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EAN : 9782253123781
124 pages
Le Livre de Poche (06/05/2009)
3.14/5   28 notes
Résumé :
Mona est une belle femme, éléguante et très parisienne, à qui la vie sourit : elle mène une existence sans nuage avec son mari, Max.

Mais très attachée à Saintes, elle ne peut se résoudre à mettre en vente la maison familiale dont elle vient d'hériter.

Qu'il est agréable d'être proche de la nature, et la vie à la campagne a tellement de charme !

La rencontre d'un homme sincère et vrai va lui ouvrir les yeux... un magnif... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'aime les romans dans lesquels un personnage comprend qu'il a fait fausse route dans sa vie et éprouve un changement profond qui l'amène à d'autres choix. Certains d'entre eux sont remarquablement réussis : Orgueil et préjugés, les Misérables, Claudine s'en va, L'arrangement, …
C'est précisément le thème de ce roman-ci ; mais il n'a rien d'un chef d'oeuvre, puisque sa principale qualité est d'être bref.

A la suite du décès de son père, une femme souhaite vendre sa maison de famille située à Saintes, qu'elle aime pourtant et qui lui rappelle son père qu'elle chérissait. C'est surtout le désir de son mari, qui n'aime pas cette maison et voudrait qu'ils achètent un appartement plus grand, à Paris où ils vivent.

Or, les personnages sont des coquilles vides, ils sont brossés à coups de poncifs, de clichés : «Elle est l'incarnation de la vraie Parisienne, habillée juste assez, pas trop, comme il convient pour un spectacle public.» ; «Toutes les femmes craignent pour leur ligne, par les modes qui courent, dit Laurent Verdier en souriant, mais la vôtre est parfaite.» ; «Je me demande d'ailleurs si la douceur n'est pas la plus belle qualité chez une femme.» ; «Mariage» est un mot qu'elle adore depuis qu'elle est toute petite : ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants» ; «Verdier a d'emblée saisi la situation : il débarque au milieu d'une scène conjugale, que sa présence ne va pas arranger, mais risque au contraire d'aggraver.»

Les réflexions et «méditations» de l'héroïne sont artificielles et d'une naïveté sans nom : «Y aurait-il, enfouie en elle, une ménagère qui s'ignore ?» ; «Si elle est hésitante et même maladroite, c'est qu'elle se sent troublée par la présence de cet homme dont elle ignore le nom. Que lui arrive-t-il ?» ; «Comment se fait-il, se demande Mona que, quelle que soit notre origine, nous soyons tous si sensibles au luxe ?» ; «Il y aurait donc des femmes, des hommes pour vivre toute leur vie dans un seul attachement ?» ; «Y a-t-il en moi une bête domestiquée depuis tellement de millénaires que la prise en main lui plaît ? Cette bête s'appellerait-elle femme ?».

Comme on l'a constaté, le style est pompeux, appuyé, trop explicité, redondant et en voici d'autres exemples : «… ces écharpes dites Burberry du fait qu'elles sont imprimées du fameux motif écossais, beige à petits carreaux, devenu si répandu qu'il en est mondial. Une sorte de lieu commun vestimentaire.» ; «Est-ce à cause du bien-être que lui procure le pétillant breuvage ?» ; «Reste qu'une telle sortie, à Paris, est considérée comme une festivité, une rare occasion de se divertir, réservée à un public cultivé.»

Pour finir, l'action est prévisible et usée. le cadre évolue entre deux modes de vie et deux lieux schématisés : le luxe, l'oisiveté et la galanterie du mari à Paris versus la vie active, saine et proche de la nature d'un coin de Charente. Entre son mari, Parisien frivole aimant l'argent, et un éleveur de chevaux amateur de plaisirs simples (qui lui rappelle son père), devinez qui notre héroïne va choisir ! L'éleveur tombant (bien sûr) par ailleurs éperdument amoureux dès le premier regard jeté et devinant tout de la Belle...
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Que dire... heureusement que ce roman est court...
J'avais envie de légèreté après quelques lectures sérieuses et devant lire un livre de Madeleine Chapsal pour le challenge Solidaire, j'ai donc ouvert "La femme à l'écharpe" un roman trouvé dans une boîte à livres. J'ai été servie car en matière de légèreté on ne fait pas plus convenu.

L'autrice prolifique du 20ème siècle raconte l'histoire d'une femme mariée, une grande bourgeoise germanopratine qui doit vendre la maison familiale de Saintes. Cette occasion va toutefois changer sa vie aussi peu intéressante que son attirante pour le luxe et l'oisiveté.
On devine dès le début ce qui va se passer, quand un homme lui apporte les sarments achetés au marché de Saintes. Ce n'est pas un livreur mais un riche voisin propriétaire d'un haras qui rend service et qui, devinez quoi, porte la même écharpe Burberry que son père. Ils vont sympathiser et quand il lui demande quelle est la qualité qu'elle préfère chez un homme, elle répond la fidélité...

