Ça me désole un peu de lui avoir attribué la note de 2/5 malheureusement, je ne voyais pas comment lui mettre plus car je suis déçue de ce roman.
Philippe Claudel est un auteur que j'aime beaucoup pour deux romans que j'ai lu de lui et
le rapport de Brodeck est le premier qui me déçoit.
Pour commencer, voici un petit résumé de l'histoire : Brodeck se retrouve à devoir écrire un rapport. Plus exactement, un rapport sur la mort d'une personne, de l'Anderer « l'étranger » en français. Bien qu'il n'était pas sur les lieux le jour où s'est arrivé, les villageois et le maire désignent Brodeck pour raconter les faits »Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fais des études » alors, sans avoir rien demandé à personne, Brodeck se retrouve à parler d'un meurtre à cause des actes des hommes.
Bien sur, Brodeck prend ses libertés vis à vis de l'écriture et nous raconte plus que cela. On découvre l'attachement qu'il a pour sa femme et sa mère adoptive, son arrivée dans le village, les horreurs de la guerre… et on découvre également la mort de « L'Anderer ».
Ce roman est très ressemblant à un autre roman de l'auteur
Les Âmes grises car en plus d'un assassinat, il cherche à montrer la noirceur humaine, ce qu'il y a au plus profond des gens même si ce qu'on y trouve est horrible. Qu'est ce qui pousse des personnes à commettre l'irréparable ? Pourquoi ? Dans quel but ? L'être humain est une chose très difficile à expliquer.
Alors bien que j'ai trouvé que ces deux romans se ressemblent énormément sur bien des points, je trouve que
le rapport de Brodeck ne vaut pas
Les Âmes grises car
Les Âmes grises m'a fait passé plus d'émotions, je me suis plus attachée aux personnages et je me souviens encore du bouleversement ressentit à la fin du livre.
Dans
le rapport de Brodeck, j'ai adoré le protagoniste oui et sa petite famille mais pour ce qui concerne les villageois, c'est une autre histoire car certains personnages n'ont que deux lignes sur tout le livre, on en sait peu ou en voit trop peu. de plus, j'ai trouvé certains moments très longs… on avançait sans avancer… En gros, nous sommes dans la tête du protagoniste, un point de vue intéressant certes mais qui au final, m'a semblé un peu fouillis.. Tout de même, j'apprécie le but du livre car je trouve ça passionnant les livres où l'on découvre les côtés sombres des gens, de gens très bien qui arrivent à faire du mal à autrui.
Par contre, ce qui n'a pas changé, c'est l'écriture sublime de l'auteur. Une écriture fluide remplit de mots magiques qui peuvent facilement toucher les lecteurs. Mais bon, ce livre sera une malheureuse déception pour moi par rapport à
La petite fille de Monsieur Linh et
Les Âmes grises.