Une saison au bord de l'eau

J'ai découvert cet auteur avec plaisir. L'histoire est agréable, l'ecriture fluide. on a le plaisir de voyager en Ecosse en découvrant des traditions et de jolis paysages qui donnent envie de s'y rendre. Au niveau de l'intrigue et des personnages rien d'extraordinaire, cela reste un roman léger feel good qui s'évaporera rapidement de ma mémoire mais avec qui j'ai passé un agréable moment.

Peut être l'excès de légèreté de certains "feel good books", toujours en tête La petite boulangerie du bout du monde, assurément la reprise mais en plus fade d'une recette qui a permis à J Colgan de se faire connaitre et d'avoir un réel succès, mais ce livre ne m'a pas convaincu...
Trop facile de reprendre la rencontre de personnes si différentes, au passé lourd, sur une île avec comme ambition, de faire renaître une forme de boulangerie pour séduire des habitants hostiles à toute venue d'étrangers. On retrouve un milliardaire, une jeune femme partagé entre 2 hommes totalement différents, son attirance non pas pour les oiseaux mais pour les orques et animaux marins... décidément, venu d'un autre auteur, on aurait pu parler non pas d'influence mais d'une forme de plagiat en moins bon.
Ce livre sera aussi vite oublié qu'il a été lu.

On ne présente plus Jenny Colgan ! Cette romancière britannique a enchanté des milliers de lectrices de par le monde grâce à ses comédies romantiques et notamment sa trilogie de la petite boulangerie du bout du monde. Après le succès de Rendez-vous au Cupcake Café, qui confirme le talent de Jenny Colgan à écrire des feel-good books réconfortants, qui véhiculent de jolies valeurs de partage et d'entraide, nombreuses étaient les lectrices qui attendaient à nouveau de pouvoir la retrouver dans un nouveau roman. Une saison au bord de l'eau, publié aux éditions Prisma le 7 juin dernier, est sa nouvelle série événement de 2018 !
Hélas, là où s'attendait à une histoire romantique attachante, à la fois drôle, pleine de fantaisie et d'émotion, là où on espérait se laisser surprendre par les accents mélancoliques d'une intrigue dont Jenny Colgan a le secret, force est de constater que l'auteure s'est égarée avec ce nouvel opus qui n'a définitivement pas la saveur de ces précédents romans ! L'histoire de Flora est prévisible, poussive, désespérément longue et les péripéties dont Jenny Colgan émaille son récit ne suffisent pas à divertir la lectrice. On soupire, on lève les yeux au ciel, bref, on s'ennuie et on se demande surtout comment cette comédie décevante a pu devenir « le coup de coeur de l'été » de Femme Actuelle !
Si vous êtes à la recherche d'un roman divertissant, gourmand et chaleureux pour l'été, faites l'impasse sur Une saison au bord de l'eau et choisissez plutôt les précédents de l'auteure, ils vous emballeront davantage que cette comédie romantique fade et sans aucune profondeur !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..

Ah, la chick litt. Prendre un roman pour l'été, s'autoriser à revenir gamine, rêver du prince charmant, de la pauvre fille pleine de qualités, de leur rencontre et du happy end... Généralement, cela se passe ou en pleine métropole ou en pleine nature, retour au source.
Les ingrédients sont là et pourtant, je n'ai pas adhéré. Trop de milliardaires, avocats richissimes ? D'habitude, cela ne me gêne pas. Trop de difficultés familiales (pauvre avocat mal aimé qui a peur de se faire abandonner) ? Peut-être. Je crois que mon regret tient à trois points.
Le premier est stylistique. J'ai lu le prologue, ai eu l'impression de lire un billet de blog. J'ai lu les premières lignes, j'ai découvert que l'auteur commentait son incipit. J'ai été surprise, pas très sûre d'aimer ça, mais prête à prendre le risque d'un style inclusif. J'ai donc zoomé sur Londres, comme le proposait l'auteure, puis dans un appartement chic. Et l'auteure a disparu, me laissant dans un style classique, avec une histoire classique, entre Londres, réel, stéréotype de la pollution, de la chaleur, de la surpopulation, et Mure, irréelle, fraîche, lumineuse, vraie.
C'est là qu'intervient mon second bémol. Soit Mure est irréelle, nous sommes vraiment en plein conte de fée, autant y aller à fond. Soit Mure est réel et dans ce cas, l'auteure prend le risque de recevoir des critiques parce qu'elle ne connait pas assez ce dont elle parle (ou plutôt bosse pour ne pas recevoir de critiques...) Cet entre-deux m'a gênée. Partir dans de la fantasy était risqué, créer une île implantée dans le monde réel est trop facile.
Car Mure est dans le monde réel : subventions de l'UE, implantation d'éoliennes maritimes, fuite des jeunes... Autant de sujets réels qui je sont qu'effleurés et non maîtrisés par l'auteure. Alors oui, la chick litt est légère, oui, on n'a pas envie de lire un traité sur les éoliennes pendant les vacances. Mais cela ne signifie pas que nous avons totalement décroché notre cerveau. le débat sur les éoliennes était dangereux, le sujet (protection de la nature, économe verte) intéressant. Pourquoi le traiter par dessus la jambe ? L'auteure semble avoir souhaité parler de sujets sérieux mais en restant au niveau de la conversation d'apéro d'été. C'est dommage. Il aurait été plus judicieux de ne choisir qu'un sujet et d'aller au fonde l'on sorte de cette lecture la conscience apaisée. Oui j'ai lu de la chick litt, mais j'ai appris des choses sur une île et des problématiques.

Je n'ai malheureusement pas réussi à finir ce roman. Je me suis arrêtée à la moitié.
Il s'agit ici d'une petite romance gentillette, style romance de Noël sans le côté Noël. L'héroïne est folle de son patron qui est imbuvable et toxique. Evidemment, le pauvre, son comportement est expliqué de part son passé difficile.
L'histoire se déroule sur une petite île fictive située au nord de l'Ecosse. J'ai bien apprécié l'atmosphère du lieu et j'ai trouvé que les descriptions de paysage étaient chouettes.
L'héroïne est par contre très énervante, ce qui gâche la magie des lieux.
L'intrigue ne m'a franchement pas tenu en haleine, d'où mon arrêt à la moitié.

Je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. C'est long, c'est plat, il n'y a pas de rebondissements…
Flora retrouve le cahier de recettes de sa mère, ok elle en fait quelques unes mais l'auteur n'en parle quasiment pas. Je pensais que ça allait être en quelque sorte le fil conducteur du roman, même pas !
J'avais lu de la même auteure la série de la Petite Boulangerie et celle du Cupcake Café que j'avais adorées. Je partais donc confiante mais malheureusement grosse déception.
J'ai le tome 2 dans ma PAL, je ne sais pas quand je vais le lire mais je ne vais pas enchaîner c'est certain.