pas l'oublier.
En bref : bien contente de l'avoir relue. Ma mémoire s'est rafraichie. Je pense que vous en aurez un autre dans le courant du mois, surtout s'il fait beau le temps d'un week end (il faut rentabiliser le jardin, n'est-il pas?)
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