Le Cœur en braille

Incroyablement bien vendu par le libraire, j'ai eu du mal à saisir complétement l'attrait du livre – en vrai, j'ai vraiment beaucoup aimé le protagoniste et son évolution dans la vie, ses échecs (même s'il y avait quelque chose d'assez distancié par rapport à … tout). Mais… navré j'ai trouvé que le rythme et le dénouement n'avait aucun intérêt ; ce qui doit être résolu par un deus ex machina l'est constamment, et le reste se fait par du TGCM. C'est joli, avec des thématiques importantes, traitées par dessus la jambe – j'ai eu du mal à saisir l'urgence de la situation, à me sentir impliquée, à croire aux développements, à « comprendre » les évolutions, à avoir un peu de crédulité pour des personnages de 13 / 14 ans. Tout se déroule hors-champ et au final ça desserre à la fois le propos, les personnages et le rythme de la BD qui se fait sans le lecteur. Je n'ai pas réellement senti l'importance du handicap, ni à quel point l'aide apportée mutuellement était importante, puisque tout était sous-entendu (et compris hein, mais ! tellement passé en vitesse x36 que c'aurait pu ne pas être là que c'aurait été pareil).

Quelques planches valent le détour, notamment la découverte à la fin des parents en parallèle par rapport à leurs choix, mais c'est noyé dans des extrêmes de parentalité et de choix scénaristiques et de maladies qui disparaissent que c'en devient anecdotique.

(je découvre d'ailleurs que c'est une série de 4 romans - ce qui explique probablement en partie à quel point j'ai l'impression que c'est rushé ; mais du coup, pourquoi ne faire qu'un seul tome de cette histoire au point d'en perdre tout intérêt scénaristique, de personnage et émotionnel ?)

Un peu déboussolée par cette bande dessinée... J'ai beaucoup aimé les illustrations, mais je reste sur ma faim au niveau de l'intrigue, et de la fin !

Plusieurs choses m'ont dérangée : tout d'abord j'ai trouvé un peu gros (voire énorme) que l'héroïne devienne pratiquement aveugle, mais que personne ne le remarque... (surtout pas ses parents). J'en prends mon partie, je me dis que c'est une histoire jeunesse, et que le fond est plus important que la forme. Mais ce qui m'a le plus dérangée, c'est plutôt l'évolution du héros.

Au début de l'histoire, il souffre clairement de grosses difficultés scolaires et de concentration, et joue dans un groupe de rock avec ses amis. L'histoire avance, et miracle, il suffisait qu'il travaille un peu pour réussir à l'école - ce gros fainéant (c'est bien connu, les enfants qui souffrent de difficultés scolaires ne font juste pas preuve d'assez d'ardeur à la tâche, c'est tout). Ce qui se veut être un beau message d'espoir se révèle à mon sens plutôt culpabilisant. Par ailleurs, le héros se rend compte que le rock c'est vraiment pour les loosers... Pardon ? Vision quelque peu élitiste et dépassée de la culture musicale, non ? Bref, sans en faire une polémique, j'ai trouvé le message plutôt maladroit, et sors déçue de cette lecture.

Critique de lmst_16

Une histoire d'amour touchante !

Le coeur en braille est une bande dessinée de romance réaliste de l'auteur Pascal Ruter, illustrée par Anne-Lise Nalin.
C'est l'histoire d'un jeune garçon nommé Victor. Il vit seul avec son père, depuis le décès de sa mère, 3 ans plus tôt. Lors de sa rentrée en 4ème, il rencontre une fille du nom de Marie-José, passionné de violoncelle, elle va devenir sa meilleure amie. Depuis l'enfance, elle rêve d'intégrer une grande école de musique, mais malheureusement quelque chose va l'en empêcher. Victor va tout faire pour l'aider et elle, de son coté, l'aidera pour les cours, où il a de grandes difficultés. Réussira-t-elle à entrer dans cette prestigieuse école ? Vous le saurez vite si vous lisez cette BD.
  J'ai bien aimé ce livre car c'est une histoire touchante et émouvante qui parle d'amitié. Les personnages sont attachants et l'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin. L'auteur prouve que si on veut vraiment quelque chose, on peut l'obtenir avec de la persévérance et du courage. J'ai aussi beaucoup aimé le style de l'illustratrice, elle reste dans ces mêmes tons automnals et cela fait l'identité de la BD. Ce que je n'ai pas vraiment apprécié dans ce livre, c'est que la fin était beaucoup trop rapide, j'aurais aimé connaître plus de détails. Si vous aimez les BD romantiques et émouvantes avec une histoire peu commune et une belle morale, je vous conseille le coeur en braille !