On ne vit vraiment pas dans le même monde car la narratrice tient des propos qui me sidèrent : elle découvre que l'on peut se servir à table quand elle déjeune chez le voisin, quand elle voit les roses fanées dans le jardin de son père, elle ne prend pas le sécateur, elle appelle le jardinier, elle ne se décrit que par ses tenues, le plus souvent tailleur, chemisier de soie et clips en diamants…
Ce que je trouve gênant et frise parfois le ridicule c'est l'opposition systématique Paris/Province, ville/campagne, mari/amant... D'ailleurs, j'ai vérifié la date de publication persuadée que les propos sur l'adultère dataient mais c'est bien 2007. J'ai donc été très agacée par son conformisme et surtout par l'image de la secrétaire qui séduit son patron.
Pour expliquer l'absence de sororité, je pense que Madeleine Chapsal n'a jamais digéré d'avoir été trompée dans la vraie vie par son célèbre premier mari. Cela aurait pu lui inspirer des romans poignants mais cela est loin d'être le cas avec "La femme à l'écharpe".
Je vous suggère donc de passer votre chemin.


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lu en une soirée !
même si certains n'y voient pas un chef d'oeuvre,
cela permet de passer un bon moment auprès de cette femme ; style agréable : partons à la plage !!
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Madeleine Chapsal a un talent certain pour raconter l'adultère.
Dans ce trèx court roman, Mona, une femme mariée cherche à vendre une maison de famille en province pour pouvoir ensuite acheter un appartement plus grand à Paris avec son mari. Mais elle a beaucou de mal à vendre ce bien qui lui rappelle tant de souvenirs heureux de son enfance. Et son mari est totalement absent de son projet, absorbé comme toujours par son métier. Mais voilà, alors qu'elle se décide enfin à vendre sa chère maison, elle apprend que son mari la trompe. Son monde s'écroule et tout est remis en question.
Ce roman est simple mais terriblement touchant. Il analyse les sentiments de Mona, trahie après tant d'années par celui qu'elle aime. Mona est aussi à la croisée des chemins : poursuivre une vie qui ne lui convient plus, ou chambouler toute son existence pour en reprendre les rênes.
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La 4ème de couverture promet "un magnifique portrait de femme", c'est un peu excessif!
Si l'écriture est fluide et agréable, l'histoire ne m'a pas séduite plus que cela. J'y ai vu une bluette cousue de fil blanc avec son lot de stéréotypes (les parisiens sont comme ceci, les provinciaux, comme cela...)
Les personnages restent superficiels et un peu creux (héroïne incluse...)mais peut-être est ce dû à la taille du roman qui ressemble plus à une nouvelle...
Quant à la fin, même si on la devine très tôt, ça va très vite entre les personnages!!
Vite lu, vite oublié!
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Mais si elle s'en est voulu de ne pas protester lorsque Max l'a bousculée, puis prise, maintenant elle pense qu'il lui en fallait passer par là pour se rendre compte à quel point tout est changé entre eux deux . Du moins pour elle……..Quoiqu'il en soit, elle n'est plus seule avec Max ; ils sont trois, leur couple est squatté par l'image d'une autre femme, et elle déteste ça.
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Son être entier se révoltait à l’idée de tolérer sans réagir que l’homme qu’elle aimait, son amant, son mari, puisse coucher avec une autre.
Bien sûr, il n’a rien avoué.
Et même il a nié farouchement. Du moins a-t-il essayé, car Mona, qui le connaissait bien, a trouvé qu’il n’était ni convaincu, ni convaincant. Peut-être parce qu’il s’était mis plus en colère qu’il n’aurait fallu… Si elle s’était égarée complètement, Max aurait ri aux éclats, l’aurait taquinée, aurait tourné l’affaire en dérision et fini par la jeter sur le canapé en la traitant d’idiote chérie et en lui faisant illico l’amour.
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D’habitude, faire la cuisine l’ennuie, mais s’activer dans cette pièce au dallage ancien ouvrant sur le jardinet par deux fenêtres ceintes de vigne-vierge et une porte à petits carreaux, lui fait éprouver un sentiment qui la surprend. Celui d’être à son aise dans un rôle qui lui convient… Y aurait-il, enfouie en elle, une ménagère qui s’ignore ? Ou sont-ce ces plats un peu ébréchés, ces instruments légèrement cabossés, cette antique cuisinière à gaz qui lui communiquent quelque chose de la sollicitude de ceux qui s’en sont tant servi avant elle ?
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soudain, elle comprend : il s'agit d'un détail, mais pas n'importe lequel ; c'est comme un signe de reconnaissance, de ralliement qui la touche, l'émeut même : cet homme a autour du cou l'écharpe Burberry. Semblable à celle qu'elle même portait tout à l'heure au marché. L écharpe de son père.
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En fait, la plupart de nos sentiments ont besoin, pour mieux s’exprimer, d’un décor approprié et lorsqu’ils vont se retrouver tout à l’heure sur le trottoir, ensuite dans le parking souterrain de la place de la Concorde, puis dans la circulation tantôt trop lente, tantôt trop rapide, le charme sera rompu.
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