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Critique abcd1234

Le coeur en braille est un roman écrit par Joris Chamblain, réadapté en BD par Pascal Ruter et édité par Didier Jeunesse. C'est un livre plutôt réaliste qui parle de romance.

C'est l'histoire de Victor qui est au collège avec son ami Haïçam. Son père et lui vivent tous les deux, car, depuis trois ans sa mère est décédée. Il a aussi un groupe de rock "la chignole" avec ses deux autres amis, Etienne et Marcel qui sont tous les deux jumeaux. Au début Victor déteste l'école et a des mauvaises notes mais dès qu'il rencontre Marie-José, tout devient différent.

Je n'ai pas adoré ce livre mais il m'a quand même plu surtout lorsque l'on voit le changement de comportement de Victor quand il est avec Marie-José. Ce livre est très poétique et se parcourt très rapidement. J'ai bien aimé les deux jumeaux (Etienne et Marcel) qui sont des personnages très amusants et drôles. Je ne conseille pas pour autant ce livre.

J'ai bien aimé ce livre parce que cette histoire parle d'un sujet qui n'est pas souvent abordé, c'est de ne pas naître aveugle mais de le devenir par la suite. Je n'imagine même pas à quel point ça doit être dur pour ces personnes. Avant j'ignorais que c'étais possible. Les dessins sont magnifiques et l'histoire est intéressante.
Ninon
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Je n'ai pas trop aimé ce livre car l'histoire se déroule très vite. Mais sinon les illustrations sont belles et le concept et bien. Je trouve ça bien de montrer que ce n'est pas parce que l'on est aveugle que c'est comme ça depuis notre naissance car en général les gens ne le savent pas.
Maé
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Je trouve que c'était un peu court mais j'ai beaucoup aimé les illustrations et l'histoire est intéressante ! Jade
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Victor est un ado, il vit seul avec son père depuis que sa mère a quitté le domicile, joue du rock dans son garage avec des copains et l'école ce n'est vraiment pas son truc. Jusqu'à ce jour de rentrée où le hasard va l'asseoir à côté de Marie-José. Elle est discrète, bonne élève et surtout une virtuose du violoncelle. Marie-José propose à Victor de lui donner des cours de soutien et cela porte ses fruits car il progresse vite, porté par la confiance que lui accorde la jeune fille. Jusqu'au jour où Marie-José va lui demander de garder son secret et de lui rendre un service : devenir ses yeux…


J'ai eu la chance de lire cette BD avant sa sortie officielle grâce au programme NetGalley.
J'ai été très attirée par la couverture dont je trouve le dessin très beau et me laissait deviner une histoire d'amour mignonne entre deux adolescents, teintée d'émotion.

Et à la lecture j'avoue avoir été plutôt déçue malheureusement. J'aurai tant voulu aimer cette histoire. Pour moi tous les ingrédients étaient réunis : deux adolescents un peu mal dans leur peau, en décalage, un amour de la musique, la perte de la vue qui apporte une note tragique et émouvante, une ambition plus forte que tout, une illustration de qualité…. mais je ne sais pas, il me manque quelque chose. Comme si la recette n'avait pas prise. Il me manque un souffle qui m'emporterait avec Marie-José et Victor. de plus, certains personnages sont un peu trop clichés, un peu passés, à mon goût pour une BD en 2023 : le meilleur ami un peu gros intello et cultivé dont le père d'origine égyptienne est gardien certes mais joueur cultivé d'échec et toujours avec son fez sur la tête notamment. J'avais pourtant été emballée par les Carnets de Cerise car l'histoire et les personnages restaient modernes malgré un certain charme un peu nostalgique. Mais ici la caractérisation des personnages m'a paru un peu daté. Peut-être est-ce dû au fait que la BD soit l'adaptation d'un roman jeunesse du même nom datant de 2012 (et encore cela n'est pas si vieux). Autre bémol qui explique pour moi l'absence d'émotion, tout va trop vite. L'histoire aurait mérité d'être plus développée, plus creusée. Il est aussi difficile de croire que les parents de Marie-José n'aient rien vu alors qu'elle est perdue sans l'assistance de Victor.

Je suis presque désolée de faire cette critique négative car comme je l'ai dit j'aurai vraiment voulu aimer le Coeur en braille. du coup, je vais retourner me lover dans les Carnets de Cerise pour me remettre de cette petite déception, en attendant le prochain titre de Chamblain.

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